Kenneth Cook

 
    • Imladrik

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #1 04 Février 2013 22:04:17

      Kenneth Cook était un auteur australien (et rien que pour ça, je trouve qu'il vaut le coup) ayant été plus ou moins (plutôt moins que plus à lire ses bouquins) actif entre 1929 et 1987. Il écrit plusieurs romans Cinq matins de trop, Par-dessus bord,  Le vin de la colère divine et des recueils de nouvelles (Le koala tueur, La vengeance du wombat, L'ivresse du kangourou). Et si son australianité ne suffisait pas, je trouve en plus que les titres de ses bouquins (bon, c'est des traductions mais quand même) déchirent et sont un second argument à leur lecture.

      Et en plus, c'est trop bien.

      Le premier que j'ai lu est La vengeance du wombat. C'est complètement barré: Kenneth Cook nous raconte ses aventures dans les grandes plaines désertiques du fin fond de l'Australie où il lui arrive des aventures tout à fait invraisemblables. Idem dans Le koala tueur où on apprend notamment qu'un koala, c'est grave dangereux. Et que les crocodiles ont une vie sexuelle débridée (même si je ne le conseillerai à personne ici).

      J'ai pas vu que c'était interdit alors je me permet de mettre un extrait. Au pire, je me ferai taper sur les doigts:

      Pour comprendre comment une telle histoire est possible, il faut savoir deux ou trois choses sur l'endroit où elle a eu lieu: Coober Pedy, ville minière quasi invraisemblable dans le centre aride. Dans une langue aborigène, Coober Pedy veut dire "homme blanc dans un trou". Les trous en question sont les mines, mais aussi les maisons troglodytes, des grottes creusées à flanc de colline. En été, avec une température extérieure moyenne de cinquante degrés, soit vous passez le plus clair de votre temps au sous-sol, ou au pub, soit vous mourez.
      J'avais fait le trajet depuis Adelaïde dans une voiture climatisée et j'avais cru mourir.


      Kenneth Cook, "Cent canettes", in Le koala tueur.

      J'ai aussi lu Par-dessus bord. C'est nettement plus grave, et je pense que Le vin de la colère divine sera du même genre. On y sent plus l'implication politique de l'auteur (qui a apparemment été leader d'un parti en Australie), même si ça reste très bien. C'est juste d'un autre genre que ses nouvelles, peut-être plus difficile d'accès aussi.

      Bon, je pense que vous aurez compris que je le recommande chaudement.

    • Véro

      Gastronome littéraire

      Hors ligne

      #2 12 Mars 2013 19:50:07

      Moi qui n'aime pas les nouvelles, j'ai adoré Le Koala tueur et La vengeance du wambat... franchement, je me souviens avoir franchement ri !