@Ciboulette: c'est justement le film Dans la brume électrique que je voulais voir mais j'ai voulu lire le livre avant... j'aurais pu m'en dispenser^^ Mais je veux toujours voir ce film, surtout si tu l'as apprécié! ;) C'est marrant j'ai l'impression que nos avis se rejoignent souvent, j'ai lu le tien sur La vérité sur l'affaire Harry Québert :lol:et je le partage totalement
@Tautiton: je suis pas trop fleur bleue d'habitude mais j'avoue avoir succombé sans trop résister au charme des Joyeuse :pink: (peut-être que la relation des deux frères, si proches, différents mais complices, m'a un peu rappelé mon Chouquette frère à moi :-) )
@My': en lisant Sophocle je m'attendais (ingénument) à de grande envolées comme on en trouve chez Racine ou Hugo... Mais c'est vrais qu'ils ont beau s'appliquer sur la traduction la poésie est très difficile à retranscrire, d'autant plus qu'ici les rimes sont plus importantes que l'évocation. Le prequel du Clan des Otori est génial, plus rapide et avec plus d'action il me semble :lol: Heu mais j'aime toujours Le Fantôme hein, c'est vrai qu'il est inégalable :pink: mais je suis généreuse alors je partage mon affection :D
@A-Little: j'ai adoré Les Ages Sombres, même s'il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de cœur. L'auteur m'impressionne beaucoup, et j'espère qu'elle va continuer d'écrire sur le folklore moyenâgeux, c'est quelque chose qu'elle porte en elle j'ai l'impression :pink: Et je te recommande La compagnie des menteurs, que je trouve encore meilleur :P J'ai bien aimé Je te vois reine des quatre parties du monde, mais un peu déçue quand même parce que je pensais que Dona Isabel était Amirale de droit et non de fait, et qu'elle aurait effectué de nombreuses traversées, et pas 'seulement' un aller-retour... Donc je suis un peu restée sur ma faim :tim: Mais j'ai Fanny Stevenson, entre passion et liberté dans ma PàL, et j'ai bien l'intention de le lire prochainement ;)
@Tachas: merci, toi aussi! :-)
<image>Les Ages Sombres de Karen Maitland.
J'ai beaucoup aimé cet univers fabuleux, mystique, sombre et empreint de sorcellerie. On sent le froid engourdir nos mains, le vent glisser dans nos cheveux et le regard de créatures malveillantes posé sur nous :aaah:
Le vocabulaire est plus commun que dans La Compagnie des Menteurs, et comme le traducteur n'est pas le même je pense que c'est malheureusement dû à ça :S
Le caractère des béguines et du prêtre sont vraiment bien structurés et nuancés, les aspects positifs et négatifs de chacun sont parfaitement équilibrés, j'ai rarement vu ça ailleurs. Le pendant hélas est que, ne pouvant haïr aucun des personnages, on non plus ne peut s'y attacher corps et âme; or c'est ce qui m'a manqué pour être réellement choquée des meurtres horrible qui se produisent: certes c'est glauque, sanglant et révulsant, mais la victime importe peu (sauf pour celle qui agonise longtemps, impossible de ne pas l'aimer celle-là, tellement elle déborde d'abnégation, de courage et de générosité -et d'obstination^^). C'est cette distance entre le lecteur et les personnages que je regrette, tout en sachant que tout le réalisme de ce roman repose dessus.
<image>Une lettre de vous de Jessica Brockmole.
C'est un roman qui donne envie de tomber amoureux, tout simplement :pink: Très touchant, absolument pas mièvre, j'ai vécu hors du temps avec ces deux personnages à la tendresse désinvolte ou brusque, au milieu de mon île imaginaire. Cette correspondance nous serre le cœur, avec des pointes d'humour qui font luire des étoiles dans les yeux :emb: Vraiment un coup de cœur, je recommande à tout le monde!!
<image>Je te vois reine des quatre parties du monde d'Alexandra Lapierre.
'Première et la seule femme de la flotte amirale espagnole': un titre bien ronflant et malheureusement totalement inexact... Pour un livre qualifié d'historique cette mention erronée dans le résumé n'augure rien de bon :x En réalité Dona Isabel a été pendant un laps de temps relativement cours (entre 6 mois et 1 an) l'Amirale d'une flotte de 3 navires, qui n'appartenaient même pas à la flotte espagnole ayant été affrétés par des particuliers -certes missionnés par le roi Philippe II, roi d'Espagne et du Portugal.
Le récit nous fait vivre le périple de cette expédition 'hasardeuse' en route vers les îles Salomon, et le mythique 5è continent (Australie); la faim, le rationnement d'eau, la maladie, la mutinerie... rien n'aura été épargné à cet équipage, et très peu en reviendront. La mer, cet élément implacable qui dévore jusqu'à l'âme des rêveurs qui ont l'audace de penser la dompter. La grande bleue, qui met l'homme face à lui-même et sur laquelle sont perpétrées les pires atrocités, au nom de la survie, à tout prix, du groupe ou simplement de l'individu.
Quant à Dona Isabel elle-même, l'on manque trop d'informations pour réellement se faire une idée précise de ce qu'a pu être son rôle à bord de ce navire. On en est réduit à se baser sur les témoignages de ses compagnons d'(in)fortune -pas toujours favorables au contraire!- et à extrapoler pour lui donner une véritable substance. Égoïste, résolue, loyale, féroce, cruelle et (excessivement) coquette, c'est certainement un personnage qui ne peut laisser indifférent, même si l'auteur la met sur un piédestal reposant sur un parti-pris personnel.
<image>Le chuchoteur de Donato Carrisi.
J'ai mis le temps pour le lire car beaucoup de mal à rentrer dedans, le style est très impersonnel et les personnages de flics 'mystérieux' et au 'lourd passé' font déjà vu, maintes et maintes fois. Je regrette qu'il n'y ait pas plus d'explications sur le modus operandi (petites filles uniques dont on coupe le bras gauche), peut-être qu'on en saura plus dans le tome 2, j'espère car pour l'instant ça n'a pas vraiment de sens; pour le coup on tombe dans la facilité de la violence gratuite pour appâter le lecteur...
Les déductions de la cellule de crise (dont je n'ai apprécié que Boris, les autres m'étant plutôt antipathiques, surtout Goran, monsieur 'science infuse', et Mila -un peu dommage quand on sait que ce sont les deux principaux :goutte:) sont vraiment capillotractées, les extrapolations sont légion, et le ton un peu trop didactique. Donc je m'ennuyais... jusqu'aux 30 dernières pages, où tout s'accélère et les rebondissements s'enchaînent, et ils s'avèrent plutôt inattendus! Le titre prend tout son sens :pouceleve: et le tout dernier paragraphe est simplement une grosse claque! :ohlecon: Du coup je compte bien lire la suite :P
<image>Jehan de Montpéril, tome 2: L'armure de vengeance de Serge Brussolo.
Autant le premier tome était génial, autant celui-ci est très moyen. Y'a de l'idée mais à force de rebondissements à la chaîne le rythme s'essouffle vite, les personnages sont insipides et caricaturaux, l'intrigue tourne en rond (encore et encore :ko: ). L'univers est très bien rendu et la plume toujours aussi entraînante, malheureusement cela ne suffit pas... :S
<image>Byrne et Balzano, tome 5: Nocture de Richard Montanari.
Déçue, déçue, déçue! J'en attendais beaucoup plus, l'auteur se relâche et bâcle l'histoire! Des approximations, des retournements de situation peu crédible, la logique du modus operandi s'effrite au fur et à mesure. Il faut un coupable alors plouf, plouf, ce sera toi! Des personnages mièvres (oui, je parle notamment de la pauvre jeune femme de chambre, effectuant son travail d'arrache-pied, à la sueur de son front, d'une bêtise/naïveté à couper le souffle -enlevée dans son enfance, cela ne l'empêche pas de se rendre en toute innocence au rendez-vous d'un voyant-psychologue super méga louche qui lui promet de l'aider à reprendre le contrôle de sa vie :ohlecon: ), un humour potache qui devient vite lourdingue... Des meurtres à la pelle sans réelle justification fondamentale (il faut une victime alors plouf, plouf, on pioche au hasard dans des affaires irrésolues :( ), et je parle même pas des indices grossiers menant au 'coupable idéal' qui se fait arrêter puis relâcher en 2 secondes top chrono! Il va sérieusement falloir que l'auteur se reprenne en main s'il veut prétendre encore une fois à l'excellence de Déviances et Psycho
<image>Les fourmis, tome 3: La Révolution des fourmis de Bernard Werber.
Le tome de trop à mon avis. Les épopées de 103è ont un goût de déjà vu, le rythme est très lent, on sent les nombreux changements dans l'univers fourmi amenés par l'interaction avec les 'Doigts' mais ça dérape totalement avec l'histoire du 'tank-tortue', le réalisme ne suit plus, alors que c'était ce qui faisait la force de cette saga... Une bande d'ado part dans un délire myrmécéen et monte une SARL Fourmi et s'avèrent tous être des génies informatiques/scientifiques dont les projets se concrétisent à la vitesse de la lumière O_o Ils se veulent inspirés par les insectes et plus proches de la nature mais ça ne les empêche pas d'essayer de réduire des espèces (type chenille/araignée) en esclavage pour les besoins de leur entreprise textile.
Par contre j'ai adoré le passage sur les fourmis déistes qui font des émules à une vitesse exponentielle! :ok:
Du coup là je suis censée lire La cathédrale de la mer en LC avec Choulie et Gagathe (mais je l'ai pas encore commencé oops), et Les Salauds Gentilshommes, tome 2 avec Fan2polar, Jul' et Neko (j'en ai lu quelques pages :goutte: ).
Je suis rentrée de vacances et je cherche un nouveau boulot, mais je sais pas trop vers quoi me diriger :grat:
Je vous souhaite plein de super lectures, et je reviens très bientôt!!! :P Gros bisous!