L'Antéchrist suivi de Ecce homo
Friedrich Nietzsche1895

Synopsis

Moyenne

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BON

" Rien ne sert d'embellir et de farder le christianisme : il a livré une lutte à mort à ce type supérieur d'humanité, il a jeté l'anathème sur tous les instincts élémentaires de ce type.
A partir de ces instincts, il a su distiller le mal, susciter le méchant : l'homme fort étant par définition celui que l'on réprouve, le " réprouvé ". Le christianisme a pris le parti de tout ce qui est bas, vil, manqué, il a fait un idéal de l'opposition à l'instinct de conservation de la vie forte. Même aux natures les mieux armées intellectuellement, il a perverti la raison, en leur enseignant à ressentir les valeurs suprêmes de l'esprit comme entachées de péché, induisant en erreur, comme des tentations.
Exemple le plus lamentable : la perversion de Pascal, qui croyait à la perversion de sa raison par le péché originel, alors qu'elle n'était pervertie que par son christianisme ! "

Titre original : Der Antichrist, Ecce homo (1895)

2 éditions pour ce livre

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2014 Editions Folio (Essais)

Française Langue française | Traduit par Jean-Claude Hémery | 195 pages

2008 Editions Folio (Essais)

Française Langue française | Traduit par Jean-Claude Hémery | 338 pages

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