La Malédiction du Shaman de Jean-Pierre Van Den Abeele

Il aura suffi d’un simple retard de bateau pour que, en trois jours, tout bascule. À l’ombre des grands gisements d’or des montagnes de la Sierra Macarena, l’auteur nous entraîne dans un périple surprenant et riche d’émotions. En route vers le lac sacré de Guatavita et l’aventure commence, ponctuée de fâcheuses rencontres avec les trafiquants et la corruption locale mais aussi de magnifiques surprises. L’ancienne carte géographique conservée par le Padre Pio jouera-t-elle le rôle de talisman nécessaire pour venir en aide aux paysans pauvres de ces régions ?

Randonnée dangereuse, ancienne mine d’or à redécouvrir, monastère fortifié inaccessible, une quête teintée d’absolu, de passion et parsemée d’obstacles. Un parcours où les héros vont finir, semble-t-il, par gagner. Mais attention au pouvoir du vieux shaman qui veille sur les tombes de ses ancêtres que toutes ces recherches profanent…

Je suis partagée après la lecture de ce livre. D’ailleurs, je ne sais pas très bien comment écrire ma chronique dessus…

Il y a de très bonnes choses, que j’ai appréciées, et du moins bon qui me fait dire que ce n’est pas un livre qui va me marquer. Malheureusement. La 4e de couverture était pleine de promesses et je m’attendais à un roman plein d’aventures et de magie (le titre, la couverture). Mais pas d’aventure magique, ici… On est loin du road trip plein de magie que j’avais fantasmé.

L’écriture en elle-même m’a dérangée. Les expressions, le vocabulaire… C’était plutôt lourd. Cela ne rendait pas la lecture fluide, cela lui faisait perdre du rythme. D’une façon générale, j’ai trouvé le récit trop sage par rapport à ce qu’il voulait raconter. J’aurais aimé plus de rythme, d’action, des phrases plus courtes, moins de répétitions, moins de réflexions à rallonge…

Le point positif ce sont les personnages. J’ai beaucoup aimé chacun d’entre eux, et c’est ce qui a fait que j’ai continué ma lecture avec plaisir. « Mes » compagnons de route étaient très intéressants. Il n’y a, en revanche, pas de personnage féminin. J’ai trouvé cela normal au vue de l’histoire, mais au final, peut-être me serais-je plus imprégnée de l’histoire, je me serais plus identifiée.

Je remercie les éditions de la Compagnie Littéraire et Livraddict car c’est tout de même un roman à découvrir avec une intrigue sympathique qui aurait pu être davantage creusée.

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