[suivi lecture] marmeline

 
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #261 08 Novembre 2015 20:04:21

    Merci neko ! =D

    Du coup, j'ai passablement négligé le challenge Dumas... oops
    Ce sera pour l'an prochain, promis !
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #262 08 Novembre 2015 20:43:58

    Je note ton U (c'est ma lettre maudite :S )

    Bonne lecture !
  • nanet

    Doctelecteur

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    #263 10 Novembre 2015 11:15:21

    @ My', c'est la lettre maudite de nombreux lecteurs ^^

    @ Marmeline, challenge Dumas :sifflote: il me semble que j'avais évoqué la possibilité d'y participer... :'S

    Bonnes lectures.
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #264 17 Novembre 2015 10:53:01

    Ah, les tentations de challenges...
    Dans le même genre, je me suis désinscrite d'un MOOC parce que mon emploi du temps est tellement plein que ça aurait juste été frustrant de recevoir les notifications de mise en lignes des nouveaux chapitres sans avoir même un instant pour aller regarder leur contenu. :( Quitte à avoir 3 minutes, je préfère encore lâcher mon ordi et bouquiner ou tricoter un peu.

    J'ai donc terminé Le ministère de la douleur, de Dubravka Ugresic (traduit du serbo-croate par Janine Matillon avec la participation de Mireille Robin). Livre pris par hasard à la bibliothèque pour l'initiale de son auteur, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, car contrairement à mes habitudes je ne l'ai même pas feuilleté avant de l'emprunter. Il s'avère que c'est une lecture intéressante dans le contexte actuel d'afflux de réfugiés syriens et autres en Europe, puisqu'il est question d'exilés de l'ancienne Yougoslavie aux Pays-Bas quelques années après la guerre qui a fait éclater leur pays. C'est un roman qui interroge sur la perte des repères quand on se retrouve confronté à la disparition de l'endroit et même de la culture où on a grandi. Il y est question de langue(s), beaucoup (ce qui m'a aussi interpellée puisque c'est mon métier), de la littérature, de tout ce qui constitue une culture, et en fin de compte c'est l'identité qui est en jeu. Qui est-on quand on se retrouve dans un pays étranger, mais qu'on ne peut plus parler de son pays d'origine parce qu'il a explosé et que même entre ex-compatriotes on constate tant de différences (qui existaient avant, pourtant) ? Qui est-on quand on retourne dans son ancien chez-soi et que tout a changé ? Comment vivre après un conflit meurtrier ? La narratrice a bien du mal à trouver sa place dans tout ça.
    J'ai trouvé que le récit était parfois un peu fouillis, mais après tout c'est le reflet de l'état d'esprit des protagonistes. En fait, l'écriture elle-même m'a paru faire partie intégrante de ce chamboulement intérieur, avec de grandes envolées qui essoufflent rien qu'à les imaginer lues à haute voix.
    Bref, j'ai bien aimé sortir de mes sentiers battus habituels avec ce roman réaliste et très poignant.

    Une petite citation, pour le plaisir:

    Mais ils ne savaient pas trop par quel bout prendre leur ex-patrie. Ils prononçaient les mots Croatie et Bosnie avec la plus grande prudence. Celui de Yougoslavie, qui désignait maintenant la Serbie et le Monténégro, avait du mal à sortir de leur bouche. [...] La Yougoslavie, le pays où ils étaient nés et d'où ils étaient venus, n'existait plus. Pour contourner le problème, ils contractaient son nom en Yougo [...]. Les habitants de ce pays qui n'existait plus étaient ainsi devenus les Yougos, ou tout simplement, les nôtres. La langue qu'ils parlaient, si ce n'était pas le slovène, le macédonien ou l'albanais, était la nôtre, ou, à l'occasion, notre langue.

    Dernière modification par marmeline (29 Novembre 2015 14:43:36)

  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #265 23 Novembre 2015 16:57:10

    Encore une lecture pour l'ABC : Une odeur de soufre de Diana Gabaldon (traduit de l'anglais par Philippe Safavi).
    Changement total de style et d'époque ! J'ai bien aimé, c'était assez léger à mon goût - et surtout compatible avec mon emploi du temps très charrette, ces trois nouvelles se sont lues très vite. Je n'ai pas trop vu le côté « sulfureux », au sens fantastique du terme - quelques vagues évocations pour planter le décor, un ou deux événements un peu difficiles à expliquer, mais le récit est quand même bien ancré dans la réalité du XVIIIe siècle et dans la résolution d'énigmes somme toute policières.
    Il est plus que probable que j'aie loupé le sens profond de certaines allusions à la série Le chardon et le tartan, en même temps ces références n'étaient pas indispensables pour suivre le fil de l'histoire, il m'a semblé que c'était plus des clins d'œil aux lecteurs de la saga pour leur rappeler que c'était bien du même Lord John Grey qu'il s'agissait, mais qu'il était résolument éloigné de la famille Fraser (pour l'instant en tout cas).
    Bref, ça pourrait presque me donner envie de me lancer dans la grande saga, on ne sait jamais. Ce serait un auteur en G tout trouvé pour mon prochain ABC...
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #266 29 Novembre 2015 14:34:17

    Avant-dernière lecture de mon ABC2015 : Maman, je veux pas devenir empereur, de Françoise Xénakis.

    J'adore les biographies et les romans historiques, je me suis dit qu'il y aurait peut-être des choses intéressantes dans ce roman. Le fait est que c'est un livre original, puisque écrit sous une forme quasi-épistolaire : ce sont des extraits de lettres et des passages de journaux intimes, soi-disant "retrouvés par l'auteur". Après, l'écriture part dans tous les sens, mais en gros, c'est un roman fait pour "réhabiliter" Néron dont les successeurs se sont attachés à ternir son image pour la postérité : s'il est devenu fou, en fait, ce n'est pas totalement de sa faute, mais un peu beaucoup celle de son entourage qui l'a sans cesse manipulé. Voilà le postulat.
    Agrippine obsédée par le pouvoir qu'elle ne peut pas exercer parce qu'elle est une femme, Néron toute sa vie petit garçon qui voudrait que sa maman l'aime pour lui-même, dégoûté par les méthodes familiales - le taux de "suicides" dans cette famille hautement consanguine doit battre tous les records statistiques - qui finit par faire pareil, la lutte vaine contre le Sénat qui s'accroche à ses privilèges, la corruption endémique... Beaucoup de sexe, de meurtres plus ou moins déguisés, de complots et de complaintes avec en double refrain "c'est pas de ma faute, de toute façon je voulais pas être empereur" (côté Néron) et "c'est la faute des hommes si je n'ai pas pu être l'impératrice, moi" (version Agrippine). Le portrait de la civilisation romaine n'est pas des plus flatteurs, avec tout ça...
    J'ai trouvé que le trait était un peu trop fort, trop caricatural pour être totalement séduite, mais je dois avouer que ça m'a quand même donné envie de lire des choses plus "sérieuses" sur Néron dont j'ignorais les tentatives plus ou moins abouties de réformes sociales.
  • Felina

    Lecteur professionnel

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    #267 14 Décembre 2015 14:54:44

    Bon courage pour la fin de ton challenge ABC.
    Et bonne lecture.
  • Julie86

    Guide touristique des librairies

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    #268 15 Décembre 2015 15:23:02

    Tu entres dans la dernière ligne droite de ton ABC à ce que je vois! Bon chance et bonne lecture :)
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #269 16 Décembre 2015 11:29:27

    Merci les filles !
    Techniquement, j'ai fait le minimum : avec les deux nouvelles de Zweig que j'ai lues, j'ai plus de 50 pages, mais je vais en lire encore une ou deux autres, histoire de terminer le recueil que j'avais commencé l'an dernier. Ça me forcera à trouver un autre auteur en Z pour 2016 ! :-)
  • Drei-M

    Chercheur de mots

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    #270 16 Décembre 2015 17:36:09

    Zimmer-Bradley, si tu aimes le fantastique! (Je te le dis comme cela parce que j'ai désespéré de me retrouver avec du Zola quand je faisais ma liste ABC, et Marion Zimmer-Bradley m'a sauvée)
    Bonne lecture des "une ou deux autres" nouvelles!