@ Stellade: En voilà une excellente idée! C'est noté pour cet été, à condition que la rentrée littéraire ne m'accapare pas trop! ;) Mais ce serait vraiment chouette de le lire ensemble! =)
@ Cerisia&AntRacith: Merci les filles! Ca y est, c'est terminé! :P Globalement, c'était plutôt un bon moment de lecture, même si ce n'est pas un coup de coeur. Voici mon avis plus détaillé:
<image>"Parce qu’il n’a pas su voir les signes annonciateurs, parce qu’il était aveuglé par sa soif de progrès et d’argent, l’homme a causé sa propre perte. Des millions d’hommes et de femmes ont trouvé la mort au moment de la Panique et ceux qui ont survécu tentent tant bien que mal de reconstruire sur les ruines de leur civilisation…
Quarante ans se sont écoulés depuis la tragédie. C’est le temps qu’il aura fallu à Jason Marieke, exilé aux Etats-Unis, pour traverser l’Atlantique et rejoindre Rouperroux, le village de son enfance dans lequel il a laissé son amour de jeunesse. Mais depuis son départ, bien des choses ont changé. Sous leurs dehors affables, les villageois semblent cacher de lourds secrets et voient d’un mauvais œil qu’un étranger vienne fouiller dans leurs affaires… D’autant plus que l’on se méfie de tous ceux qui sont nés avant la Panique, les jugeant responsables, au même titre que les Anciens, des malheurs qui se sont produits. En s’installant à Rouperroux en tant que saltimbanque, Jason va être frappé par l’extrême jeunesse de la population, son mode de vie archaïque, sans électricité ni technologie et sa dévotion sans bornes aux arbres et aux fées. Mais très vite, le poète sent le danger rôder et le piège se refermer autour de lui…
Difficile, quand on lit « Hysteresis » de ne pas penser au film de Night Shyamalan : « Le Village », tant l’ambiance qui y règne est semblable. Une communauté isolée du reste du monde, en rupture totale avec le passé et qui prône un retour à l’essentiel par le travail de la terre et le culte de la Nature. Et surtout, surtout cette tension permanente liée à un tabou qui plane au-dessus des villageois…
Loïc Le Borgne nous offre un roman post-apocalyptique bien écrit et plutôt oppressant donc, qui révèle ses mystères par petits bouts et donne envie de connaître le fin mot de l’histoire. Les personnages sont bien campés et entretiennent parfaitement la folie ambiante, faite de fanatisme, d’intolérance et de croyances obscures. Rouperroux donne l’impression de plonger dans un village médiéval, en décalage avec son époque et néanmoins parfaitement crédible !
Petit bémol tout de même car, malgré un sujet intéressant et une écriture agréable, j’ai trouvé qu’il y avait un problème au niveau du rythme, parfois trop lent et trop répétitif et qui dessert malheureusement l’intrigue. Il m’a manqué d’être happée complètement par l’histoire. De plus, j’ai été un peu déçue par la fin. Je m’attendais à un final plus spectaculaire, plus sombre et moins prévisible. Un bon moment de lecture donc, mais sans plus."
Je poursuis maintenant avec "Le liseur du 06h27" de Jean-Paul Didierlaurent, qui est passé à la grande librairie jeudi dernier. :P