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  • #0 30 Mars 2017 09:45:05

    Ce que j'ai aimé dans ces personnages c'est leur justesse. Ils sont tous loin d'être parfaits et du coup ça les rend terriblement réels.

    J'aime surtout l'évolution de chacun au fil des pages car au début du roman et à la fin ils sont totalement differents, changés.

    Par contre contrairement à vous je me suis attachée à Louise, quelque chose en elle m'a touché. Avant le drame, elle était tellement exceptionnelle avec les petits, même si elle s'imposait petit à petit dans la maison, dans le couple, dans les relations enfants-parents.
  • #0 30 Mars 2017 09:00:05

    Je n'avais pas pensé à ce point de vue des "solitudes parallèles" mais vous avez raison !
  • #0 30 Mars 2017 02:40:32

    Ils sont tous à la fois bizarres dans ce roman. Je veux dire par là qu'il y a pas de personnages parfaits. On rentre dans l'intimité d'une famille ordinaire qui a ses jours joyeux comme ses jours tristes. Je n'ai pas réussi à analyser Louise qui m'a l'air tout à fait étrange. Et c'est bien vrai on ne s'attache à aucun personnage.
  • #0 30 Mars 2017 02:01:44

    Nelfe a écrit

    C'est ce que je voulais dire effectivement. Des solitudes en parallèle qui n'ont que les enfants pour point commun.
    Un roman avec des solitudes qui se rejoignent pour le meilleur aurait été un roman feel-good (lisez "Et puis Paulette" de Barbara Constantine pour ça ;) ) là on en est très très loin...


    Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda !! :heart:
    (Voilà, fallait que je le place.)

  • #0 30 Mars 2017 00:06:51

    Nelfe a écrit

    C'est ce que je voulais dire effectivement. Des solitudes en parallèle qui n'ont que les enfants pour point commun.
    Un roman avec des solitudes qui se rejoignent pour le meilleur aurait été un roman feel-good (lisez "Et puis Paulette" de Barbara Constantine pour ça ;) ) là on en est très très loin...


    C'est ça, les enfants sont des catalyseurs pour le meilleur et le pire.

    Sûr nous ne sommes pas dans du léger et apaisant, mais à la rigueur je préfère ^^

    Sur ce bonne nuit, discussions et avis autour de ce roman ont été plus qu'intéressants :)

  • #0 30 Mars 2017 00:01:57

    C'est ce que je voulais dire effectivement. Des solitudes en parallèle qui n'ont que les enfants pour point commun.
    Un roman avec des solitudes qui se rejoignent pour le meilleur aurait été un roman feel-good (lisez "Et puis Paulette" de Barbara Constantine pour ça ;) ) là on en est très très loin...
  • #0 29 Mars 2017 23:58:12

    Nelfe a écrit

    Plume35 a écrit

    La solitude est omniprésente partout avec Myriam d'abord puis Louise après.


    En effet, c'est vraiment ce qui reste de cette lecture après plusieurs jours. On ne s'en rend pas compte tout de suite mais à postériori, ce sont plusieurs solitudes qui se rejoignent ici. Il n'y pas beaucoup d'écoute, pas beaucoup d'empathie, chacun suit son chemin.


    Oui, la solitude de Myriam au début du roman dans son rôle de mère qu'elle ne supporte plus. Et puis celle encore plus écrasante de Louise par la suite. Alors oui ces solitudes se rejoignent mais les personnes qui les vivent ne se retrouvent pas au final. Au contraire même, elles finissent pas s'éloigner après s'être un peu rapprochées.

  • #0 29 Mars 2017 23:55:36

    Cece44 a écrit

    Je pense comme à peu près d'entre vous, c'est vrai que Louise n'a pas eu une vie facile, plutôt, mais delà à faire ce qu'elle a fait  quand même pas! Surtout que les petits n'y sont vraiment pour rien, et après tout c'est le choix des parents d'avoir ou pas un autre enfant, malgré leur personnalité. Je suis vraiment d'accord avec Nathalie, car je pense que Louise ne recherchait pas un boulot mais une famille!
    Et je suis assez d'accord avec Liloupidou, le fait que l'on sache des le début que la nounou est folle !


    Et pourtant combien de faits divers sont là pour nous dire que ce genre de drames arrivent plus que souvent. Pas des nounous qui tuent des enfants avant de se suicider mais des pères ou des mères.

  • #0 29 Mars 2017 23:11:00

    Aud042 a écrit

    Je partage vos avis par contre j'ai été très gênée par le changement brutal de Myriam dès qu'elle reprend le travail. Elle passe d'un extrême à l'autre, de la mère obnubilée par ses enfants à celle qui en confie l'entière responsabilité à une étrangère.  Je sais qu'elle est soulagée de reprendre un travail, mais ça ne semble pas vraisemblable de changer autant...


    Elle ne change pas brutalement au contraire. On sent bien que le fait d'être à la maison lui pèse depuis un moment. Elle a fait de longues études, était brillante et se trouve inutile à rester à s'occuper des enfants H24. Elle le perçoit aussi dans le regard des autres quand elle croise dans la rue son ancien camarade de promo et elle-même a envie de changement. C'est une démarche qui se construit de son côté. Quand elle reprend le travail elle est à fond dedans c'est vrai mais quand elle était à la maison, elle pensait aussi beaucoup à ce qu'elle pourrait faire au travail.
    C'est toute la difficulté d'être mère aujourd'hui. Et effectivement quoi que l'on fasse, que l'on continue de travailler ou qu'on s'arrête pour élever les enfants, les gens auront toujours quelque chose à dire dessus...

    Plume35 a écrit

    Les hommes n'ont pas du tout le même problème et ne se posent jamais ce genre de question. Et dans son livre l'auteur pose finalement exactement les mêmes diagnostics.


    Oh si, certains se les posent ! J'en connais qui voudrait arrêter de travailler à la place de leur femme parce qu'ils ne trouvent pas normal que ce soit à elle de mettre leur carrière entre parenthèse si elles le vivent mal. J'en connais aussi qui se posent la question à savoir si ils sont un bon père ou pas et se remettent en question. Ce sont parfois les mêmes d'ailleurs :)

    Plume35 a écrit

    La solitude est omniprésente partout avec Myriam d'abord puis Louise après.


    En effet, c'est vraiment ce qui reste de cette lecture après plusieurs jours. On ne s'en rend pas compte tout de suite mais à postériori, ce sont plusieurs solitudes qui se rejoignent ici. Il n'y pas beaucoup d'écoute, pas beaucoup d'empathie, chacun suit son chemin.

  • #0 29 Mars 2017 22:37:34

    Cece44 a écrit

    je pense que Louise ne recherchait pas un boulot mais une famille!


    Totalement ! Les parents ont laissé faire parce que d'un côté ça les arrangeait mais Louise s'est lentement et insidieusement introduit au sein de cette famille. La solitude est omniprésente partout avec Myriam d'abord puis Louise après.

  • #0 29 Mars 2017 22:24:23

    Je pense comme à peu près d'entre vous, c'est vrai que Louise n'a pas eu une vie facile, plutôt, mais delà à faire ce qu'elle a fait  quand même pas! Surtout que les petits n'y sont vraiment pour rien, et après tout c'est le choix des parents d'avoir ou pas un autre enfant, malgré leur personnalité. Je suis vraiment d'accord avec Nathalie, car je pense que Louise ne recherchait pas un boulot mais une famille!
    Et je suis assez d'accord avec Liloupidou, le fait que l'on sache des le début que la nounou est folle !

  • #0 29 Mars 2017 22:21:40

    Plume35 a écrit

    Par contre clairement, le mari, il incarne pour moi l'archétype du mari que je ne voudrai pas avoir. Je n'ai pas du tout adhéré à son personnage.


    Tout à fait :fouet:


    Pour Myriam, j'aurais aimé que ce personnage soit un peu plus creusé, car on voit qu'elle est déchirée entre sa carrière et ses enfants sans parvenir à trouver un équilibre, ce qui est normal la première année (elle vient de retrouver un travail et doit faire ses preuves). Mais quand je lis certains avis sur les blogs, c'est vrai que ça peut donner lieu à des interprétations très durs vis-à-vis des parents. Je suis plus d'avis de Nathalie, c'est plus une erreur de jugement de leur part.
    Bref, à la fin je m'étais interrogée sur Myriam. Elle termine plus tôt le travail pour retrouver ses enfants dans les circonstances que l'on sait. Et là on a la confirmation que le travail ne lui a pas fait "oublier" ses enfants, mais c'est vrai qu'à certains moments, ce n'était pas très clair. Car on a le point de vue de Louise (on a l'impression qu'ils sont jamais là!) on a les vacances (même là, on a plus d'anecdotes sur Louise et les enfants que sur les parents profitant des enfants il me semble, etc. )

  • #0 29 Mars 2017 22:20:48

    Je suis assez d'accord avec vous pour voir dans ce roman une critique de ce qu'on attend de la femme dans notre société et de la difficulté de concilier vie professionnelle épanouissante et vie familiale satisfaisante pour soi et l'entourage.

    Je trouve ce roman très féminin dans son approche car clairement Myriam et Louise prennent le devant de la scène. Le mari est assez effacé, même s'il participe aux décisions, il n'est pas forcément au premier plan. De même, on voit bien plus Mila que son frère, vu son age, mais ca participe à ces relations féminines très ambiguës (y compris entre Mila et Louise).
  • #0 29 Mars 2017 22:16:14

    BettieRose a écrit

    Combien de collègues j'ai vu arriver en larmes parce que leur enfant voulait pas rester chez la nounou et à elle de culpabiliser "je suis une mauvaise mère"...


    Oui, totalement. Les hommes n'ont pas du tout le même problème et ne se posent jamais ce genre de question. Et dans son livre l'auteur pose finalement exactement les mêmes diagnostics.

  • #0 29 Mars 2017 22:12:03

    Liloupidou a écrit

    Ce qui m'a un peu déçu c'est la première phrase du livre qui nous laisse directement penser que la nounou est folle, donc on n'appréhende pas l'évolution de la nounou de la même manière ne le sachant dès le début. C'est un choix de l'auteur j'en convient, mais j'aurais préféré découvrir la nounou par moi même !


    L'expérience de ne pas lire le premier chapitre serait en effet intéressante... Un cobaye dans la salle ?!