Délie : Object de plus haulte vertu
Maurice Scève1916

Synopsis

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FAIBLE

«Delie object de plus haulte vertu paraît en 1544 chez Antoine Constantin. Mais la première idée du recueil remonte beaucoup plus haut, bien avant même la date supposée de la "rencontre" avec "Délie". Des témoignages de la vie littéraire contemporaine donnent à entendre que des épigrammes de Scève circulaient, ont été lues et connues ; autour du recueil à venir, on sent qu'il y a eu une attente. Les quatre cent cinquante épigrammes (le huitain et les quatre cent quarante-neuf dizains) se sont élaborées sur de longues années. L'œuvre ne se présente pas cependant comme l'entassement sans ordre de poèmes engrangés au cours du temps. Deux types de composition s'y combinent : l'un, narratif et philosophique à la fois, pourrait dessiner, on l'a vu, la progression d'un parcours amoureux, de l'"alliance" à la séparation et au renoncement, en passant par un certain nombre d'événements plus ou moins stéréotypés (malentendus, absences, jalousie, au centre desquels – mais non exactement situé – se dresse l'obstacle fondamental : le mariage de la Dame) ; ce parcours se double d'une évolution psychologique et spirituelle que le poète voudrait cohérente : la maîtrise progressive du désir, une ascèse dont le dernier mot serait peut-être le dernier mot du titre : "haute vertu".» Extrait de la préface de l'édition de Françoise Charpentier parue chez Gallimard.

2 éditions pour ce livre

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1987 Editions Société des Textes Français Modernes

Française Langue française | 428 pages

1984 Editions Gallimard (Poésie)

Française Langue française | 302 pages

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