@My: c'est ton préféré parce qu'il y a beaucoup d'humour, ou tu as particulièrement aimé les personnages? :)
@tautiton: carrément la voix de madame Sarfatie lui convient très bien! :cool: J'étais sûre que tu allais apprécier frère Gorenflot :D
@neko: :ptdr: tu vois je suis la première à l'avoir lu et la dernière à poster ma chronique^^
@didi: j'espère qu'il te plaira! :P
@sophix: haha oui difficile de trouver plus horripilant que la mère de Marcus :-) Merci, bonne lecture à toi!
@Anou: merci, contente que mon avis t'ai plu :) Je pense que le film Mystic River est fidèle au livre, enfin je l'ai vu il y a un moment mais la chute est tellement importante dans le bouquin que ça me paraîtrait sacrilège de l'altérer :O
<image> La Dame de Monsoreau d'Alexandre Dumas.
J'ai trouvé que l'action mettait vraiment du temps à démarrer, les 200 premières pages m'ont parues très longues, les bouffonnades de Chicot m'ont plus fait grincer des dents que sourire mais avec le recul je pense que c'était peut-être pour mieux établir le contraste avec sa personnalité sagace, entreprenante, mystificatrice et sarcastique qui prend le pas par la suite. J'avoue que dans le 2è quart de l'histoire j'ai beaucoup ri intérieurement en voyant toutes les manigances de Chicot vis-à-vis notamment de frère Gorenflot pour parvenir à démêler le pacte secret de la Ligue^^ Dans cette partie Dumas se surpasse en ironie, c'est un pur régal :D "Chico ronflait toujours, mais nous n'oserions pas répondre qu'il dormait" :ptdr:
Le chapitre Castor et Pollux est particulièrement jouissif, entre le double jeu hypocrite d'Henri III, dont le personnage prend enfin de l'envergure ("Bon frère, excellent frère, dit Henri en essuyant du bout du doigt une larme qui n'avait jamais existé" :goutte: ), et le jeu de clins d’œil de Chicot, qui n'a jamais été autant réveillé qu'allongé sur sa peau de lion :baille: Dans le même registre, voici un petit extrait d'un dialogue entre Catherine de Médicis (très en retrait contrairement au tome précédent) et son fils François d'Alençon, devenu duc d'Anjou: "-Ah! vous voulez ma mort? dit Catherine d'une voix sombre. Eh bien, soit, je mourrai comme une femme qui voit s'entr'égorger ses enfants. Il va s'en dire que Catherine n'avait pas le moins du monde envie de mourir. -Oh! ne dites pas cela, Madame, vous me navrez le cœur! s'écria François, qui n'avait pas le coeur navré du tout." :-)
Quant à la relation entre Bussy (quelle classe! :pink: ) et Diane, elle m'a fait penser à ces couples maudits par le destin, Tristant et Iseult ou encore Roméo et Juliette oops Apparemment le personnage de Bussy est fidèlement peint dans le récit, de même que ces actes. Comment ne pas être ému par ce charisme éclatant, cette fougue indomptable et ce destin aussi brillant qu'une étoile filante? Un beau chercheur de noise, C'est le seigneur d'Amboise, Tendre et fidèle aussi, C'est le brave Bussy! :heart:
Quant au seigneur de Monsoreau, c'est un personnage très noir, puissamment antipathique, vil et répugnant, qui m'a terrifiée tout au long de ma lecture tant je redoutais le moindre geste fatal de sa part :'S
Les 'mignons' d'Henri III font très 'nunuche', leur faible envergure n'inspire que du mépris, le récit prend un coup de mou à chacune de leur intervention; le trait est un peu trop forcé, Dumas est très dur envers eux =)
Je peux pas m'empêcher de citer le titre de certains chapitres qui sont vraiment bien trouvés :-) : Comment ce n'est pas toujours celui qui ouvre la porte qui entre dans la maison :grimaces: ; Comment Chicot, après avoir fait un trou avec une vrille, en fit un avec son épée :pan: ; Comment il est prouvé qu'écouter est le meilleur moyen pour entendre :ohlecon:
Et dernier passage que j'ai trouvé hilarant :D (aaah Dumas, mécréant! :pink: :ptdr: ) : "En effet, le peintre avait peint à fresque pour François 1er et par les ordres de ce roi, la vie de Sainte-Marie l'Egyptienne; or, au nombre des sujets les plus intéressants de cette vie, l'artiste imagier, naïf et grand ami de la vérité, sinon anatomique, du moins historique, avait, dans l'endroit le plus apparent de la chappelle, placé ce moment difficile où sainte Marie, n'ayant point d'argent pour payer le batelier, s'offre elle-même comme salaire de son passage. Maintenant il est juste de dire que, malgré la vénération des fidèles pour Marie l'Egyptienne convertie, beaucoup d'honnêtes femmes du quartier trouvaient que le peindre aurait pu omettre ce sujet, ou tout au moins le traiter d'une façon moins naïve, et la raison qu'elles donnaient, ou plutôt qu'elles ne donnaient point, était que certains détails de la fresque détournaient trop souvent la vue des jeunes courtauds de boutique que les drapiers, leurs patrons amenaient à l'église les dimanches et fêtes. Bussy regarda le Haudouin, qui, devenu courtaud pour un instant, donnait une grande attention à cette peinture". :angel:
<image> Le dyptique du temps, tome 2: Le requiem des abysses de Maxime Chattam.
En deux teintes: la première moitié, se déroulant à la campagne dans un environnement isolé, lugubre et terrifiant, m'a enchantée et passionnée :aouh: Mais l'énigme se résous trop tôt et l'on repart dans ce Paris de l'Exposition Universelle déjà côtoyé dans le premier tome, retour en arrière incongru, changement total d'ambiance, rythme cassé, l'auteur n'a pas su raviver mon intérêt... Ce deuxième tome, plein de potentiel, n'est qu'une grosse mascarade, un saut du coq-à-l'âne pauvrement orchestré et dénué de crédibilité :(
<image> L'Indomptable Camille de Malaret de Marie-Chantal Guilmin.
L'histoire des petites filles modèles, petites filles de la Comtesse de Ségur. Ca m'a replongé dans la nostalgie de mes souvenirs d'enfance, marqués par ces jolies lectures. Par contre si je sujet est très intéressant je ne comprends pas comment l'on peut imprimer un livre avec autant de coquilles, de fautes de ponctuation, de tournures malhabiles :x Je ne parle pas du contenu superficiel, pas organisé et du travail de recherche en amont qui semble avoir été complètement survolé :-1: L'auteur n'a AU-CUN talent c'est une catastrophe :fouet: Dernier bémol: l'adjectif indomptable dans le titre, qui ne correspond en rien au destin de Camille et semble avoir été accolé à son nom dans le seul but d'obtenir un titre ronflant et racoleur :chaispas:
<image> 3096 jours de Natascha Kampusch.
Un récit simple, fluide, sans fioritures, incroyablement lucide, sans apitoiement sur soi-même ni concession. J'ai bien aimé car Natascha fait entendre sa voix et raconte son vécu personnel, sa lutte quotidienne pour ne pas être brisée par son enfermement. Elle parle d'une voix égale, presque avec détachement, avec une analyse presque clinique de ses réactions qui surprend, essayant toujours de nuancer les conditions de sa captivité en restant 'objective'. Quand on la lit on comprend qu'elle n'a pas tout perdu, qu'elle a utilisé toutes les ressources mentales en sa possession pour s'en sortir et avancer la tête haute; c'est assez impressionnant de déceler une telle force d'âme chez cette courageuse jeune fille, en dépit de tout ce qu'elle a vécu :pouceleve:
Sidérée de constater que la police a très fortement négligé cette enquête, et que si elle avait fait correctement son travail en examinant soigneusement la déposition d'un de ses enquêteurs elle aurait retrouvé immédiatement Natascha et l'aurait ainsi sauvé de plus de 8 ans de captivité... :angry:
Ce qui m'a choqué c'est sa description des réactions des médias et de la société peu après son évasion, qui ne peuvent pas comprendre qu'elle veuille poursuivre sa vie et avancer coûte que coûte en abattant les obstacles les uns après les autres sans vouloir se regarder et se laisser définir comme une victime. Les idées reçues et l'intolérance des gens sont parfois beaucoup plus nuisibles à une reconstruction que les sévices d'un ravisseur... A méditer... :grat: Comme elle dit: "Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas -même si elles demandent de l'aide." A méditer... :grat:
<image> Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et se fit la malle de Jonas Jonasson.
Lecture drôle, sympa, très loufoque mais l'auteur en fait des tonnes et on finit par se lasser rapidement de tous ces enchaînements de circonstances invraisemblables :S
Difficile de profiter du beau temps avec ce 'vent des fous' oops Je suis depuis une semaine plongée dans La Religion, roman foisonnant extrêmement bien écrit, en LC avec Salhuna (qui l'a déjà terminé :-) ), je traîne un peu mais je profite de chaque mot, chaque image esquissés par cette riche plume :pink:
Demain je suis sensée commencer Limonov en LC avec TêtedeLitote, je ne sais pas si je serai à l'heure^^ :-)
J'espère que vous profitez bien de vos lectures!!!! :P
Gros bisous!