#1713 16 Août 2018 07:50:57
Bonjour !
Je viens de finir
Concours pour le Paradis de Clelia Renucci, j'ai trainé un peu, il faut dire que ce n'est pas vraiment un page turner même s'il est bien...
Clelia Renucci nous transporte dans la Venise du XVIe siècle. Nous rencontrons Tintoret et Véronèse ainsi qu'une quantité de peintres moins connus. Ils vont s'affronter pour savoir lequel d'entre eux peindra le Paradis, œuvre monumentale qui sera accrochée dans la salle du conseil du Palais des Doges.
Entre les fourberies et bassesses qu'ils se prodiguent entre eux, les exigences des politiques et religieux pour que "leur" Paradis soit conforme à leurs attentes et l'Inquisition qui veille, il faudra plus de 20 ans pour voir l’œuvre achevée.
Un livre très intéressant pour les mordus de peinture et d'Histoire.
Je vais maintenant me pencher sur
L'hiver du mécontentement de Thomas B. Reverdy. J'avais lu
Les évaporés de lui et j'avais beaucoup aimé donc j'espère aussi apprécier celui-là :
<image>L’Hiver du mécontentement, c’est ainsi que le journal le Sun qualifia l’hiver 1978-1979, celui où des grèves monstrueuses paralysèrent des mois durant la Grande Bretagne. «Voici venir l’hiver de notre mécontentement», c’est aussi le premier vers que prononce Richard III dans la pièce éponyme de Shakespeare. Richard III, c’est l’histoire d’une conquête, celle du pouvoir. Et ce personnage, cet hiver-là, la jeune Candice va le jouer, dans une mise en scène exclusivement féminine. Entre deux tournées à vélo pour livrer des courriers recommandés dans un Londres de plus en plus en désordre, elle cherchera à comprendre qui est Richard III. Au théâtre Warehouse, lors d’une répétition, elle croisera une Margaret Thatcher encore méconnue, venue prendre un cours de diction, et déjà bien décidée à se hisser à la tête du pays. Cet hiverlà également, elle fera la rencontre de Jones, jeune musicien brutalement licencié et peu armé face aux changements qui s’annoncent.
Dans L’Hiver du mécontentement, Thomas B. Reverdy met en scène la fin d’une époque en même temps qu’il nous raconte la naissance d’un monde nouveau. Un monde ou l’économie devient sauvage et la politique cynique, un monde où Just do it ne servira bientôt qu’à vendre des chaussures. Bref, un monde qui est devenu le nôtre et dont on visite, en archéologue, les fondations et les fondements.