[Suivi Lectures] Aealo

Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire …

De la pure ‘’Michael Bay-D’’ !

<image> J’avoue que je peux être parfois lent à la détente avec les graphiques. Il arrive qu’il faille que j’entende parler encore et encore de l’un d’entre eux avant d’avoir envie d’y jeter un coup d’œil, à condition que le visuel me tente. Les exemples ne manquent pas…
Mais bizarrement, ça n’a pas été le cas avec Il faut flinguer Ramirez, tome 1 et 2 de Nicolas Petrimaux. Je l’ai vu passer une fois ou deux et j’ai été très vite intrigué par ce titre et par ses couvertures peu conventionnelles dans la BD.

Que raconte la bande-annonce :
Jacques Ramirez est l’exemple parfait de l’intégration des personnes handicapées dans le milieu professionnel. Le fait d’être muet ne l’a pas empêché de devenir le meilleur technicien chez Robotop, le leader de l’aspiration des poussières. Ponctuel, efficace et aimable, son nom a même été avancé pour recevoir le titre d’employé de l’année (chut, ce n’est encore qu’une rumeur). Par contre, le cartel mexicain de la drogue l’a dans le collimateur et un contrat court sur sa tête.

Bon sang! WTF! Quel uppercut !
Je ne n’en connaissais rien donc je n’en attendais rien de particulier et ce punch en pleine poire est vraiment sorti de nulle part !
Vous ne vous êtes jamais demandé si un réparateur d’aspirateur extrêmement doué ne pouvait pas cacher un tueur à gage légendaire ? Non ? Et bien Nicolas Petrimaux s’est posé la question pour vous !
<image> Ramirez est muet et semble très ‘’quelconque’’ en apparence (excepté son énorme tache de naissance en plein visage) pourtant je n’ai pu m’empêcher de m’attendrir quelque peu pour ce personnage plutôt intriguant finalement.
Le ton est multiple : à la fois très drôle dans l’ensemble, intelligent par ses vannes, très ‘’action alimentée au napalm’’ par son scénario, avec des teintes de policier. Le tout mélangé dans une histoire en apparence bordélique (mais seulement en apparence).
J’ai un coup de cœur tout particulier pour ses visuels très cinématographiques ! Certains seraient vraiment dignes du grand écran ! Les planches, par leurs couleurs et leurs angles, sont de pures merveilles qui font plus que participer à l’ambiance de la lecture : elles en sont la pleine identité !
Bref cette BD est purement et simplement géniale ! De la dynamite ! (oui c’est une expression vieillotte mais je ne sais pas si je pourrais mieux la résumer ! )
Vous vous demandez pourquoi il faut flinguer Ramirez ? Je vous laisse le découvrir par vous-même !
Je vous recommande également le site internet de cette BD et sa FAQ qui pour nous dire quand sortira le tome 3, nous apprend que ‘’l’auteur ne travaille que les jours pairs et mets en moyenne 3 litres d’eau pour réaliser 1/5 d’une planche de BD. Sachant que la pagination de l’acte 3 sera proportionnellement accrue de X-1/[192/144]x [le nombre de mètres qui sépare sa chaise de bureau de la cuisine.] et que 2021 sera chômé, vous pourrez déterminer une date de sortie approximative.’’
Un véritable coup de cœur sur lequel j'aurais tellement envie d'en dire plus mais je ne peux pas ! :D

Il était une fois les contes

<image> Je ne sais plus où j’avais entendu parler de Le conte des contes de Giambattista Basile. Il me semble que c’était un livre évoqué par un des libraires de La Grande Librairie.

Il était une fois…
Tout commence comme dans une histoire pour enfants, une jeune fille attend son prince charmant, un roi veuf cherche une nouvelle épouse qui pourrait être bonne avec sa fille... Mais, contrairement aux versions ultérieures et édulcorées des contes populaires retranscrits par Charles Perrault ou les frères Grimm, Giambattista Basile donne en napolitain des récits jubilatoires, fleuris, autrement plus crus et de vigueur érotique.

Je ne suis pas particulièrement un amoureux des contes mais j’étais curieux de lire des contes qui, sans retourner ‘’aux origines’’, sont bien plus vieux encore que ceux de Grimm ou de Perrault (si j’ai bien compris).
Bien que la lecture n’ait pas été désagréable, c’était même sympathique et ça passait plutôt bien, j’ai quand même été plutôt décontenancé par les structures des récits.
En effet, les histoires possèdent d’autres ‘’structures scénaristiques’’ que celles auxquelles nous sommes habitués. Il peut arriver qu’on bascule d’un ‘’objectif’’ à un autre, ou encore que l’histoire a tout pour être terminée mais qu’un morceau d’histoire soit venu s’y ajouter sans raison apparente. Bref, ces structures en apparence anarchiques sont très déroutantes mais pas inintéressantes. Surtout si on a en tête Perrault ou Grimm en les lisant.
Malheureusement, ces structures bizarres font que je dois avouer que de cette lecture, il ne me restera pas grand-chose d’ici peu de temps… :goutte:
Alors, à moins d'être passionné de contes, autant passer son chemin...

Uchronie intelligente

Je te le dis : un Etat ne vaut que ce que vaut son chef.

<image> Philip K. Dick fait partie de ces auteurs dont la réputation dépasse le secteur littéraire tant il a été influent, en témoigne par exemple le nombre d’adaptations de ses œuvres au cinéma. Du coup, il faisait partie de ces auteurs que je souhaitais découvrir cette année. Mais comme toujours avec ce genre d’auteurs : Par où commencer ?
C’est là que le BC de juillet a choisi pour moi : ce serait donc Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick.
Sans rien en avoir relu (pas même le quatrième de couverture), je me suis lancé !

Après consultation du Yi-King, il semblerait que :
En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l'axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie â l'est des Etats-Unis, l'ouest avait été attribué aux japonais. Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons. Ils avaient apporté avec eux l'usage du Yi-King, le livre des transformations du célèbre oracle chinois dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Pourtant, dans cette nouvelle civilisation une rumeur étrange vint à circuler. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de science-fiction, aurait écrit un ouvrage racontant la victoire des alliés en 1945...

Je commencerai par le début : Philip K. Dick fait visiblement partie de ces auteurs qui ne plairont pas à tout le monde j’ai l’impression… En tout cas si j’en juge d’après ce livre.
Il possède une plume très particulière. En apparence simple, elle est basée énormément sur les détails et la subtilité. Il est donc crucial d’être concentré lorsqu’on le lit. Ce n’est pas une lecture légère, elle ne prend pas le lectorat pour un imbécile (bien au contraire) mais elle attend de ce dernier d’abord une attention particulière pour capter les éléments importants, et ensuite des références (ici historiques notamment), afin de profiter au mieux du voyage littéraire.
J’ai beaucoup aimé aussi ses ‘’transitions de personnages’’ car au sein des chapitres on change plusieurs fois de personnages et donc de point de vue. Mais pour nous montrer qu’il ‘’reste dans un même cadre’’, la fin du dernier paragraphe d’un passage d’un personnage coïncide souvent avec le début du passage du personnage suivant. Par exemple, me paragraphe se termine avec un personnage qui se pose sur une chaise, le paragraphe suivant débute avec l'autre personnage qui se lève.
En bref, c’est intelligent, c’est subtil mais c’est plutôt exigeant.
Mais Philip K. Dick semble être aux antipodes des auteurs qui ‘’prennent le lecteur par la main pour tout lui expliquer directement’’.

En effet, on ne va pas avoir droit à une belle explication posée du monde dans lequel on met les pieds. Au contraire, on débarque dans des quotidiens de personnes qu’on apprend à connaître petit à petit à travers leurs pensées, leurs actions, leurs attitude, leurs choix, leurs relations.
Ainsi morceaux par morceaux, chacun des profils va se dessiner et on va d’abord cerner les contours de ce qui fait nos guides dans ce monde parallèle, puis les choses vont se préciser pour nous permettre de nous positionner par rapport à eux mais surtout par rapport à ce fameux monde qu’on découvre.

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C’est là que commence une part des subtilités de ce livre. On va finir par se rendre compte qu’avec ces personnages on a une vision d’ensemble des différentes classes sociales, du fonctionnement de l’économie, de positions politiques ‘’hors nazisme brut’’, des avancées technologiques ou non… et même de la situation mondiale globale !
Tout cela sans jamais en donner la moindre explication directe.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nous découvrons ce monde à travers des quotidiens !
En effet, Philip K. Dick ne fait pas un foin de son sujet principal. Oui son sujet principal est ‘’le monde si le nazisme avait gagné la guerre’’. Mais il n’en fait pas un événement historique plus important que les autres. Au même titre que la victoire des Alliés ne nous obsède pas à longueurs de temps dans notre quotidien : c’est un événement historique qui comme tous les autres nous même au moment présent. Et bien, de cette victoire nazi, il en fait de même ici, c’est un événement qui n’obsède pas au quotidien (dans une certaine mesure mais j’y reviendrai) mais qui a simplement mené au moment que les personnages vivent à notre lecture.
Et dans la forme comme dans le fond, je trouve ça très bien vu de sa part.

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Il a pensé à un tas de choses pour cet univers, un tas de nuances et de détails. C’en est impressionnant !
Le fait que le Japon ayant obtenu la face ouest des États-Unis et étant un des vainqueurs de la guerre, ils se sont installés aux États-Unis avec une bonne part de leurs mœurs, leurs codes sociaux et leurs croyances. Avec de nombreuses conséquences :
- L’américain, tel que nous nous le connaissons, n’est pas forcément le profil le plus répandu, certains d’entre eux ayant fuit.
- Les attitudes à avoir en société sont plus proches de celles des codes sociaux asiatiques.
- Les ‘’croyances’’, comme celle de l’oracle Yi king, viennent elles aussi en bonne partie d’Asie.
- L’économie tourne autour de ce que cherchent les Japonais un peu huppés (l’historicité des objets américains).
- Les transports sont en bonne partie des cyclo-pousses.
- …
Tout cela en gardant à l’idée que le Japon n’a pas adhéré complètement aux idées nazies d’où la zone neutre entre la partie japonaise et la partie allemande, d’où les tensions toujours présentes entre les deux parties, d’où les coups bas qu’ils sont capable d’intenter entre eux, d’où l’ambiance tendue avec les tentative d’espionnage et de contre-espionnage, d’où la menace atomique allemande (ici)… Ce qui n’est pas sans rappeler l’ambiance de la Guerre Froide !
La critique des régimes totalitaires n’est pas en reste lorsque meurt le Führer en place ! Là encore une très belle idée scénaristique et politique pour jeter un pavé dans la mare

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Par contre, la compréhension de ce titre Le Maître du Haut Château est étonnante. En effet, il n’est pas difficile d’avoir imaginé Hitler derrière ce titre. Pourtant il n’en est rien et finalement c’est encore plus drôle qu’il en soit ainsi parce qu’au final, à travers  ‘’Le poids de la sauterelle’’, l’écrivain est quand même indirectement un des éléments centraux de l’histoire.
Petite parenthèse - J’aime beaucoup l’idée des ‘’livres fictifs’’ de manière général, je trouve le principe très drôle et je dois avouer que toute l’histoire autour de ‘’Le poids de la sauterelle’’ m’a beaucoup plu ! Parenthèse fermée.
Je trouve cette idée de contre-pied historique, par l’intermédiaire d’un livre, tout à fait géniale ! Intégrer une autre Histoire dans l'Histoire ré-écrite m’a beaucoup plu mais j’ai encore plus apprécié l’idée que ce soit un genre d’élément ‘’perturbateur’’ pour la société en place!
D’ailleurs je me demande si derrière cette tentative d’assassinat de l’auteur, il n’y a pas une part de la paranoïa dont à fait preuve Dick une partie de sa vie…

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Alors oui, je suis un tantinet déçu par la fin, de même que je lui ai trouvé quelques longueurs (notamment certaines réflexions de M. Tagomi), et on y trouve aussi quelques clichés. Mais j’ai été sidéré par l’intelligence de ce livre. Lorsque je l’ai terminé j’ai pensé que c’était pas mal mais plus j’y pensais plus je prenais mesure de l’ampleur de cet ouvrage !
Je serais curieux à présent de voir la série...

Coucou par ici !

J'ai tellement de choses à rattraper sur ton suivi ! :O
Tout d'abord, j'espère que tu vas mieux !

Ton avis sur Instantanés d'Ambre ne me donne pas du tout envie de le sortir de la WL. Je le tenterai un de ces quatre mais je n'ai pas beaucoup d'espoir en ce bouquin. :goutte:

Dommage pour Les trois mousquetaires, c'est bizarre parce que vous êtes plusieurs à avoir vécu la même déception mais persi, j'avais beaucoup apprécié cette lecture.
Les éléments qui t'ont gênés ne m'ont vraiment pas frappés lors de ma lecture. Comme quoi ^_^.

Ah j'ai trop envie de découvrir Il faut flinguer Ramirez, mais ce n'est pas l'argument Michael Bay qui pourrait me convaincre. XD

Ah ben K.Dick n'est clairement pas un auteur pour moi, j'avais tenté Le maitre du haut château et j'ai compris dès les premières pages que ça n'irait pas. =D

Contente de lire que tu as globalement apprécié les nouvelles de Shirley Jackson, je te rejoins sur le fait qu'elle crée une ambiance assez dingue dans ses récits.
Mais oui, toutes les nouvelles ne se valent pas mais je trouve que c'est un bon moyen pour découvrir ses textes et son univers.

Du coup, je n'ai pas tout commenté, j'espère que tu ne m'en voudras pas ! :angel:
Tiens, je t'offre des cookies pour me faire pardonner !

A bientôt ! :)

Bonjour tout le monde,

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J'espère que vous allez bien! Que votre rentrée, quelle qu'elle soit, s'est bien déroulée! Que vos congés, si vous en avez eus, ont été porteurs et prospères au ressourcement!

De mon côté, la vie reprends lentement son cours. Par exemple, le Cercle de Lecture que j'anime a pu reprendre avec un tant soit peu de "normalité". Ça fait grand plaisir de revoir tout le monde! Je reprends peu à peu certaines activités qui me font du bien. Peu à peu je remonte la pente, donc ça fait du bien.

Petite parenthèse, je suis à jour dans mes avis, il ne me reste plus qu'à les mettre ici (de manière ni trop rapide ni trop encombrante! :sifflote:). Fin de la parenthèse. :angel:

Par contre, je viens de me rendre compte que je n'avais plus fait de bilan depuis près d'un mois! :goutte: Je constate surtout que ce n'est pas un hasard car je n'ai pas beaucoup lu depuis... Pas de véritable panne de lecture mais depuis le mois d'août je ne sais pas... :chaispas: mon rythme de lecture a subitement freiné des 4 fers et depuis j'ai un élan beaucoup moins spontané vers la lecture... Alors certes, la période que je traverse est un peu particulière mais ça n'explique pas ce ralentissement... :goutte:
Et ce n'est même pas que mes lectures ne me plaisent pas, d'autant que ce sont des lectures qui me faisaient grande envie.
Ce ralentissement se dissipera bien à un moment pour revenir à mon rythme habituel... Je l'espère en tout cas car je n'en ai pas l'habitude... :grat:
Mais vous allez faire le constat par vous même... :D

LES PAGES TOURNÉES...

J'ai lu le dernier tome de la saga Le jour où, Le jour où le bonheur est là ! qui fut une lecture plaisante bien que plus maladroite que ses prédécesseurs. Mais surtout, je me suis enfin confronté à Mathias Malzieu et à son fameux La Mécanique du cœur, lecture qui sans être désagréable fut plutôt "compliquée"... Mais j'y reviendrai dans mon avis! Parce que à l'inverse, terminer Middlewest, tome 3 et ainsi boucler la saga fut vraiment plaisant!
D'ailleurs en parlant de saga, je continue dans Dune et j'ai terminé Dune (6 tomes), tome 2 : Le messie de Dune, je ne tarderai pas à passer au tome 3.
Et voilà en un mois... :angel:

LIRE AU PRÉSENT
- Au nom du Japon de Hiro Onoda : J'ai beaucoup aimé le début et je risque de la reprendre intensément une fois terminé le Barjavel.
- Jouissance Club de June Pla : Je n'y ai plus touché depuis un petit temps déjà. Mais ce genre de livre doit se lire ainsi je trouve.
- L'enchanteur de René Barjavel : Autant le début fut compliqué, autant je suis lancé!
- Le roi en jaune de Robert W. Chambers : Arrêté entre deux nouvelles donc je reprendrai pour une nouvelle ou l'autre d'ici peu.

OUI J'EN PÀL LIS

- Un jardin de sable de Earl Thompson : Oui oui, je continue… :angel:
- Karoo de Steve Tesich : Oui oui, je continue… :angel:
- Les élégies de Duino, Les sonnets à Orphée de Rainer Maria Rilke : J’avais adoré Lettres à un jeune poète
- Des diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea : Sur le conseil de ma libraire
- Bangkok Déluge de Pitchaya Sudbanthad : découverte faite en librairie
- Aux amours de Loïc Demey : J’ai adoré ces autres œuvres
- La Rivière Pourquoi de David James Duncan : Oui oui, je continue… :angel:
- Ru de Camille Leboulanger : Je suis curieux
- Sovok de Cédric Ferrand : Je suis curieux
- Gonelore de Pierre Grimbert : Très envie !
- Point de fuite de Hee-jae Kim : découverte faite en librairie
- Les contes défaits de Oscar Lalo
- Les chevaliers du Tintamarre de Raphaël Bardas : Je suis curieux
- Le Dîner de Herman Koch : Merci à @Mange-Nuages ;)
- Circé de Madeline Miller : No comment…
- Lune sanglante de James Ellroy
- Un tueur sur la route de James Ellroy
- Drive de James Sallis
- L'ami imaginaire de Stephen Chbosky : découverte faite en librairie

LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!

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Et vous, comment ça va?

Salut Grominou,

Je t'avoue que ce livre-là, je ne le connais pour ainsi dire pas  car j'en ai très peu entendu parler donc je serai non seulement curieux d'avoir ton avis dessus mais également de savoir ce que tu auras pensé de sa plume (même si j'ignore si la traduction est bien faite ou non).

Hello Miyuki-Panda!

J’espère que tu vas bien!

Ils sont vraiment vraiment rares les recueils qui parviennent à être plus ou moins égaux. Dans ce cas, ils ont souvent un nombre de nouvelles assez peu élevé, je pense notamment à certains de King qui n’en possèdent que 4 ou 5.
Les recueils de poésie c’est un peu à part en effet. ^^ J’avoue que je les juge très différemment des recueils de nouvelles. Mais c’est clair que tu en cites là deux excellents auteurs dans ce registre ! :D
Pour ce qui est de ce recueil, l’avantage c’est que ça permet une découverte sous plein d’histoire, de teintes, d’ambiance et de longueurs différentes. Je pense que je tenterai sans doute La maison hantée un jour mais ce ne sera pas pour tout de suite, j’ai beaucoup (trop ? :angel:) de lectures à faire avant. :goutte: Mais pourquoi pas… Je suivrai ton avis quand tu le liras. ^^

Je suis aussi la chaîne de L'Oli Fant et je ne me souviens plus de cette vidéo. Ça m’intéresse, j’irai voir ça.

Je te souhaite de belles lectures à toi aussi.

Hello Melody Pond!

Ça va un peu mieux, petit à petit, je te remercie.

Tu as eu bien du courage de rattraper tout sur le suivi! :goutte:
Il y en a encore quelques-uns qui vont arriver... :angel:

J'ai parlé de Instantanés d'Ambre il y a peu avec une amatrice de littérature japonaise et elle n'est pas parvenue à aller au bout de celui-là non plus... Par contre, pour Yôko Ogawa, elle recommandait Cristallisation secrète. Je me pencherai dessus si j'en ai l'occasion mais en attendant j'ai encore Parfum de glace, de la même autrice, qui attend dans ma pàl.
Du coup, je serai curieux de savoir ce que tu en auras penser de Instantanés d'Ambre lorsque tu le liras. ;)

C'est toute la beauté des livres, et qui marque encore plus durant les LC, c'est qu'ils font diverger les avis par un seul et unique contenu! :-)
Mais en ce qui concerne Les trois mousquetaires, ce n'est pas le premier classique à me faire cet effet malheureusement. :goutte:

Si je dois te rassurer sur Il faut flinguer Ramirez, c'est simplement que beaucoup de visuels sont très "cinématographiques". Et si on ajoute à ça, les flingues et les explosions, le jeu de mot avec Michael Bay était tout trouvé! :sifflote:

Ah mais je comprends complètement pour K.Dick! :D

Oui je trouve que le recueil de nouvelles de Shirley Jackson permet de voir plusieurs choses écrites à plusieurs époques, avec des longueurs, des ambiances et des histoires différentes. Pour une découverte, ça donne un beau panel j'ai trouvé!

Merci pour les cookies! ;)

A très vite!

Salut Catysprint,

Oui, j'avoue que dans ma démarche de vouloir rattraper mon retard dans les avis, j'ai peut-être un peu forcé la dose... :angel:

Oui, j'étais déçu d'avoir loupé la présentation de Il faut flinguer Ramirez de @Miyuki! Mais si elle vous a donné envie je e ne peux qu'en être enchanté! :D
J'achète rarement les BD aussi, sauf lorsque je les ai déjà lu et qu'elles m'ont mise énormément plu (au coup de cœur ou presque). Les exceptions sont rares...
J'attendrai donc ton avis avec grand intérêt! :P

Oh mais malgré que j'ai aimé, je comprends complètement en ce qui concerne Le maître du Haut château. C'est vrai que les personnages dans sont fonctionnels plus qu'autre chose mais ce sont les positions de ces fonctions qui sont joliment joué. Du coup, moi qui suis parfois exigeant avec les personnages, ici c'est passé tout seul...
Oui! J'aime beaucoup le concept de livre fictif comme le Necronomicon, Le roi en Jaune ou encore Le Guide du voyageur galactique. Ce sont des éléments qui me fascinent toujours!

Et je te remercie de l'avoir fait sortir de ma pàl! ;) Un belle découverte!
(Je dois d'ailleurs encore essayé de placer le suivant qu'on m'a choisi! O_o)
Pour les recueils pas trop déséquilibrés, je pensais à l'un ou l'autre King. Je n'ai pas encore tenté les recueils de nouvelles de Dino Buzzatti, je n'ai lu que Le désert des Tartares.

Je tenterais bien un jour La maison hantée. Pas en priorité, mais si j'ai l'occasion un jour, pourquoi pas. :-)

En ce moment, comme tu le vois, je lis la même chose que la dernière fois... :sifflote: J'ai bientôt terminé L'enchanteur et la (re)découverte est agréable je dois dire. :-)

A bientôt (sans doute sur ton suivi!) ;)

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Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire …

Qui c’est qui est très gentils ? (les méchants !) Qui c’est qui est très méchants ? (les gentils !)

<image> Et pourtant Dieu sait à quel point je ne peux pas saquer Michel Fugain! :ptdr: Mais revenons-en à la lecture même si ce sera bref… Ca fait des années que j’avais entendu parler de l’histoire de Batman : White Knight de Sean Murphy alors quand elle est sortie, même dans ce format carton fragile, j’ai sauté dessus !

Qu’est-ce qu’elle a de particulier cette histoire ?
Dans un monde où Batman est allé trop loin, le Joker doit sauver Gotham !
Le Joker, ce maniaque, ce tueur, celui que l'on surnomme le Clown Prince du Crime... si Batman, le Chevalier Noir, sombre du côté obscur, pourquoi le Joker ne pourrait-il pas sortir de sa psychose et devenir le Chevalier Blanc ? C'est ce qui arrive après qu'un traitement inédit a guéri le Joker et le fait redevenir Jack Napier : un nouveau candidat à la mairie de Gotham !

Oui oui vous avez bien lu ! Une histoire qui part sur l’idée, pourtant si simple, de « Et si on inversait les rôles entre Batman et Joker ? ».
Une idée simple certes mais pourtant saugrenue !
Et bien cette trouvaille tordue est plutôt une réussite dans sa réalisation scénaristique !
D’abord, l’élément le plus difficile et le plus délicat : la bascule du Joker. Ce point trouve une explication honorable. Cet événement faisant à son tour tomber les cartes les unes après les autres, Batman se retrouve de plus en plus dans l’isolement qui devient peu à peu de la haine.
L’évolution est assez fluide et maintient une logique correcte (même si typiquement une logique de comics super-héros nous sommes d’accord).

Tout ça n’en fera pas la lecture de l’année bien loin de là ! Mais donne un divertissement plus qu’honnête, tout en proposant une vision alternative du Joker et de Batman plutôt osée et inattendue. Une jolie petite parenthèse comics efficace en somme…

Même si elle peut très bien se lire ainsi et en rester là, cette histoire comporte une suite que je tenterai de me procurer rapidement.

Et si on écartait les nuages ?

<image> Je n’avais jamais entendu parler de Matins clairs - Lettre à tous ceux qui veulent changer de vie de Pedro Correa avant que ma libraire ne me parle de son coup de cœur pour ce livre. Ce qu’elle m’en a dit a été suffisant pour faire écho en moi, à ce que je traverse en ce moment…

Contextualisons ce livre :
En novembre 2019, Pedro Correa sort de l'anonymat en prononçant un discours à l'École polytechnique de l'Université de Louvain (Belgique).
Ces mots sont immédiatement plébiscités dans le monde entier par des millions de personnes sur les réseaux sociaux et dans la presse.
Pourquoi un tel succès ? Pedro Correa, comme de nombreux contemporains, s'interroge sur le sens de sa vie. Tout semblait parfait, avec une existence professionnelle et familiale " réussie " selon les codes habituels. Pourtant le bonheur n'était pas au rendez-vous. Ce jour-là, il a raconté comment il a pris soudain conscience de son mal-être et le chemin qu'il lui a fallu parcourir pour se libérer de la tyrannie des diktats.
Pour lui, la clef du bonheur n'est pas dans la compétitivité mais plutôt dans la recherche d'une vie en accord avec soi-même. Il revient sur les raisons qui emprisonnent toute vie, les fantômes du passé, les multiples injonctions auxquelles on pense devoir obéir, et les différentes étapes pour s'émanciper des peurs et trouver un chemin de renaissance.

J’avoue que lorsque j’ai vu que la fiche classait ce livre en « développement personnel » et en « témoignage », je me suis étonné car ça ne correspondait pas vraiment à l’image que je m’en étais faite…
Après lecture, disons que je vois le côté « développement personnel » même s’il n’a pas cette prétention et que ce classement peut être trompeur sur son contenu : l’étiquette « témoignage » lui correspondant bien mieux.

Mais si on parle de la lecture...
C’est parfois très difficile de parvenir à décrire ce qu’un livre a pu vous faire ressentir…
Et ici je n’ai, en effet, pas les mots…
Cette lecture a été une bulle d’air, la sensation de m’emplir de ces mots comme on respire. Ces propos me semblait tellement logiques, tellement naturels, comme coulant de source.
A tel point que j’ai eu l’impression de lire ces mots comme s’ils avaient été les miens (mais je n’ai pas le talent de l’écriture malheureusement). Avec des idées qui pourraient sembler si simples, même si elles ne sont pas aussi simples à mettre en place car entendre et comprendre c’est une chose. Appliquer en est une autre. Mais les éléments qu’il remet en question dans nos sphères privées, dans nos codes sociaux, dans nos concepts de la société… m’ont touché en plein cœur.
Ce livre simple nous propose de « vouloir autre chose que ce qu’on nous impose ».