#6 26 Mars 2011 20:11:00
Voici mon avis sur le Tome 1 :
Je connaissais déjà la série Succubus du même auteur, donc je me suis laissé facilement tentée par celle-ci, et sans le regretter. Ce livre a un monde similaire à ceux que j’ai l’habitude de découvrir dans mes lectures, mais avec ces particularité. Après les démons (Succubus) et les vampires (Vampire Academy) Richelle nous emmène chez les faës. Ces insaisissables faës. Tout d’abord attiré par les vampires, j’ai appris à découvrir les faës. Ils sont tout aussi retords que les vampire, mais moins sanguinaire… Non, pas moins, mais comme ils n’ont pas besoins de boire de sang pour survivre, ça aide .
Odile, archétype de l’héroïne de ce genre de roman, est un personnage malgré tout très attachant et très bien campé. Elle est entière et se donne à fond pour sa cause, même si les découvertes qu’elle fait sur elle même et ses origines sont plus que déstabilisante.
Et mon avis sur le T2 :
J’avais bien aimé le premier tome et c’est avec plaisir que le me suis replongée dans les aventures d’Eugénie. Bon… j’avoue, j’ai un peu de mal avec ce prénom… Eugénie… Même si je ne doute pas qu’il fasse très glamours aux USA, ici il fait vieillot. Mais passé les premières pages, on s’y fait. De toute façon le personnage est tellement attachant qu’on ne peut faire autrement…
Eugénie est maintenant reine de son propre royaume dans l’Outremonde et elle découvre toutes les responsabilités que cela engendre. Elle apprend sur le tas et un peu contre son gré. Elle ne veut pas de ce royaume, mais si elle l’abandonne il risque de dépérir. Alors elle assume. Elle jongle entre deux mondes et ce n’est pas toujours facile.
Ce royaume, qu’elle a modelé à l’image de Tuscon, sa ville natale, n’est pas habitué à ce climat, elle doit donc leur apprendre à survivre dans ce milieu. A ça vient s’ajouter des brigands s’attaquant aux villages et la disparition de jeunes filles… Bref, de quoi être souveraine par me baptême par le feu.
Eugénie fait face. Aidé de Kyio et Dorian, elle apprend à gérer son royaume et à devenir souveraine.
Ce qui n’est pas chose aisée quand une partie de soi est profondément humaine et déteste ce qui est d’Outremonde. Elle apprend à découvrir alors les étincelants et ainsi les deux points de vue d’une même chose.
La dualité entre les personnages de Kyio et Dorian est aussi très intéressante. Elle fait perdre les pédales à Eugénie tiraillée entre deux hommes, deux caractères différents, deux visions des choses différentes et devra faire son choix…
À travers ces deux mondes qui s’opposent, Richelle Mead nous brosse un portrait du racisme, de la différence qui fait peur depuis des années et comment la surmonter.
J’ai encore une fois adoré l’histoire d’Eugénie et attends avec impatience la suite. Richelle Mead est en lieu de devenir une de mes auteures préférées.