Moyenne
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BON
Comme c’est la pièce la plus sûre de la maison – et donc de l’immeuble, puisque l’appartement est au premier étage – tous les voisins sont là aussi.
Dans cette entrée il y a l’histoire de chacun des personnages, l’histoire qu’ils ont en commun, celle du microcosme qu’ils forment et l’histoire de la moitié de ville que Beyrouth était devenue.
Dans cette entrée, il y a aussi une tenture.
Dans cet intérieur exigu où elle est présente d’abord en toile de fond, elle matérialise petit à petit la guerre qui fait rage à l’extérieur.
Cette tenture est le fil conducteur de l’histoire que je raconte. »
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2020 Editions Cambourakis
Langue française | 224 pages | Sortie : 2 septembre 2020 | ISBN : 9782366244977
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- Aramis Le 01 Mai 2013 à 13:09
Mourir, partir, revenir, le jeu des hirondelles est court et vif, c'est un souvenir brûlant qui reprend vie grâce aux illustrations efficaces qui l'enrichissent. - Vaness'Bookine Le 09 Mai 2013 à 11:09
Zeina Abirached parle du quotidien des habitants de son immeuble pendant la guerre au Liban. Il y a beaucoup de pudeur dans le récit et les portraits qu'elle dresse. Tous essaient de voir de l'humour dans leur routine faite de francs tireurs, de disparitions, de morts, de blessés... mais tous ont perdu quelqu'un ou quelque chose de cher et se souviennent ... Un album sobre et touchant. - Viel Spass Le 16 Mai 2018 à 23:13
Lecture rapide mais sympa et divertissante. J'aime beaucoup le style graphique de ce livre qui me rappelle un peu Persepolis. L'histoire en elle même est simple. On suit le "quotidien" (l'action du livre se passe principalement sur une soirée) de deux enfants et leurs voisins dans le Beyrouth (bombardé) de 1984. Un souvenir bref mais intense qui ne manquera pas de vous toucher. - Une Bulle de fantasy Le 20 Février 2022 à 23:02
Une BD originale et très intéressante où l'autrice dévoile une partie de son enfance dans un Beyrouth en guerre. On suit les personnages rassemblés dans l'entrée d'un appartement. Ce huis clos rapporte des propos tantôt gais (les passages de Cyrano), tantôt tristes. Les dessins sobres n'ont pas toujours besoin de texte. C'est le cas de l'itinéraire "sécurisé" pour éviter de se faire tirer dessus. - LaBibliophage Le 12 Novembre 2023 à 03:04
J'ai beaucoup aimé ces grandes cases, très lisibles, presque cinématographiques parfois. Les toutes premières planches, notamment, sont une formidable entrée dans l'œuvre, et dans Beyrouth ! 18/20
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