[Bois, Ariane] Le gardien de nos frères

 
    • BettieRose

      Ex-Team

      Hors ligne

      #1 17 Octobre 2016 17:14:51

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      Sélectionné au Prix Livraddict 2016



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      Rien ne prédestinait Simon et Léna à se rencontrer. Lui appartient à la bourgeoisie juive parisienne, patriote, laïque et assimilée ; il a été maquisard et blessé au combat. Elle est issue d'un milieu de petits commerçants polonais et a réussi à survivre au Ghetto de Varsovie. En 1945, la guerre leur a tout pris. Chacun de leur côté, ils vont accepter une mission très particulière : rechercher des enfants juifs cachés par leurs parents dans des familles, des orphelinats ou des couvents, quand il s'avère que ceux-ci ne rentreront pas des camps. Simon parce que son petit frère Elie a disparu dans des conditions mystérieuses ; Léna car elle espère ainsi redonner du sens à sa vie. Et cela va les entraîner bien au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer. C'est l'histoire de deux jeunes révoltés qui, dans une France exsangue, vont se reconstruire grâce à la force de l'amour. De Paris à Toulouse, d'Israël à New-York, un roman d'aventure porté par le souffle de l'Histoire.


      Fiche BBM.

    • Nonomione

      Néophyte de la lecture

      Hors ligne

      #2 14 Mai 2017 12:46:00

      Ça commençait bien pourtant : La Seconde Guerre Mondiale au travers de la recherche des enfants juifs après la guerre, c’est exactement ce que je cherche pour lire des romans sur la Seconde Guerre Mondiale : une approche originale (non parce que j’en ai tellement lu, que si c’est pour répéter les mêmes schémas, ça ne m’intéresse plus. Je veux découvrir un pan caché de l’Histoire moi !). Malheureusement une idée originale ne suffit pas pour faire un bon roman.

      Pendant les 150 premières pages, Ariane Bois nous abreuve de flashbacks peu clairs, confus ainsi que d’une profusion de personnages connus qui n’amènent rien à l’histoire.

      J’ai fortement envisagé d’abandonner et je n’ai continué que suite à la lecture d’une chronique d’une personne qui avait rencontré les mêmes difficultés que moi mais pour qui la lecture s’était améliorée ensuite. Finalement au bout des 150 premières pages qui nous racontent en détail ce qu’a été la vie de Simon avant et pendant la guerre, on entre enfin dans le vif du sujet, à savoir sa rencontre avec Léna et la recherche des enfants cachés. A partir de ce moment, l’histoire devient intéressante et des thèmes importants sont abordés, comme la question épineuse suivante : doit-on enlever des enfants à des familles aimantes qui s’en occupent bien pour les rendre à leur vrai famille souvent décimée et détruite par la guerre et les camps ?

      Au final, j'ai l'impression d'un rendez-vous manqué avec ce livre : il aurait tellement pu me plaire de par son contenu mais la plume de l'auteur dans la première partie du bouquin m'a empêché d'y accrocher.