Alera de Cayla Kluver

Avis

À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas.

Lorsque Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.

La découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée, ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.

Résumé

Je remercie tout d’abord Livraddict et les éditions Le Masque pour ce partenariat qui m’a permis de faire une excellente découverte littéraire.

L’histoire de ce roman est racontée par Alera, princesse du royaume d’Hytanica. A l’approche de son dix-huitième anniversaire Alera doit choisir son futur époux, qui deviendra roi à la place de son père.

J’ai aimé cette histoire, tous les ingrédients étant réunis pour la rendre intéressante : un roi, une reine, des princesses, deux royaumes en guerre, une histoire d’amour interdite, des mystères.

Les personnages sont tous très intéressants, surtout Alera, le personnage principal. Alera est confrontée aux traditions de son royaume, avec notamment cette obligation de se marier le jour de ses dix-huit ans. Elle tente malgré tout de s’imposer en tant que femme, en s’intéressant aux affaires du royaume et faisant entendre ses opinions. Malgré son caractère fort, elle montre une certaine fragilité, notamment face aux décisions de son père la concernant. Miranna, sa sœur, plus jeune, est aussi très attachante, un peu plus exubérante.

Narian, le jeune homme qui réapparaît un beau jour, est un personnage complexe, plein de mystère. Et enfin Steldor, le prétendant principal d’Alera, qui lui est quasiment imposé par son père, est quant à lui le prototype même du personnage qui est là pour se faire détester : très beau (et il le sait), arrogant, méprisant…

Le livre se lit rapidement, l’écriture est fluide, et il est difficile de croire que l’auteure avait seulement seize ans quand elle a écrit ce récit.

Un seul reproche à faire : la fin qui nous laisse sur un  suspense insoutenable. Vivement le tome 2 !

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