La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto

Quatrième de couverture :

Barricadé dans sa maison au coeur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.
L enfant ne parle pas, elle ne prononce qu’un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d’avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu’on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.
Cyril Massarotto explore avec toute la finesse et la profondeur à laquelle il nous a accoutumés depuis son premier livre, Dieu est un pote à moi, la relation filiale qui se noue entre ces deux êtres que tout oppose.

Mon avis :

Un univers post-apocalyptique, un vieillard terré dans sa maison fait le mort. D’ailleurs, il l’attend, la mort. Il n’y a ni présent ni passé pour celui qui a tout perdu.
Une petite fille s’accroche à la vie, et surtout à la lumière. Elle ne sait pas comment c’était, avant la guerre. Elle sait qu’elle est vivante et qu’elle craint le noir.
Monsieur Papi et Lumière se rencontrent et chacun bouleverse l’existence de l’autre. Monsieur Papi enseigne à Lumière les rudiments de la vie civilisée, Lumière lui enseigne la vitalité et l’espoir.
Dans un monde sinistre et oppressant, Cyril Massarotto peint une fable émouvante, un conte d’amour et d’espoir dans lequel deux êtres privés de toute liberté prennent le parti de s’aimer et d’être ensemble une famille. Les mots sont justes, les dialogues vrais, et même si le dénouement n’est pas une véritable surprise, on suit avec beaucoup d’empathie l’évolution du lien entre Lumière et Monsieur Papi, et surtout, ces minuscules changements dans leur comportement, dans leur façon de voir les choses, qui se développent graduellement au fur et à mesure qu’il s’habituent l’un à l’autre.
Sans que cela soit péjoratif, La petite fille qui aimait la lumière est une lecture facile, humaine et touchante. Pour la rencontre avec l’auteur prévue en décembre, je me suis imposé la lecture de ceux de ses romans que je ne connais pas encore (100 pages blanches et je suis l’homme le plus beau du monde), et ce ne sera pas une corvée.

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