Dès que sa bouche fut pleineJuliette Oury2023

L'idée de base était originale et prometteuse, mais j'ai peiné à lire ce roman (pourtant court), n'arrivant pas vraiment à accrocher aux personnages (seul Laurent sauve la mise en seconde partie) ou au style d'écriture. Quelques passages intéressants du point de vue sociétal (bien que sans originalité), noyés dans une masse qui m'a parue aussi insipide que les barres anaromatiques. Dommage !

J’ai beaucoup aimé ce roman où les codes s’inversent et où l’on ne sait plus où est l’intime et le plaisir…
Il y a un moment que je trouve dommage pour l’émancipation du personnage (car c’est tout le but du roman) mais dans l’ensemble j’ai trouvé cela très réussi !

J'aimais bien le concept de base mais je trouve qu'il n'est pas assez exploré (on ne parle jamais des enfants par exemple...) et l'histoire ne m'a vraiment pas emballé car je n'avais pas grand-chose à faire des états d'âme de Laetitia. L'écriture s'attarde sur beaucoup de détails, c'est parfois un exercice intéressant (pour décrire la nourriture par exemple) et parfois ça sonne un peu bizarre.

J'ai eu du mal à me mettre dedans. Pourtant le récit avait tout pour être intéressant. Laeticia et son développement était bien traité mais trainer trop en longueur. Cependant, la fin m'a satisfaite car c'est ce que j'attendais pour l'héroïne. Je le conseil quand même pour la réflexion sur nos normes sociales et la place du sexe dans notre vie.

Le pitch était intéressant : une société dans laquelle on ne mange que des barres sustentives sans goût, mais on s'invite pour coucher ensemble : le sexe a remplacé le repas.
Certes, c'est bien vu et l'auteure transforme chaque situation à l'avenant.
Bien sûr, ceux qui cuisine et mange des aliments sont mal vu.
Mais c'est un exercice de style et le récit ne m'a pas emporté.
Tant pis.