[suivi lecture] Elann

 
  • Lianne

    Empereur des pages

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    #151 04 Janvier 2017 11:12:45

    Un beau bilan alors, tu reste stable par rapport à l'an passé !
    Moi je suis sur l'inverse niveau auteurs, 30% d'hommes et le reste féminin :P

    Bravo pour tes livres en anglais, tu n'as plus qu'a augmenter le nombre maintenant xD
  • Elann

    Lecteur en pantoufles

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    #152 13 Janvier 2017 10:00:42

    Lianne : du coup, on se complète bien ! ^^
    Un de mes objectifs de l'année est de lire au moins un livre en anglais par mois (donc 12 !)

    Il est temps de parler des nouvelles lectures de l'année !

    L'amie prodigieuse, tome 1 – Elena Ferrante : j'ai envie de lire ce livre depuis suuuuuuper longtemps ! Et je n'ai même pas été déçu ! J'ai adoré cette histoire ! Déjà, parce que c'est un genre de récit qui me parle et ensuite parce que ce livre est super bien en fait ^^. La première force de ce roman, ce sont les personnages principaux qui sont deux petites filles (puis adolescentes) : Elena (la narratrice) et Lila. Elena est très effacée, au profit de Lila, au début/moitié du roman quand bien même elle est la narratrice mais elle prend peu à peu de l'ampleur et ça fait du bien. Lila est toujours là, obsédante, mais son amie comprend que même si elle lui est indispensable, elle doit s'éloigner de ce monde. L'écriture est très jolie (en tout cas, la traduction), elle convient très bien à la narratrice. Il se passe beaucoup de choses assez dures parce que le quartier (et la société en générale) dans lequel elles vivent est extrêmement violent et pauvre. Chacun fait ce qu'il peut pour s'en sortir et il est assez intéressant de constater les différents chemins empruntés. Je suis super content que ce soit ma première lecture de l'année ! Et j'ai d'ores et déjà prévu de lire la suite :D .

    En as-tu vraiment besoin ? – Pierre-Yves McSween : il s'agit d'un essai sur l'argent et la façon de le dépenser ou de l'épargner. Fait assez important, le livre est écrit par un québecquois qui travaille dans ce domaine. C'est important parce que du coup, il y a pas mal de conseils pratiques et d'informations sur les différentes manières d'épargner ou même les cartes de crédit qui ne s'appliquent pas vraiment (en tout cas directement) à la France. Il y a quand même pas mal de sujets plus "théoriques" et applicables par tous au quotidien. J'ai parfois trouvé l'auteur un peu jusqu'au-boutiste mais je crois qu'il avait juste envie de faire passer un message (c'est-à-dire : investissez dans votre REER :p ). Ça ne risque pas de révolutionner grand-chose mais les touches d'humour rendent la lecture assez plaisante et elle peut même amener à réfléchir sur notre propre rapport à l'argent.

    Sociorama, Turbulences – Baptiste Virot et Anne Lambert : lue par hasard mais une super surprise ! J'ai adoré découvrir le milieu des compagnies aériennes (avec (une partie des) différents métiers qui les composent) de cette façon. Cette idée d'associer sociologie et BD me semble vraiment géniale !
    Du coup, j'ai enchaîné avec cette BD de la même série :D :
    Sociorama, La Fabrique Pornographique – Lisa Mandel et Matthieu Trachman. Même idée : découvrir un peu le monde des films pornographiques par le biais de la BD ! Encore une fois, une super façon de découvrir le milieu.

    Ce n'est pas toi que j'attendais – Fabien Toulmé : cette BD, je l'ai vue passer absolument partout ! J'ai plutôt bien aimé cette histoire assez touchante d'un père qui a beaucoup de mal à accepter l'idée d'avoir une fille autiste. Peut-être que ça peut aider les parents d'enfants atteints de troubles du développements/maladies/handicaps en se rendant compte qu'ils ne sont pas seuls. J'aurais bien aimé un tome plus long (ou une suite) pour savoir comment évolue leur relation (entre le père et sa fille, surtout) sur un plus long terme.

    Beautiful Bastard – Christina Lauren : je crois bien que c'est la première fois que je lis un livre érotique contemporain et j'ai vraiment commencé celui-ci sur un coup de tête. Honnêtement, je m'attendais à ce que ce soit nul ou en tout cas, vraiment pas mon truc. Et en fait, ça va (c'est un peu l'inverse des livres dont on attend tellement qu'on est déçu à la fin). La vulgarité qui en a gêné plus d'un ne m'a pas dérangé et j'ai plutôt bien aimé Chloé qui est le personnage féminin principal, beaucoup plus que Bennet, le personnage masculin principal (parce qu'évidemment, il s'agit d'une ""romance"" hétéro). J'ai trouvé le ton assez frais et ce qui m'a dérangé chez Bennet a également dérangé Chloé (qui réagit en conséquences), ce qui m'a rassuré un peu sur les intentions de ce livre. Bon, le tout est vachement idéalisé (soyons clair, la moitié des trucs qu'ils font ne se dérouleraient pas DU TOUT aussi bien dans la vraie vie), hétéro-centré, cis-centré (avec certains propos limites qui en découlent) et surtout... pourquoi ils pensent que c'est une super idée de ne jamais utiliser de préservatifs ?! Je suis pas certain de retenter l'expérience mais au moins, n'ai-je pas envie de fuir à toutes jambes.

    My First Sony – Benny Barbash : c'est assez compliqué de parler de ce livre, je trouve... Il s'agit d'écouter Yotam (un garçon d'une dizaine d'années ?) nous raconter sa vie de famille. Vie de famille qui est pour le moins chaotique. On rencontre donc une multitude de personnages tous plus timbrés les uns que les autres et dont les personnalités sont très bien marqués. Le ton de Yotam est assez léger, ce qui fait du bien parce qu'il ne raconte pas toujours des choses faciles. Il faut se faire au style qui est assez particulier. Assez proche du style oral, sans vraiment de pause, c'est parfois compliqué de pouvoir souffler. Par contre, j'ai vraiment détesté le père de Yotam qui fait énormément de bêtises (le terme est faible), est complètement inconséquent et égoïste. Il m'a beaucoup trop rappelé le mien et pour le coup, je me retrouve plus chez Shaoul (le frère de Yotam) qui déteste son père pour tout ce qu'il fait, que chez Yotam qui reste un petit garçon fasciné par son père (même s'il sait pointer ses erreurs de temps en temps). Une lecture très particulière dont les deux-trois dernières phrases m'ont coupé le souffle. Et comme je l'ai précisé dans mon commentaire sur la page bibliomania, il faut soit plutôt bien connaître la religion juive, soit ne pas avoir peur de ne pas tout comprendre (ou aimer faire beaucoup de recherches...) !

    Que de bonnes lectures en ce début d'année !
    En ce moment, je lis golden boy (en anglais ! :danse: ).
    Bonnes lectures :) .

  • Lianne

    Empereur des pages

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    #153 13 Janvier 2017 11:37:14

    Mdr je t'imaginais pas du tout en train de lire Beautiful Bastard :P
    Je comptais justement le tenter cette année, aussi pour me faire une idée. J'ai déjà lu quelques livres dans ce genre (bon çà se limite a une frange minime de mes lectures mais de temps en temps pourquoi pas ^^)

    Bonne nouvelle lecture en VO alors (moi mon rythme c'est plus 2 par semaine au moins xD) mais bon, on ne peux pas comparer nos rythme :P
  • Elann

    Lecteur en pantoufles

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    #154 27 Janvier 2017 12:03:42

    @Lianne : bah moi non plus je ne m'imaginais pas lire beautiful bastard :P je crois que j'avais juste envie de voir ce que ça donnait et c'était plutôt "marrant" (même si les romances hétérosexuelles c'est surfait =D ).

    J'ai encore failli à mon devoir... je dois donc vous parler d'environ 10 000 livres !

    Golden Boy – Abigail Tarttelin : lecture fortement recommandée par la très fameuse TdL ! On suit Max, un garçon intersexe, pendant une année scolaire où il va lui arriver à peu près que des (gros) ennuis. Ce fut vraiment une lecture très éprouvante parce que je trouve qu'on s'attache hyper vite à Max et mon cœur était serré et un peu plus à chaque événement. C'est aussi assez pédagogique parce qu'on a également le point de vue d'une médecin qui va commencer à suivre Max et du coup va se renseigner sur l'intersexualité (et nous faire part de ses "découvertes"). Le livre prend parti (selon moi (et c'est une bonne chose à mon sens)) mais on nous donne aussi des points de vue assez divergents  (et un tant soit peu valides) sur l'attitude à avoir lorsque son enfant est intersexe (parce que dans tous les cas, on est obligé de décider pour lui, que ce soit de ne rien faire ou l'inverse). Du coup, c'est une super lecture et je suis très content d'avoir sauté le pas de lire ce livre en anglais (le niveau est vraiment facile, d'ailleurs).

    Tokyo Therapy, tome 1 – Târo Koutsu et Toshinobu Tana : un manga qui traite de la psychanalyse, ça a le mérite d'être original. Mais je n'ai pas vraiment aimé, j'ai trouvé ça très peu crédible et trop rapide. En plus, les ""enquêtes"" (pour savoir ce qui est arrivé à la personne qui a besoin de la thérapeute) ne sont pas vraiment passionnantes.

    I.R.L. – Agnès Marot : j'aime un peu trop les livres aux pages colorées, je les emprunte tous ! ^^ Mais ça ne l'a pas vraiment fait avec celui-là. Trop rapide, trop facile. Les personnages sont complètement creux et on a fait semblant de leur donner une personnalité de surface (est-ce fait exprès ? J'en doute quand même...). Pourquoi faut-il qu'il y ait UN grand méchant ? Et que ce soit si évident de le faire tomber (les personnages pensent que tu dévoiles deux trois trucs sur lui et c'est la révolution) ? Dans notre monde, un mec accusé de viol et de choses à peu près dix fois pire que dans ce livre est élu président… alors ça n'aide pas vraiment à y croire. Et ce fameux échange que j'ai adoré :
    « - […] Tu t'y connais en code ?
    - Juste assez pour savoir qu'il faut une balise d'ouverture et une de fermeture entre chaque action. »
    Dans le contexte très précis du jeu, ça fonctionne (et encore :D) mais pour moi (qui fais du… code) c'est priceless comme réponse ^^. Au moins, ça se lit assez vite mais je ne suis clairement pas convaincu.

    Ensuite, j'ai lu trois yaoi, c'était assez mignon, surtout dans le dernier puisqu'il y a des lapins ! (Je rassure tout le monde, rien de mal ne leur est fait !)
    The Shop of Magician Sylvan – Ike Reibun
    Black Outsider – Naono Bohra
    Harapekou Usagi to Koisuru Ookami – Neko Kanda

    L'année solitaire – Alice Oseman : ce livre est sur ma wish-list depuis super longtemps mais j'ignorais pourquoi du coup, à chaque fois que je tombais dessus, j'hésitais à l'emprunter mais je ne le faisais pas. Au final ? C'était plutôt bien, fluide et avec quelques thèmes qui méritent réflexion. Mais je ne me suis pas senti tellement emporté, l'héroïne est parfois assez pénible. Peut-être que je le suis dix fois plus dans la vie réelle mais ce n'est pas pour autant plaisant de le lire :p . C'est très ancré dans la mouvance actuelle des romances YA (même si c'est pas seulement une romance), des dialogues ciselés (ça, j'aime bien), des adolescents torturés, le garçon est forcément bizarre, en marge, il fait voir la vie différemment, etc. L'autrice semble en avoir conscience puisqu'elle essaie à plusieurs reprises de casser cette image. C'est assez "intelligent" en fait comme écriture (pas tant dans le style que dans la lucidité de l'autrice). Par contre, la fin est assez naze, je vois pas l'intérêt de vouloir finir ainsi et pour le coup, c'est encore plus cliché.

    L'enfant tombée des rêves – Marie Charrel : un livre très court dans lequel on suit une fillette bizarre à la famille bizarre d'un côté et un vieil homme un poil moins bizarre mais pas trop de l'autre. C'est une lecture assez "quelconque" en fait, qui s'oublie très vite. L'ambiance est assez étrange, elle m'a rendu plutôt mal à l'aise. Une tranche de vie qui rappelle un peu un secret de Philippe Grimbert puisque c'est une histoire qui dévoile l'origine du personnage central.

    L'importance d'être constant – Oscar Wilde : c'était trop bien ! Toutes les répliques faisaient mouche, j'ai adoré les personnages d'Algernon et Cecily en particulier mais tous étaient géniaux. Il faut vraiment vraiment que je lise d'autres choses d'Oscar Wilde.

    Seuls, tome 1 à 9 – Bruno Gazzotti et Fabien Vehlmann : une série de BD que j'ai plutôt bien aimée. Même si c'est adressé à des enfants, les auteurs n'ont pas peur d'aller au bout de leurs idées et certains moments sont assez gores et difficiles à lire. Par contre, l'âge des héros est vraiment très peu crédible, ils sont tous surdoués ces gamins... A partir du deuxième cycle (surtout à partir du tome huit), ça part complètement en cacahuète et je trouve ça assez dommage parce que j'ai eu l'impression qu'ils voulaient mélanger un tas d'univers/d'histoires en une. Je ne sais pas ce que va donner le cycle suivant mais j'ai bien envie de le lire ! (Surtout que c'est pas un investissement en temps particulièrement important...)

    Sang-de-lune – Charlotte Bousquet : eh oui, encore un livre aux pages colorées ! J'avais beaucoup aimé là où tombent les anges de la même autrice du coup, je partais assez confiant. Malheureusement, mon avis est un peu plus mitigé. Comme je l'ai dit sur bibliomania, j'ai apprécié le récit, les personnages et surtout les idées mais le tout ne m'a pas vraiment transporté. Peut-être parce que c'était un peu brouillon dans ma tête à cause des tonnes de personnages et noms à retenir assez vite (surtout que les noms se ressemblent tous !) et que l'histoire passe assez rapidement. L'univers est peut-être un peu trop riche pour tout mettre dans un unique tome de 300 pages. Apparemment Charlotte Bousquet a écrit des tonnes de livres donc peut-être que je retenterai quand même avec un autre.

    Les fragmentés, tome 2 : les déconnectés – Neah Shusterman : puisque j'avais beaucoup aimé le tome 1, je me suis lancé dans ce tome 2 pendant le week-end à 1000. Et c'était vraiment bien. Les thèmes abordés le sont de façon de plus en plus complexe, on comprend de plus en plus à quel point c'est difficile d'agir concrètement contre la défragmentation parce qu'il y a plein de paramètres à prendre en compte. C'est aussi un tome hyper haletant, il se passe un truc énorme toutes les cinq pages en gros et j'ai été content d'enfin finir le livre pour avoir l'occasion de souffler un peu.

    Les oreilles de Buster – Maria Ernestam : typiquement un livre que je n'aurais (peut-être) pas découvert sans le challenge ABC. Et ce fut une bonne surprise ! C'est un peu une histoire comme je les aime avec un personnage central qui nous raconte un peu toute sa vie (et en particulier son enfance et adolescence). Si la mère d'Eva (la narratrice) est franchement malsaine et une mère horrible, on ne peut pas se le cacher, Eva elle-même est assez psychopathe (rien que le titre...). Elle ressent le besoin de faire payer à d'autres ce que sa mère lui fait subir et elle n'y va pas de main morte... Ce n'est pas une lecture aux révélations très surprenantes (ou peut-être que si, si on ne les a pas vues venir ^^) mais je l'ai trouvée très agréable et assez prenante tout de même.

    Enfin fini !
    C'est sûrement assez indigeste mais je suis à jour :) .
    En ce moment, je lis la promesse de l'aube de Romain Gary qui est vraiment un auteur que j'aime de façon particulière.
    Bonnes lectures :) .

  • Invité

    Invité

    #155 27 Janvier 2017 15:33:20

    J'ai aussi lu Les Fragmentés et j'adore vraiment cette saga !
  • Elann

    Lecteur en pantoufles

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    #156 19 Février 2017 14:37:00

    Mahochita : tu as lu toute la saga ? Je crois que je ne vais pas trop tarder pour lire le tome 3 parce que pour l'instant j'aime vraiment beaucoup aussi !

    Pourquoi abandonner une bonne habitude ? J'ai donc 17 livres en retard à présenter... O_O mais depuis le début de l'année, j'ai pris l'habitude de laisser un avis sur bibliomania et je pense qu'il suffit assez souvent ^^. Du coup, je vais mettre le lien vers le livre (et dans les commentaires, mon avis) à chaque fois sauf pour les livres du challenge ABC et les éventuels livres pour lesquels, j'aurais trois tonnes de choses à dire. Si quelqu'un en a quelque chose à faire, je recopierai éventuellement les avis de bbm ici (pour ne même pas avoir à cliquer ^^).

    La promesse de l'aube – Romain Gary : mon deuxième livre de cet auteur avec qui j'entretiens une relation toute particulière. Et j'ai beaucoup aimé ! L'auteur nous y raconte sa vie, surtout son enfance et son adolescence passées avec sa mère. Elle est persuadée que son fils deviendra un "grand homme" et donne tout ce qu'elle a pour que sa prophétie se réalise. Si elle nous apparaît très souvent assez folle, c'est aussi vraiment touchant tout ce qu'elle fait pour son fils. De plus, la vie de Romain Gary est assez mouvementée avec pas mal de déménagements en Europe de l'est avant d'arriver en France mais aussi avec la seconde guerre mondiale qui arrive et à laquelle il va participer. J'ai deviné ce qui allait se passer à la fin un peu avant que ça n'arrive mais c'était encore une fois, hyper touchant voire bouleversant. A plusieurs reprises, l'auteur évoque des livres qu'il a écrit (notamment les racines du ciel si je me souviens bien) et ça m'a donné envie de les lire, ce que je compte bien faire ! J'ai déjà la vie devant soi en réserve :D .

    Songe à la douceur – Clémentine Beauvais : :danse:

    City&Gender – Julie Maroh : :S

    Cerise, tome 1 : l'avis des bêtes – Laurel : :O

    Sur la lecture – Marcel Proust : au début de cet essai, l'auteur nous raconte sa vie de lecteur lorsqu'il était enfant, ce qui a sûrement pour but d'attirer le chaland passionné de lecture mais qui ne constitue pas le centre de l'essai à mon avis. C'est après que Marcel Proust développe réellement ses idées. Si j'ai tout compris et que je me souviens bien, son idée est donc que la lecture ne doit pas être une fin en soi mais un tremplin vers la création (ici, je pense surtout à l'écriture). Ce qui peut un peu rebuter, c'est que j'ai vraiment eu l'impression qu'il dénigrait ceux qui se "contentaient" toujours de la lecture sans jamais essayer de se mettre eux-mêmes à la tâche. Néanmoins, c'est quand même intéressant parce qu'il n'est pas rare (mais pas systématique !) qu'un.e grand.e lecteur.rice soit aussi un.e écrivain.e en puissance ! Si ce n'est pas vraiment une torture à lire, il faut quand même être assez concentré pour comprendre correctement tout ce qui est dit (heureusement, c'est très court !)

    D'après une histoire vraie – Delphine de Vigan : un propos très intéressant dans ce livre. La place du réel dans les récits est une question que je me pose quand même assez souvent. Lorsque je lis une histoire estampillée "vraie", je ne peux pas m'empêcher de la considérer autrement. Ça ne m'empêche pas d'être parfois très touché par des histoires "fausses" mais une histoire vraie implique que c'est vraiment arrivé à quelqu'un et parfois c'est chaud ! (Super explication, vraiment.) A l'inverse, mon PP n'aime pas du tout cette mention, pour lui aucune différence entre une histoire "vraie" et une histoire "fausse". Aujourd'hui, avec l’avènement des télé-réalités, des réseaux sociaux qui permettent de stalker les autres et de tous les trucs du genre, la question de "l'histoire vraie" est encore plus présente. Ce n'est pas non plus pour rien qu'on est abreuvés de biopics partout tout le temps. Je pense qu'il faut absolument continuer à lire et écrire des histoires inventées de toutes pièces et je pense également qu'il faut en finir avec le "devoir de vérité" que certains exigent des auteurs/inventeurs d'histoire comme ils l'exigent (à raison) des politiques, marques, de la nourriture dans l'assiette... Mais en même temps, lire des témoignages/des histoires vraies, ça permet aussi de s'ouvrir à d'autres réalités et de prendre conscience de certaines choses. Et parfois c'est juste intéressant de savoir ce qui est arrivé à d'autres. Bref ! Et le livre ? Bah la question est intéressante et le livre se lit plutôt vite mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé très froids, dans la vraie vie, je pense que je n'aurais pas spécialement souhaité être leur ami, pour le coup. L'autrice a voulu piéger le lecteur avide de réalité et peut-être un peu voyeur avec cette histoire mais, peut-être à cause du ton général du récit, j'ai l'impression que l'intention était plutôt "méchante". J'ai déjà lu No et moi d'elle mais là, j'ai l'impression d'une autrice méchante qui méprise un peu son lecteur. Peut-être qu'elle a été énervée qu'on lui exige la vérité par rapport à ce qu'elle a pu écrire (ce qui est vraiment compréhensible ! Parce qu'elle ne doit la "vérité" à personne.) mais du coup, j'ai eu l'impression d'une autrice aigrie (sûrement parce que je l'ai quand même pas mal assimilée au personnage central). Plein de sentiments contradictoires après la lecture de ce livre, quand même !

    Orange, tome 1 – Ichigo Takano : :)

    Un oiseau blanc dans le blizzard – Laura Kasischke : décidément, j'aime beaucoup Cédrik Armen mais ses coups de coeur ne sont pas les miens ! Deuxième fois que je lis un thriller (même si là, bof) suite à une de ses vives recommandations et deuxième fois que je n'aime pas du tout, ce n'est même pas de l'indifférence, je n'aime vraiment pas (et souvent je me sens seul ^^). J'ai trouvé héroïne de ce livre très très très chiante, elle nous casse les pieds parce qu'elle trouve que les mecs autour d'elle ne sont passez virils à son goût. Et franchement, les hommes préhistoriques à poil sont carrément des meilleurs coups que ces femmelettes qui respectent les lois et même parfois, osent faire des choses mignonnes. Franchement, ça m'a blasé. J'accepte fort bien qu'elle ait ses goûts mais il y a un tel mépris pour les hommes qui ne l'attirent pas, on dirait qu'il faudrait avoir honte de ne pas violer ou tuer des gens juste pour le plaisir... -__- Je n'ai pas aimé le style non plus, il y a BEAUCOUP de comparaisons. Plusieurs par pages, tout le temps ! Et la plupart n'ont aucun sens... Elle compare tout avec n'importe quoi... Et quand on commence à le remarquer, impossible de passer à côté. La résolution de l'histoire est sûrement surprenante quand on est aussi fermé.e d'esprit (et pénible) que l'héroïne mais sinon, non. Quand bien même on ne l'aurait pas deviné avant la fin, bah c'est classique. Avec le temps, je suis encore plus énervé contre ce livre qu'à la fin de ma lecture ^^.

    La décision – Isabelle Pandazopoulos : j'avais complètement oublié ce livre, tiens, heureusement que j'en ai gardé une trace... Il n'est pas super marquant ^^. L'histoire est celle d'une jeune femme en terminale qui accouche d'un enfant qu'elle n'attendait pas du tout. De plus, elle ne se souvient pas du tout avoir eu une relation sexuelle donc la question de comment elle est tombée enceinte se pose. C'est assez intéressant et franchement, ça se dévore d'une traite mais j'ai trouvé que ça manquait d'approfondissement. J'ai eu du mal à comprendre Louise mais en même temps je n'ai jamais été dans sa situation (et si je l'avais été, un ressenti n'étant pas un autre... c'est juste qu'avec certains auteurs, on comprend super bien des situations qu'on a jamais vécues). Les filles que Louise rencontre à un moment de l'histoire sont assez intéressantes. Ce sont typiquement des personnes que j'aurais trouvées détestables et qui sont à mille lieux de ce que j'ai été ou suis mais l'autrice nous les rend assez touchantes et plus profondes qu'on ne l'imagine. Certes, elles font n'importe quoi mais il faut dire qu'elles n'ont clairement pas été aidées dans la vie... La résolution est assez attendue mais encore une fois, on passe à toute vitesse par-dessus et c'est dommage ! Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette histoire, en fait !

    L'élixir d'amour – Eric-Emmanuel Schmitt : encore un livre qui m'a biieeeeeeeeen énervé ! (Et je viens de voir dans les commentaires bbm que c'est encore un livre que Cédrik Armen a adoré =D .) Comme ça me donne envie d'être injurieux, on va s'arrêter là.

    Le faire ou mourir – Claire-Lise Marguier : après des années à en entendre parler, je l'ai enfin lu o/. C'est hyper poignant, j'ai eu le coeur serré à de nombreuses reprises. Encore une fois, le personnage central est et vit des choses super éloignées de ce que j'ai connues au lycée mais cette fois, j'ai trouvé que l'autrice savait si bien le rendre que je n'ai pas senti de décalage comme dans la décision (sauf à un moment mais je ne peux pas spoiler !) Le livre est très dur et je me suis senti à plusieurs reprises complètement désespéré de trouver une solution mais je l'ai trouvé aussi vachement optimiste par rapport à la réalité. Les (petit.e.s) ami.e.s anges gardien.ne.s/sauveur.se.s, on commence à connaître dans la littérature YA et si ça fait plaisir à lire, je les trouve toujours si éloignés de ce qui arrive que j'ai peur qu'on créé des attentes inutiles (de la même manière que la consommation de porno donne souvent une image erronée de la sexualité).

    Prince captif, tome 1 : l'esclave – C. S. Pacat : :emb:

    Nous sommes tous des féministes / les marieuses – Chimamanda Ngozi Adichie : :ok: mais :S un peu aussi.

    Le paumé – Fatos Kongoli : je crois que c'est mon premier auteur Albanais ! La nationalité de l'auteur n'est pas anodine puisque le récit est très ancré dans son pays et son époque. On y suit Thesar pendant à peu près toute sa vie. Même sans connaître vraiment le climat politique des années 60-70, on ressent très très bien l'ambiance hyper pesante et j'ai été plusieurs fois frappé de voir que des choses assez anodines pour moi ne l'étaient en fait pas du tout. Par exemple, Thesar a un oncle qui a déserté je ne sais quelle guerre, peut-être que c'est une mauvaise chose (qui suis-je pour juger un déserteur ?) mais je ne voyais pas pourquoi ses parents et lui-même ont été si horrifiés de l'apprendre. Pour moi, ça le concernait lui (l'oncle) avant tout. En vrai, avoir un déserteur dans sa famille semble une vraie plaie et Thesar va récolter beaucoup d'ennuis à cause de ça. L'histoire n'est pas hyper passionnante, par contre. Le livre est très court donc ça se lit plutôt bien mais il ne faut pas s'attendre à beaucoup de rebondissements. Il faut dire que l'ambiance nous englue totalement et même quand il se passe quelque chose, difficile de sortir de la torpeur. C'est surtout intéressant pour le contexte politique.

    Laitier de nuit – Andreï Kourkov : :ko: C'est pas la première fois que je me demande ce que cet auteur (et souvent les auteurs issus des pays de l'ex URSS) ont bu mais franchement, c'est très fun et ça change tellement de ce qu'on voit partout !

    Les lits en diagonale – Anne Icart : sûrement un livre que je n'aurais pas lu si l'autrice n'avait pas un nom de famille en I mais je suis content de l'avoir découvert. C'est une lecture vraiment très rapide et que je vais bientôt oublier mais c'était plutôt intéressant d'avoir le ressenti d'une soeur sur l'autisme de son frère (quand bien même je suis souvent partagé sur les témoignages de proches qui ont parfois tendance à s'apitoyer un max sur leur sort qui est quand même souvent plus enviable que celui du proche en question. En même temps il y a souvent plus de "proches de personne atteinte de X" que de "personnes atteintes de X" donc ça doit parler à plus de monde... ça n'est pas vraiment le sujet Elann, hein ? Oui c'est vrai...) Certaines des anecdotes nous donnent un véritable aperçu de ce que peut vivre une personne autiste, ce qui est plutôt cool (et on retrouve cette question de la réalité, tout ça). C'était plutôt intéressant dans ces moments mais franchement, la vie de l'autrice ne m'a pas semblé hyper passionnante.

    Enterrez-moi sous le carrelage – Pavel Sanaïev : quand on parle d'auteurs soviétiques totalement barrés en voilà un autre. C'est l'histoire de Sacha qui nous raconte sa vie auprès de ses grands-parents mais surtout auprès de sa grand-mère qui est juste complètement folle. Elle passe son temps à insulter plus que copieusement tout le monde, petit fils inclus. C'est assez surprenant au début mais on s'y fait quand même... Le petit garçon est tout le temps malade et c'est la raison principale pour laquelle il vit avec ses grands-parents plutôt qu'avec sa mère. Dans ces moments, la grand-mère devient si douce qu'on se demande si on a rêvé les insultes de la page précédente... C'est assez difficile de se faire un avis sur elle tant elle est à la fois horrible mais aussi pleine d'amour et de dévotion pour son petit fils. C'est un peu la même chose pour le grand-père qui passe son temps à fuir mais se refuse quand même à les abandonner et les aime très fort au fond. Le livre se lit étonnamment vite et j'ai l'impression qu'il ne raconte pas grand-chose mais je l'ai quand même aimé, surtout pour ses personnages que j'ai parfois détestés mais qui sont finalement très complexes.


    Enfin ! Si je le faisais plus régulièrement, ça m'éviterait de passer des heures à écrire tout ça toutes les deux/trois semaines ^^.
    En ce moment, je lis le grand Meaulnes (sporadiquement vu que c'est sur mon téléphone et que je le réserve à des moments de creux ou je n'ai pas d'autres bouquins) et je traîne jusqu'ici et pas au-delà alors que j'aime beaucoup mais j'ai trop peur de l'abîmer en le sortant de chez moi donc je commence sans cesse des livres dans les transports/au boulot que je finis finalement avant lui ^^. Et je vais sûrement bientôt commencer ma lecture en anglais de février !
    Bonnes lectures :) .

  • Anouchka

    Enfileur de mots

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    #157 19 Février 2017 20:41:26

    J'ai lu La promesse de l'aube il y a trèèèès longtemps, en lecture imposée. Je crois avoir trouvé cette lecture intéressante, mais je ne me souviens plus trop.
    J'ai beaucoup aimé le manga Orange et ai lu l'intégralité de la série.
    J'ai également lu Le grand Meaulnes et compte le relire prochainement. Je l'avais adoré! Qu'en penses-tu?
    Bonnes lectures!
  • Elann

    Lecteur en pantoufles

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    #158 05 Mars 2017 15:38:06

    Anouchka : je pense que je continuerai à lire orange si j'en ai l'occasion, c'était sympa.
    Je n'ai pas tellement avancé dans le grand Meaulnes (j'ai lu environ un tiers) mais j'aime plutôt bien sans trouver ma lecture extraordinaire (pour le moment !)

    Quelques nouvelles lectures !

    Forbidden – Tabitha Suzuma : ma lecture en anglais du mois de février et encore une excellente lecture ! J'ai beaucoup entendu parler de ce livre comme l'histoire bouleversante d'un amour interdit. Il faut savoir que je n'ai strictement rien contre l'inceste consentant, ça ne me dégoûte pas, je ne trouve pas ça anormal et rien de tout ce qu'on peut entendre habituellement. Du coup, c'est vrai que je n'ai pas vu en cette histoire beaucoup plus qu'une histoire d'amour (tragique) classique et dans ce sens, les événements ne sont pas tellement surprenants. Ce qui m'a marqué en revanche, c'est Lochan. Parce que Lochan est un jeune homme qui a de gros problèmes pour s'exprimer/agir en société et ça me parle beaucoup. Il n'est pas juste un adolescent/jeune adulte un peu introverti et timide qui va se révéler au monde et après tout ira mieux, c'est plus compliqué que cela ! J'ai été vraiment touché par ce personnage, c'est d'autant plus dur de faire face à tout ce qui lui arrive... :/ La phrase qui résume tout : "Why is that such a crime?" A ne pas lire dans une période de déprime, ça c'est clair, mais à lire quand même, je pense !

    Jusqu'ici et pas au-delà – Joachim Meyerhoff : enfin ! Un livre plutôt sympa composé d'anecdotes qui se déroulent essentiellement dans la jeunesse de l'auteur. Le plus original est le cadre puisque l'auteur et sa famille vivent au coeur d'un hôpital psychiatrique pour enfants dont le père est le directeur. Le petit Joachim grandit donc bercé par les cris des pensionnaires pendant la nuit, au milieu d'une famille un peu spéciale elle aussi. J'aurais aimé peut-être plus d'approfondissements en particulier sur l'hyperactivité de Joachim ainsi que la vie de ses frères et de ses parents. J'ai du mal à avoir un avis sur ce livre, l'auteur nous a livrés quelques éléments de sa vie et puis... voilà :D .

    Libre, seul et assoupi – Romain Monnery : assez bof. Le personnage principal est antipathique même si l'imaginer avec la tête toute mimi de Romain Monnery aide un peu :D . L'histoire est celle d'un tas de gens, j'en suis sûr mais ça n'a pas suffi à me convaincre.

    "Femme, réveille-toi !" : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne – Olympe de Gouges : livre qui a réussi la prouesse de m'énerver et m'ennuyer en même temps ^^. Rien de plus à dire que ce que j'ai dit sur bbm : les idées de base sont bonnes et importantes (égalité entre les genres, fin de l'esclavage) mais encore tellement ancrées dans leur siècle que ça leur nuit complètement ("créons des hôpitaux pour femmes ! Mais que pour les (ex) riches, hein"... euh...), je n'ai pas réussi à passer au-dessus ! J'ai aussi trouvé tous les textes emprunts d'une telle arrogance que j'ai eu du mal à terminer !

    L'indivision – Zidrou et Benoît Springer : pourquoi j'ai lu cette BD ? Parce que quelques jours après avoir fini forbidden, tomber sur une BD qui parle également d'inceste, c'était rigolo. Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé, ni les dessins, ni les personnages aux caractères super nazes, ni leur histoire. En fait, j'ai trouvé le tout assez vide, il ne se passe rien, en même temps 64 pages, ça ne laisse pas beaucoup le temps de s'étaler... C'est vraiment dommage !

    Mauvais genre – Chloé Cruchaudet, Fabrice Virgili et Danièle Voldman : encore un gros mouais. Intéressant pour le témoignage historique (apprendre que des soldats se sont travestis pour échapper au sort réservé aux déserteurs), intéressant parce que Paul n'a peut-être plus tellement envie de revenir à son ancien rôle après avoir connu sa vie en tant que Suzanne (je ne pense pas qu'il soit transgenre pour autant mais si je me trompe, navré si j'utilise le mauvais prénom/pronom). Mais c'est un peu tout. Paul est très antipathique, méchant, profiteur. Sa femme est beaucoup plus sympa mais malheureusement, on la voit sous l'angle de Paul donc elle a surtout l'air d'une chieuse. C'est plus difficile d'apprécier la BD quand on trouve le personnage principal insupportable (et à raison, aucun doute là-dessus !)

    En ce moment, je lis l'éternité de l'instant de Zoé Valdès pour mon challenge ABC et le livre en anglais du mois qui représente à mon avis la meilleure idée du monde : Peter Darling.

    Bonnes lectures :) .

  • Elann

    Lecteur en pantoufles

    Hors ligne

    #159 20 Mars 2017 19:12:13

    Bonjour !

    Je n'ai vraiment rien à dire de plus que ce que j'ai déjà écrit sur bbm pour les BD que j'ai lues donc voici les liens :
    Orange, tome 2 – Ichigo Takano
    Le chat du rabbin, tome 1 : la Bar-Mitsva – Joann Sfar
    Le chat du rabbin, tome 2 : le Malka des lions – Joann Sfar
    Le chat du rabbin, tome 3 : l'exode – Joann Sfar
    Zizi chauve-souris, tome 1 : cheveux rester – Lewis Trondheim et Guillaume Bianco
    Ça n’a pas l’air d’aller du tout ! ou comment les crises de panique me sont tombées dessus – Olivia Hagimont
    Justin – Gauthier
    Projet 17 mai, tome 2 : dessins contre les LGBTphobies – Collectif

    Ensuite !
    Peter Darling – Austin Chant : en fait, je n'ai rien à dire de plus que sur bbm non plus :D . Je trouve l'idée que Peter Pan soit un garçon trans absolument géniale. Je trouve les personnages tous intéressants et hyper bien campés. Je trouve la fin géniale. En fait, c'était super, c'était génial. Que cette histoire existe me semble maintenant une évidence mais franchement chapeau l'auteur !

    L'éternité de l'instant – Zoé Valdés : le résumé de l'édition que j'ai lue n'est pas du tout tourné de la même façon que celui de bbm (celui de bbm est aussi bien spoilant, d'ailleurs), ce qui m'a un peu dérouté quand j'ai commencé ce livre puisqu'il avait l'air de raconter une toute autre histoire. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé la première partie de ce récit (celle auquelle je ne m'attendais pas), elle est très poétique, très immersive, je me suis vraiment senti plongé dans la Chine plutôt traditionnelle de la fin du XIXème siècle. J'ai eu l'impression de lire un conte et c'était plutôt agréable. Malheureusement, environ à la moitié, le récit change de narration et de temporalité. Soudainement, on n'est plus du tout face à un récit linéaire, on suit la vie actuelle de Mo Ying entrecoupée de flashbacks complètement décousus. J'étais sans cesse perdu dans la chronologie et finalement je sais qu'il est allé de la Chine à Cuba mais entre deux... je n'ai pas compris ! Il y a également quelques passages complètement oniriques que j'ai trouvés très longs (alors qu'objectivement, ils sont assez courts ^^) et auxquels je n'ai rien compris (non plus). Pour le coup, on est beaucoup moins dans un conte dans cette seconde partie, ce n'est pas forcément un mal mais ça donne une cassure vraiment étrange, un peu dommage.

    L'art de pleurer en choeur – Erling Jepsen : j'étais super content de lire de nouveau un auteur Danois mais c'était vachement bizarre comme lecture ! ^^ On suit la vie d'un jeune garçon de 11 ans au sein d'une famille complètement disfonctionnelle (et le mot est faible...). Le résumé laisse penser que ça va être mignon et un peu glauque (on nous parle d'un enfant qui se rend compte que le chiffre d'affaire de la boutique familiale augmente après chaque enterrement où son père fait une oraison, ce qui lui donne envie de provoquer plus d'enterrements...) En fait, c'est malsain et beaucoup glauque :p . Le père de famille est un être absolument exécrable, il viole sa fille de façon plutôt régulière, maltraite (au moins verbalement, sûrement physiquement mais je ne sais plus) sa femme et bat ses enfants. Et ce que je trouve pire, c'est que le gosse qu'on suit est totalement obnubilé par son père et est persuadé qu'il fait tout au mieux et que c'est sa mère et sa soeur qui le comprennent pas et font tout pour embêter son pauvre père... Apparemment, dans la suite, le gosse n'est plus un gosse et il s'est bien rendu compte que son père était quelqu'un de... mauvais, donc je vais peut-être tenter parce qu'en vrai, le style est vraiment plaisant à lire.

    Alex – Pierre Lemaître : j'entends tellement de bien de cet auteur partout que ça m'a rendu curieux ! Et j'ai plutôt bien aimé. Pas plus que ça l'histoire même si je trouve la construction fort originale avec trois phases bien marquées qui sont amenées par des rebondissements auxquels ont ne s'attend pas (enfin, si on a lu le résumé, on s'attend quand même à beaucoup de choses -__-). Ce sont surtout les personnages qui m'ont plu. J'ai beaucoup aimé le commandant Verhoeven et Louis (il s'appelle Louis ? J'ai comme un doute :D ) surtout. J'ai très envie de les découvrir dans d'autres circonstances (mais pas forcément dans des enquêtes, en fait ^^).

    La cité des livres qui rêvent – Walter Moers : lecture faite suite au conseil d'une amie et à l'incitation à suivre ce conseil de Drei-M :D . Et honnêtement, c'était un super conseil ! Parce que ce livre est vraiment énorme ! L'univers qui tourne presque exclusivement autour des livres est absolument génial, on a l'impression d'un foisonnement constant de trouvailles en tous genres. Le personnage principal est vraiment cool à suivre mais ceux qu'il rencontre encore plus. C'est un livre qui donne envie de lire et écrire dix fois plus, rien que ça, c'est super ! Pour ne rien gâcher, le livre est parsemé de dessins (de l'auteur lui-même, il me semble) que j'ai trouvés très beaux et leur style est vraiment adapté au récit. Une expérience de lecture à part entière que je vous conseille de vivre ! (Même s'il est assez dur à acheter apparemment... Vive les médiathèques ^^.)

    La terre qui penche – Carole Martinez : un livre tout à fait spécial... Le style est très travaillé, poétique, parfois chantant et souvent lyrique lorsqu'on est du point de vue de la vieille âme. Lyrisme qui m'a parfois ennuyé et quelques jours après avoir fini cette lecture, je me demande vraiment à quoi servaient ces intermèdes. Suivre à la fois la petite fille et son âme par-delà la mort donne une dimension un peu éternelle au récit et donne du recul sur ce qui se passe en 1360/1361 mais bon... (en voilà un argument ^^). L'eau et surtout la Loue tient une place très importante dans le récit et en fait, en tant que lecteur, j'ai vraiment ressenti l'impression d'être ballotté dans les rapides de cette rivière. L'autrice nous mène par le bout du nez tout au long du récit, parfois c'est doux, poétique, tranquille mais parfois c'est aussi vachement mouvementé. De ce point de vue, c'est carrément réussi et vraiment bien joué de la part de l'autrice ! Malheureusement, je me suis quand même un peu ennuyé à certains moments, pendant les passages de la vieille âme comme je le disais plus haut. Mais rien que pour l'époque, ça vaut vraiment le coup d'être découvert parce que des histoires qui se passent au Moyen Âge, c'est vraiment pas courant (ou alors je ne lis pas les bons livres :D ) !

    Voilà pour mes dernières lectures !
    En ce moment, je lis 22/11/63 (et je vais en avoir pour un moment :D ) et le portrait de Dorian Gray (que j'ai bientôt fini) !
    Bonnes lectures :) .

  • Elann

    Lecteur en pantoufles

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    #160 16 Avril 2017 14:43:30

    Je me déprime à prendre tant de retard ! Heureusement que j'essaie de mettre quelques mots sur mon avis à chaud sur bbm après chaque lecture parce que ça devient difficile de parler de livres qui commencent à dater (en même temps, c'est un moyen de savoir s'ils m'ont marqué !)

    Fin mars, donc :
    Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde : un classique qu'il me tardait de lire et je suis bien content de l'avoir fait ! Je connaissais déjà vaguement l'histoire mais je l'ai plutôt appréciée alors même qu'elle m'a fait penser à la peau de chagrin que j'ai détesté il y a plusieurs années (et j'ai peut-être tort, il faudrait que je le relise). Beaucoup des paroles des personnages sont aujourd'hui des citations bien connues et c'est vrai que suivre certains de ces échanges truculents est assez jouissif. Néanmoins, j'ai été pas mal refroidi par certaines des idées misogynes, sexistes ou juste inutilement méchantes et pédantes de Lord Henry que j'assimile clairement à l'auteur. Parfois, on perd le fond au profit de la forme aussi, ce qui est (sûrement) une critique d'une certaine partie de la population londonienne à cette époque mais c'est parfois un peu lassant. Je n'ai pas particulièrement apprécié le personnage de Dorian que je n'ai pas vraiment compris et qui fait, on va pas se le cacher, n'importe quoi. J'ai plutôt aimé tous les sujets évoqués par ce livre, je crois que j'aurais encore plus préféré l'analyser en classe mais ça n'est malheureusement jamais arrivé.

    Les chiots – Mario Vargas Llosa : j'avais envie de lire un auteur péruvien et Mario Vargas Llosa est sûrement le plus connu du coup, j'ai choisi un de ses livres un peu au hasard (et en fonction de ce que j'avais à disposition, évidemment) ! Les chiots est une histoire très très courte  qui se lit d'une traite mais qui n'est pas forcément évidente pour autant surtout à cause de son style ! Les dialogues sont insérés dans le texte qui ressemble à la logorrhée ininterrompue d'un enfant qui livre ses pensées mais aussi ce qu'ont pu dire d'autres personnes, et ce, sans pause. Il faut donc pas mal de concentration pour rentrer dans ce livre mais une fois qu'on a pris le pli, le style devient plus évident à suivre. Il est très en accord avec l'histoire, d'ailleurs : il roule de plus en plus vite, il est de plus en plus haletant jusqu'à la fin à laquelle on s'attend mais qui reste hyper brutale. Le livre traite surtout du complexe d'un garçon devenu adolescent puis homme qui après un accident a perdu une partie de son pénis. Complexe qui lui vient très certainement de ce qui lui renvoie la société et de ses camarades qui se moquent mais même lorsque ceux-ci passent à autre chose, Cuéllar (le personnage principal, donc) en est toujours obsédé au point de ne pas pouvoir vivre "normalement". On comprend alors l'importance des autres dans la construction de soi et surtout de l'influence qu'ils peuvent avoir sur le très long terme.

    Le témoin invisible – Carmen Posadas : un livre super intéressant sur la fin des Romanov du point de vue d'un jeune domestique qui nous parle donc aussi des conditions de vie de la population en Russie à cette époque. Il se trouve que lorsque les Romanov ont été exécutés avec leurs domestiques, un jeune marmiton y a réellement échappé et ce livre part du principe que celui-ci s'est installé en Uruguay et livre ses mémoires alors qu'il va bientôt mourir. Dans la vraie vie, ce qui est arrivé ensuite à ce marmiton n'est pas clair du coup, ce livre n'est pas un documentaire mais à ce que j'ai compris, l'autrice est hyper renseignée et a fait beaucoup de recherches sur le sujet. Difficile de savoir ce qui tient du roman ou de la véritable Histoire mais ça reste très très intéressant ! Je connaissais très mal la famille Romanov et je ne crois pas avoir déjà lu un livre qui me donne le point de vue d'un citoyen russe pendant la révolution de 1917 donc j'en ai appris beaucoup ! Au-delà de cet aspect historique, j'ai bien aimé suivre le petit Leonid et j'ai trouvé le style de l'autrice très agréable à suivre. Peut-être vais-je me pencher sur d'autres de ses livres !

    Touriste – Julien Blanc-Gras et Mademoiselle Caroline : j'ai été attiré par le résumé de cette BD dans lequel l'auteur clame son statut de simple touriste (bon, j'ai été attiré par le dessin de la dessinatrice aussi !) J'ai trouvé cette BD assez sympathique mais aussi un peu déprimante concernant l'état du monde...

    Le vicomte pourfendu – Italo Calvino : après avoir lu le baron perché  qui est le deuxième tome du cycle Nos ancêtres, j'ai décidé de lire le premier tome ! J'ai un peu moins aimé que le premier, peut-être parce qu'il est plus court et que donc, tout va plus vite. J'aime beaucoup le côté fantastique (un homme (vivant) dont le corps a été coupé en deux, un garçon qui va vivre à tout jamais dans les arbres) des livres d'Italo Calvino qui restent néanmoins très ancrés dans la réalité (j'ai découvert il y a pas longtemps l'appellation "réalisme magique" et je crois que ça rentre pile dedans). J'ai l'impression que l'idée derrière ce livre (il faut du bon et du mauvais en chacun) est un peu moins subtile que dans le tome suivant mais elle reste intéressante (surtout cette idée qu'il faut quand même du mauvais...). Je vais très certainement lire un jour ou l'autre le troisième tome !

    Cosmétique de l'ennemi – Amélie Nothomb : finissons le mois en beauté avec un livre que... j'ai détesté ! J'ai bien aimé le début parce que le type bizarre de l'aéroport avait l'air vraiment bizarre justement. Mais les révélations... C'est juste risible à mes yeux ! Et pourquoi pas "et il se réveilla en sueur dans son lit après cet horrible cauchemar" ? Malheureusement (ou heureusement...), le livre est hyper court donc si je dis que je n'aime pas la fin et les révélations, ça veut dire que je n'ai pas aimé la moitié du livre. En plus, ce n'est pas comme si le style était hyper particulier et/ou super beau... J'ai vraiment du mal à comprendre ce qui plaît autant chez Amélie Nothomb et ça me frustre beaucoup ! (J'ai quand même plutôt bien aimé stupeur et tremblements mais que ce soit cosmétique de l'ennemi ou acide sulfurique, franchement je ne comprends pas ce qu'on peut y trouver !)


    Et pour la première moitié d'avril :

    Kaleb, tome 1 – Myra Eljundir : commençons le mois en beauté avec un livre que... j'ai encore plus détesté ! :D J'ai envie de lire cette saga depuis une éternité après en avoir entendu beaucoup de bien. Il y a quelques semaines/mois, j'ai entendu jesaisplusqui dire qu'elle (je crois que c'était une booktubeuse) avait détesté et j'ai pensé qu'elle exagérait... Pas du tout ! C'est mal écrit, les personnages sont HYPER clichés ! Tous ! De bons gros clichés sexistes pour la plupart mais on a droit à tout : clichés sur les jeunes, les vieux, les drogués, les parents, les soldats... Le concept de base est intéressant. C'est super cool de créer un personnage qui a tellement d'empathie que ça en devient un pouvoir. Dommage que ce soit n'importe quoi... Ça va super vite, en trois pages, Kaleb passe du gosse (pénible) normal à l'empathe qui a tout compris à son pouvoir. Le grand méchant est vraiment un grand méchant de dessin animé. Il est psychorigide et obsédé à l'idée de tuer des empathes (ou autres types à pouvoirs). Et quand bien même les rôles s'inverseraient par la suite d'après ce que laisse présager la fin... je m'en contrefiche, ce premier tome m'a juste rebuté !

    Sans parler du chien – Connie Williams : on va se calmer en parlant de meilleurs livres ! :p Ce livre est un deuxième tome mais il est tout à fait compréhensible sans avoir lu le premier même si on manque un peu de contexte. D'ailleurs, je ne sais pas encore si le premier est lié ou se passe juste dans le même ""univers"". Ce n'est pas un livre très "facile" à lire dans le sens où il faut quand même être pas mal concentré. Il y a énormément énormément de références littéraires et à la culture anglaise qui rendent sûrement le livre encore plus intéressant, malheureusement, je n'ai pas cette culture donc je suis passé complètement à côté. Ça ne m'a pas empêché de beaucoup aimer ce livre. D'abord les personnages, évidemment notre héros mais aussi les personnages secondaires (pas trop secondaires non plus) qui sont vraiment hauts en couleurs. Les situations sont toujours complètement rocambolesques, l'état de grande fatigue et grande confusion du héros est hyper bien retranscrit, on a toujours une impression de scènes foisonnantes de détails. En fait, ce livre est hyper "bien fait" ! L'autrice fait preuve d'une très grande maîtrise et je trouve cela admirable. J'aime également beaucoup comment sont traités les voyages temporels même si c'est parfois un peu complexe à suivre.  Je pense la découvrir dans d'autres de ces livres !

    How to live 24 hours a day – Arnold Bennett : un essai d'une trentaine de pages qui se targue de nous apprendre à réellement vivre 24 heures dans une journée. J'ai bien aimé le début qui, sans être transcendant, nous fait des rappels essentiels sur le temps : tout le monde a 24 heures par jour, même si tu as gâché toutes les heures précédentes tu peux encore faire en sorte de vivre à fond la suivante, etc. Et tout ça est bien vrai, c'est peut-être même salvateur de se le rappeler de temps en temps. La suite nous donne quelques conseils pour profiter de ce temps qui m'ont laissé un peu plus froid, sûrement parce que le livre date de 1908 et ne prend donc pas en compte un tas de paramètres actuels.

    Vipère au poing – Hervé Bazin : j'avais vu le film lorsque j'étais enfant mais j'en avais pas beaucoup de souvenirs... En fait, je me rappelais que c'était une mère horrible avec ses enfants qui vivaient tous les malheurs du monde. Et peut-être que dans le film, c'était effectivement ça mais dans le livre, pas vraiment. La mère est vraiment horrible mais les enfants, et surtout le cadet que l'on suit dans cette histoire ne se laissent pas du tout faire. Ils entament une guerre féroce faite essentiellement de coups bas. Sans être réellement transporté, j'ai plutôt apprécié ce récit qui se lit vraiment vite sans accroc. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, entre la mère tyrannique (d'ailleurs je me demande qu'est-ce qui l'anime au fond pour agir ainsi), le père complètement passif face aux événements qui fuit et ne parvient pas à imposer ou même exprimer son avis (que ce soit face à sa femme ou ses enfants), le benjamin traître, l'aîné trop faible pour ses idées et le cadet frondeur, parfois méchant (et pas seulement avec sa mère) dont on ne comprend pas forcément les choix... Je pense que ce n'est pas une lecture marquante dans le long terme mais je suis content de l'avoir découverte.

    Comment faire de votre chat une star internet – Patricia Carlin et Dustin Fenstermacher : ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est plutôt sympa. :) En plus, il y a plein de photos de chats !

    Mr Gwyn – Alessandro Baricco : j'ai découvert ce livre sur la chaîne de Sophie M, du coup je l'ai directement emprunté en tombant dessus. J'ai beaucoup aimé cette histoire un peu en marge de la réalité. Il n'y a pas d'éléments fantastiques (en tout cas, je ne me souviens pas) mais j'imagine difficilement une telle histoire se dérouler dans notre monde. C'est assez beau cette histoire de portraits littéraires (et ça me donne très envie qu'on m'en fasse un aussi ! ^^), assez original aussi. Le personnage principal est un peu étrange... je l'ai beaucoup apprécié à certains moments alors que j'étais beaucoup plus sceptique à d'autres. Au fond, ça le rend beaucoup plus concret, ce qui est plutôt un bon point. J'aime vraiment bien l'univers — que je découvre — d'Alessandro Baricco et j'ai hâte de lire Novecento : un monologo !

    Le grand Meaulnes – Alain Fournier : une jolie histoire que j'ai lue sur plusieurs semaines à chaque fois que je me suis retrouvé bloqué sans autre distraction que les quelques classiques que je lis sur mon téléphone. :D J'aime bien ce contexte assez "vieille France" avec ces jeunes hommes qui préparent leur brevet d'instituteur dans un village de campagne, les jours de repos le jeudi passés au bord du lac avec le professeur, les voyages à vélo, en charrette ou en voiture tirée par des chevaux, tout ça tout ça... ^^ C'est un peu une histoire à la Roméo et Juliette avec cette idée que chacun des quatre (oui, une seule histoire d'amour, c'est pas assez, deux c'est mieux !) amants croit des choses qui lui fait prendre certaines (mauvaises) décisions qui entraînent des choses pire encore. Pour certains, ça finit assez bien, pour d'autre carrément pas et au milieu de tout ça, on a notre pauvre personnage principal qui est et restera bien seul alors même qu'il fait son maximum pour aider tout le monde. Je ne pense pas être marqué à tout jamais par cette histoire mais je suis content de l'avoir lu.

    Messieurs Ma, père et fils – Lao She : une lecture en demi-teinte. Je n'ai pas tellement aimé les personnages qui sont vraiment tous des caricatures et franchement pas sympathiques à part peut-être Li Zerong, Ma Wei et Kate. Il est énormément question de préjugés et de discrimination envers les Chinois, ce qui est on ne peut plus actuel et assez déprimant... Même quand les choses semblent aller mieux, en fait non parce que le racisme est profondément ancré dans les mœurs et la différence de culture semble insurmontable. Ce n'est pas vraiment un récit agréable du coup, surtout que je serais bien en peine de parler de l'intrigue.

    Insekt – Sascha Hommer : pour finir une BD hyper bizarre ! Les dessins sont bizarres, le thème est bizarre, les personnages sont bizarres mais j'ai plutôt bien aimé. Comme souvent avec les BD, je trouve que ça manque de développements surtout que là, je me suis vraiment demandé comment ce monde est né (est-il une "mutation" de notre monde ? Si oui, comment est-ce arrivé ?) Le thème abordé du rejet de la différence est assez universel mais il reste important à traiter et dans ce contexte tout particulier, il est d'autant plus intéressant.

    Fin ! Je comprends que pratiquement personne ne prenne la peine de me lire, en fait. Je ferais sûrement pareil ! :o Néanmoins, j'aime assez l'idée de noter mon ressenti pour garder une trace de mes lectures. Peut-être que je finirais par ne le faire que sur bbm, à terme... Pour l'instant, je continue essentiellement parce que j'espère toujours une certaine interaction, parce que j'aime lire ceux des autres et pour le challenge ABC ! ^^
    Bonnes lectures ! :)