[Lawrence, Mark] L'empire brisé - Saga

Pas super emballé non plus par cette lecture. Je regrette une fois de plus que l'éditeur nous vende ce titre comme un incontournable chef d'oeuvre alors que l'on est juste en face d'un roman certes bien troussé, mais sans plus.

Je suis en plein lecture, je n'avais pas vu les avis (sur le coté très glauque) avant de me lancé.
Du coup pour le moment je sens vraiment que c'est une début de trilogie un roman de mise en place et présentation des personnages et de la situation.

Glauque?
ça pourrait mais les scènes sont rares et survolées pour être glauque. Ah par contre si "tranché la gorge/les doigts/etc..." et 'le sang qui coule' dans un roman ancré dans la période "médiévale" c'est glauque, bon là effectivement =)

Par contre sur le personnage en lui même et l'intrigue j'attends la fin pour me prononcer (car là je suis mitigée encore à la 211ème page)

Je pense passer mon tour =D

Je viens de terminer le tome 1 et je trouve la réputation du roman un peu exagérée.
Le début est mal écrit (mais ça s'arrange après).
Jorg est l'archétype du sale gosse qui ne réfléchit pas.

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Non, parce que, s'il avait VRAIMENT voulu se faire le comte Renar, il n'avait qu'à attendre d'être roi et  le destituer, c'était pas dur, et nettement plus stratégique. Par ailleurs, il se lance sur les routes sans bonne raison. Il n'est pas sans-abri, il est nourri, logé, blanchi et on l'apprécie au château, ce n'est pas vital pour lui d'aller gambader dans les petits chemins de campagne. Donc j'ai eu du mal à comprendre la logique du comportement.

D'ailleurs, on ne sait même pas comment il arrive à la tête de sa bande de soudards.
Côté actions, j'ai trouvé ça, au mieux, mal amené. On a l'impression que ce n'est qu'une juxtaposition de scènes de batailles. Et c'est même pas glauque, en plus (à ce niveau-là, j'ai nettement préféré La Voie des ombres). Je n'ai pas compté le nombre de fois où je me suis dit "allez, la suite, c'est looooong". Toutes les scènes de batailles se ressemblent, en plus.

Pour en revenir à Jorg : en plus d'être un sale gosse mal élevé, je l'ai trouvé difficilement crédible. Il n'a que 13 ans, quoi, et pas les meilleures raisons d'agir.

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Il est parfois d'une incroyable puérilité  (alors qu'il la ramène en permanence sur son incroyable maturité) et manque pour le moins de charisme. On essaie de nous faire croire qu'il est dangereux et que tout le monde a peur de lui, mais j'ai trouvé ça très peu crédible, à nouveau. En somme, sa dangerosité se limite à "s'exprimer sans avoir besoin de hausser le ton". J'ai pas compté, mais ça revient quasiment à tous les dialogues importants où il doit asseoir son autorité.
Par ailleurs, son comportement se limite à "t'es pas d'accord, je te tue, comme ça tout le monde est d'accord". Super. Très mature.
De même, on nous rabâche que, bon, il a que 13 ans ce p'tiot. Dans ce cas, expliquez moi pourquoi il réagit toujours comme un soudard de la pire espèce ? Il y a un décalage beaucoup trop important entre son âge et ses actions, et ça m'a vraiment gênée dans le récit.

Dernier point : l'univers. Peut-être le seul point qui remonte le niveau.

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Parce que dans ce monde aux noms inventés, il y a quand même des références réelles : les auteurs, déjà. J'ai été assez surprise de voir arriver Nietzsche, vu que c'est un auteur de la fin XIX. Les Antiques, encore, pourquoi pas, mais Nietzsche dans un univers médiéval, c'est surprenant. Surtout avec ce qui est donné après : ce qui rase le Castel Rouge ressemble furieusement à une bombe nucléaire, et ce sur quoi ils tombent dans la montagne est étrange aussi.
Le problème de cet univers, c'est que j'ai passé plus de temps à chercher ce que c'était qu'à m'intéresser aux pérégrinations -chiantes - du personnage.
Je me suis demandé si l'univers décrit, en fait, n'était pas notre monde, après une catastrophe quelconque, qui aurait régressé. Un peu comme dans la saga Sanglornis Prima, en somme.

Donc, en somme, un roman assez moyen, dont je ne suis même pas sûre de lire la suite.

Ah ben, moi, ça me paraissait clair. :)

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La carte déjà pour commencer, puis ces allusions à des auteurs bien de chez nous, on a effectivement l'ogive nucléaire et entre deux quelques aperçus d'un manuel d'arme binaire, sans parler des bâtiments immenses en béton ou autre. Bref, pour moi il y a suffisamment d'éléments pour considérer qu'il s'agit bien de notre monde.

Dans un autre ordre d'idée, on a un peu cet effet aussi avec la séries des Psaumes d'Isaak, de Ken Scholes, en moins marqué (du moins au début).

Je te rassure, j'ai hésité un petit moment aussi. :)
Concernant les décisions du personnage principal :

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J'étais parfois un peu surpris aussi par sa façon d'agir, mais au final, vu qu'une partie de ses actes sont l'effet d'une manipulation, je trouve que ça n'est pas toujours incohérent.