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Comédie en un acte et en vers, représentée le 28 mai 1660, au théâtre du Petit-Bourbon. Alors que la jeune Célie a d’abord été fiancée à Lélie, son père, Gorgibus, bon bourgeois de Paris, entend la marier à Valère, le fils de Villebrequin, dont les biens sont plus considérables. Célie se désespère et, en s’évanouissant, laisse tomber un portrait de Lélie. Sganarelle survient et aide à transporter la jeune fille chez elle ; mais sa femme, qui a aperçu la scène de sa fenêtre, pense qu’il la trompe. Elle sort, ramasse et contemple le portrait, ce qui laisse croire à Sganarelle, de retour, qu’elle a un amant. Lélie revient, s’étonne de voir son portrait entre les mains de Sganarelle, alors que Sganarelle s’irrite contre lui, car il le croit amant de sa femme. Lélie, pour sa part, pense que sa bien aimée est mariée à Sganarelle et il est sur le point de se trouver mal quand la femme de Sganarelle l’invite à entrer chez elle pour se remettre. Sganarelle a observé la scène ; il y voit la preuve de son infortune et se lamente en compagnie de Célie, victime de la même mésaventure. Sganarelle prononce un long monologue qui traduit ses hésitations à agir, car il est tantôt animé par son courroux et son désir de vengeance, tantôt paralysé par la crainte d’être battu. Il recherche Lélie, le menace de son épée, mais prend peur dès que celui-ci se retourne, prétend que ses armes ne sont qu’un déguisement, et doit se donner des soufflets pour s’exciter. Heureusement, une suivante qui a tout vu dissipe les quiproquos et tout rentre dans l’ordre.