[Suivi Lecture] Cinnamon

Coucou Julie :)

J'ai lu ceci :

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Et j'ai beaucoup aimé, autant que le premier tome, alors le second m'avait laissée mitigée.
Je donnerai un avis un peu plus développé un peu plus tard.

Et je lis à présent:

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J'en ai lu à peu près un tiers et j'aime bien.

Bonne fin de week-end :)

Coucou Julie :)

Je te comprends d'autant mieux que j'ai failli moi aussi abandonner la lecture de Le Livre sans nom.  je l'aurais très certainement fait si je n'avais pas lu ce livre pour une LC, car je n'aimais pas du tout.  Et en fait, c'est aux alentours de la centième page que j'ai accroché, et là je l'ai dévoré.  Je l'ai trouvé excellent, mais j'ai mis du temps.


Mon avis sur Le cimetière du Diable :

J’ai beaucoup aimé Le cimetière du Diable, troisième opus de la saga Bourbon Kid. J’ai autant aimé que le premier tome, Le Livre sans nom. A ma surprise j'ai de suite accroché à l’histoire alors que j'appréhendais un peu de le lire car le second tome, L'œil de la lune, m’avait laissée assez mitigée.  J'avais peur que ce soit encore la même histoire et la même sauce, et du coup plus de surprise et moins d'intérêt.  Or, là, première surprise, c'est une histoire qui a lieu avec certains des personnages de la saga mais non plus à Santa Mondega mais dans un hôtel luxueux dans un autre patelin paumé, et qui se déroule avant le premier épisode raconté dans Le Livre sans nom.  Beaucoup d'humour, notamment dans les dialogues et les répliques vachardes et dans les descriptions d'un concourt de chant ringardissime où s'affrontent les sosies de chanteurs morts devant des jurés tout aussi navrants que les chanteurs eux-mêmes, façon émissions de télé très vogue en ce moment. Le récit reste toujours dans l'univers de Robert Rodriguez mais là il est plus proche de Groom service que de Une nuit en enfer, avec ensuite une belle incursion dans l’univers de George Romero. Le cimetière du Diable a été un grand plaisir de lecture.

Merci Julie :)

J'ai terminé De soie et de sang de Qiu Xiaolong que j'ai moyennement  aimé.  Il y a longtemps j'avais lu les deux premiers tomes des enquêtes de l'inspecteur Chen et j'avais arrêté de lire cette série car je n'étais pas emballée outre-mesure. Je trouvais que c'était pas mal mais sans plus. Ayant celui-ci dans ma pàl, j'ai décidé de le lire et résultat: bof. En fait, mon avis est partagé: j'ai trouvé que c'était intéressant parce que le récit montre la mutation de la Chine contemporaine d'une société communiste à une société capitaliste. Il revient aussi sur une période sombre du passé qu'a été la Révolution culturelle. Par contre, l'histoire policière n'a pas grand intérêt et c'est bien dommage car c'est quand même et avant tout un polar. C'est une histoire très ordinaire de serial killer, sans grand suspense et qui ressort les schémas psy éculés des polars américains. De plus, j'ai été très gênée car l'accumulation des repas cruels que fait le héros, où l'on mange ou cuisine des animaux vivants. Outre le fait que ça n'apporte rien à l'histoire, cette accumulation de repas est too much, comme si l'auteur, qui est dissident, voulait montrer la barbarie de certaines traditions culinaires chinoises, dont je pense que certaines sont abandonnées depuis longtemps, notamment en raison de la Révolution communiste, où tous les restaurants traditionnels ont été fermés au profit de l'ouverture de restaurants d'Etat, puis de l'ouverture de la Chine à l'Occident.

Bonjour Oriane :)
Oui, le côté historique est nettement plus intéressant que le côté policier.
Après toute cette maltraitance animale, je lis l'exact opposé :

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L'agent Mulder ;) s'est reconverti en romancier, avec un livre qui défend avec humour la cause animale. Même si ce n'est pas un grand roman, c'est un petit bouquin bien sympathique, qui dénonce un certain nombre de dysfonctionnement de notre société. Je l'aurais très certainement fini ce soir.

Merci Julie :) Moi non plus je ne savais pas que David Duchovny  avait écrit un roman ; c'est en flânant dans une librairie que je l'ai découvert et je l'ai acheté par curiosité.

Résultat : c'est un petit roman humoristique, qui traite de la condition animale et qui dénonce les maltraitances que les humains font subir aux animaux d'élevage. Il épingle aussi divers travers de notre société de consommation, égratignant au passage la production hollywoodienne. Le tout sans animosité, mais sur le ton d'une fable philosophique sur le respect de la vie, tant humaine qu'animale. Le fil conducteur de l'histoire : une vache réalisant que son destin est de finir à l'abattoir décide de s'enfuir de sa ferme pour aller en Inde car là-bas elle a entendu dire que les vaches étaient sacrées. Deux autres compagnons de ferme se joignent  à elle : un cochon qui veut aller en Israël car là-bas on ne mange pas de porc, et un dindon, qui veut aller en Turquie pour échapper à Thankgiving. Oh la vache ! est un petit roman plutôt moyen, assez drôle mais surtout animé de bonnes intentions et émaillé de considérations pertinentes sur notre mode de vie et la façon dont nous traitons les animaux mais aussi les humains, ce qui le rend sympathique.