L. était si jolie de Pierre Szalowski

Facebook. le réseau social qui va faire ressurgir le passé que Daniel Béland, agent immobilier et père de famille respectable, pensait avoir enterré. Si Daniel a déménagé, changé de boulot et refait sa vie, d’autres veulent connaître la vérité, toute la vérité.

A la lecture du prologue, je me suis demandé quelle allait bien être l’histoire, le secret. le prologue ne semble avoir aucun lien avec la quatrième de couverture. Alors j’ai fait des hypothèses sur un éventuel scénario, et j’ai continué ma lecture.

On plante le décor, le Canada, un mari, sa femme, leur fils de quatre ans. Bref, une famille comme les autres. Et puis, on fait un premier flash back, trois mois plus tôt, en France à Paris. Et là, on commence à entrer vraiment dans le vif du sujet. Les premiers « éléments perturbateurs » sont exposés. Ensuite au Canada, puis second flash back, cette fois-ci au Canada, mais en 1992.

L’histoire est réellement lancée. le premier scénario imaginé n’est plus plausible, j’en reconstruis un autre avec les nouveaux éléments. Et puis les alternances continuent et je dois revoir ma copie plusieurs fois. Jusqu’à découvrir la vérité… loin de ce que je m’étais imaginé !

C’est donc une histoire très surprenante que je découvre ici, en même temps que son auteur.

Le fait de faire des alternances entre passé et présent n’est pas dérangeant du tout, étant donné que les passages sont bien délimités et annoncés par la date des événements qui vont être racontés et le lieu, ce qui permet de nous situer avant chaque changement.

La lecture est très fluide, dû à une écriture simple, sans mots compliqués, ni de grandes phrases à rallonge.

J’ai lu le livre d’une traite, je ne l’ai pas reposé avant de l’avoir terminé (il n’est pas très gros non plus, 144 pages), mais l’histoire est prenante, et l’on veut connaître la vérité. Surtout que l’on est sans cesse relancé, de nouveaux éléments arrivent, et ce que l’on pensait être n’est plus. Et même quand les derniers éléments arrivent, on se dit que pourquoi pas, une dernière surprise de l’auteur, un dernier renversement de situation. Alors, on continue à lire, jusqu’au point final, jusqu’à ce qu’on soit sûr qu’il ne se passera plus rien, que c’est bien fini.

J’ai beaucoup aimé la fin de l’histoire, le dernier dialogue, une question, une réponse. La réponse nous laisse dans le vague, tout autant que la question qui la précède. le genre de fin qui laisse libre cours à l’imagination du lecteur.

En résumé, c’est un livre assez court, mais qui tient son lecteur dans le suspens jusqu’à la fin, en réussissant à le surprendre tout au long de sa lecteur. Une belle découverte.

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