#1 25 Octobre 2011 15:39:34
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Synopsis:
Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu’au jour où Vida comprend que c’est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la régio, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l’Irigoy de son enfance aux recoins secrêts de son coeur. Les vies d’oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatres personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens -conjugaux, familiaux, sociaux- pour éprouver sa liberté d’exister. Véronique Ovaldé nous emporte dans l’exploration d’un monde passé au filtre de son imaginaire. Avec Des vies d’oiseaux, elle sonde les relations qui unissent les hommes et les femmes mais en déposant, au coeur même de l’amour, la question de la liberté, laquelle ne se conquiert qu’en partant, sans se soucier d’où l’on vient ni de là où la vie nous mène.
Mon avis:
J’avais beaucoup entendu parler de cette auteur et lu beaucoup d’avis positif pour ce livre, c’est donc avec une grande impatience que j’ai lu ce livre. C’est le premier roman de cette auteur que je lis et je dois dire que je m’attendais à tout autre chose. Les quatre personnages principaux sont donc Vida, femme marié à un homme plus que prétentieux et imbue de sa personne à cause de sa fortune et qui tout au long du roman remettra en question la vie qu’elle mène avec lui et ne cessera de se souvenir d’où elle vient. C’est une femme malheureuse qui doit vivre dans l’ombre de son mari et qui se soumet à ses volontés. Taïbo est un lieutenant de police solitaire, un homme bon qui est lui aussi malheureux à cause du départ de sa compagne. Il vit très simplement et vit principalement pour son travail. Paloma, la fille de Vida, est une jeune femme blessée, qui a du surmonter beaucoup d’épreuves dès son enfance et qui va décider de partir pour mener une autre vie que celle de ses parents et surtout de sa mère. Adolfo, le compagnon de Paloma, est un jeune homme écorché , peut être le plus de tous, par son enfance et un père aussi violent qu’irresponsable et inconscient qui vit sa vie au jour le jour et profite du moindre petit bonheur. J’ai beaucoup aimé l’histoire de chaque personnage, chacun est attachant à sa façon et chacun sont à la recherche d’une seule et même chose; la soif de liberté, d’exister. Le dénouement de l’histoire en revanche m’a paru beaucoup trop prévisible et j’avais deviner depuis longtemps l’issue de l’histoire. J’ai également trouvé que le récit manquait d’action, en effet, il ne se passe pas grand chose puisqu’on nous apprend surtout le passé des personnages et leur vie au quotidien. J’attendais un peu plus de mouvements, de rebondissement de ce livre. La plume de l’auteur est fluide et poétique, peut être un peu trop poétique par moment. Je regrette le manque de rebondissement qui aurait donné un peu plus de vie à l’histoire mais je reste séduite et touché par l’histoire de ces quatre personnage blessés par la vie.
Une histoire très touchante mais qui, pour moi, ne bouge pas assez. Ce n’est pas une grosse déception mais ce n’est pas un coup de coeur non plus, j’en attendais un peu plus (peut-être trop) au vu des différents avis que j’avais lu et des compliments sur l’auteur.