[Suivi Lecture] Saloria

 
  • Kurelina

    Lecteur initié

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    #11 06 Novembre 2015 14:50:10

    Felixfelicis a écrit

    J'ai aussi commencé la saga Journal d'un vampire il y a quelques années mais je me suis également arrêtée au tome 5... Elle ne m'a pas particulièrement marquée... Pas mal mais sans plus...
    La voleuse de livres par contre ça m'intéresse! :D


    Je pense exactement comme toi :) Sauf que je me suis arrêtée au tome 4 :)

    Felixfelicis a écrit

    La voleuse de livres par contre ça m'intéresse! :D


    Pareil ! Ça fait un moment que ce livre est dans ma wish-list.  Le film m'avait beaucoup touché :)

  • Momomo

    Néophyte de la lecture

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    #12 06 Novembre 2015 15:04:00

    Dans l'ensemble, j'ai aimé Prémonitions. Le premier tome était assez plat, le deuxième un peu mieux et le dernier vraiment top. L'histoire était originale et pleine de rebondissements à partir du 2ème tome en tout cas. Je sais que plusieurs personnes auraient aimé que l'histoire soit un peu plus approfondie, mais , moi, j'ai trouvé qu'elle était juste comme il fallait.
    Par contre, il y a un gros point négatif : les personnages. Je ne me suis pas attachée à eux avant la fin du 2ème tome. Pourtant, l'héroïne avait tout pour me plaire. Elle avait du caractère et était mystérieuse ! Malheureusement, L. J. Smith n'a pas su mettre cela à profit.
  • Felixfelicis

    Lecteur du dimanche

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    #13 06 Novembre 2015 15:08:25

    Kurelina a écrit

    Felixfelicis a écrit

    La voleuse de livres par contre ça m'intéresse! :D


    Pareil ! Ça fait un moment que ce livre est dans ma wish-list.  Le film m'avait beaucoup touché :)


    Je n'ai pas vu le film non plus ^^ Mais j'en entends dire beaucoup de bien :) Ca donne envie :)

  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #14 11 Novembre 2015 03:47:06

    Je vois qu'il y en a plusieurs qui sont tentés par La voleuse de livres !
    J'ai déjà terminé le 6e tome de Journal d'un vampire, de L. J. Smith. Honnêtement, je l'ai pas mal apprécié celui-lui. Oui, ça reste de la littérature jeunesse plutôt facile à lire et pas trop compliquée, mais l'auteure a finalement terminée avec les Kitsunes, les Mallachs (J'me souviens même plus comment ça s'écrit en fait) et les enfants possédés. J'en suis bien heureuse parce que les Mallachs, c'est que je trouvais qui faisait le moins de sens dans tous les derniers romans.

    J'ai apprécié qu'on se retrouve dans un univers un peu plus normal. L'auteur a joué sur les émotions des personnages plus qu'à l'habitude (il faut dire que cela fait partie de l'intrigue de ce roman, mais quand même). Je trouve que ça aussi, ça a ajouté une touche de réalisme. Découvrir une autre facette de chacun des personnages, qui existe depuis le tout début mais qui n'a pas réellement été exploité à sa juste valeur. Et on pourrait même en faire une belle analyse avec la façon dont toute la petite troupe arrive à se débarrasser de la créature, en faisant un lien de comment agir entre amis, mais je suis un peu paresseuse pour me lancer là-dedans. Si certains tomes m'ont découragés, pas celui-là.

    Petit extrait du roman. Quand je vous parlais des émotions et tout ça... :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Damon était un monstre, elle le savait : il avait tué, peut-être pas avec autant d'insouciance qu'il voulait le faire croire, mais tout de même. Il avait manipulé des gens pour son bon plaisir. Il avait haï et harcelé Stefan pendant plus d'un siècle... Cependant, elle avait aussi vu le petit garçon perdu qu'il gardait enchaîné en lui. Il l'avait aimée, elle l,avait aimé en retour. Puis il était mort.

    Et elle aimait Stefan. Désespérément, avec dévouement, indéniablement. Elle l'aimait pour avoir rejeté le monstre tapi en lui, celui qui avait conduit nombre de vampires à commettre des actes terribles. Elle aimait sa tristesse - née de son passé, de sa haine et de sa jalousie envers Damon, des choses épouvantables dont il avait été témoin. Et elle aimait l'espoir qui jaillissait toujours en lui, sa force de volonté qui lui permettait de toujours se dresser contre les ténèbres.

    Et, au-delà de tout ça, elle aimait Stefan. point. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir peur.

    Elle avait cru le connaître parfaitement, jusqu'au moindre recoin de son âme. Ce n'était plus vrai. Plus depuis que les Sentinelles lui avaient arraché ses pouvoirs, brisant leur connexion mentale, en lui rendant sa nature d,humaine ordinaire.



    Je dois maintenant retrouver un petit livre qui fait dire oui quelque part. On me l'avait donné il y a trois semaines et j'espère croiser la semaine prochaine la personne à qui je doit le remettre après l'avoir lu. En attendant de le trouver, j'entame Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë pour mon tout premier bookclub, celui de novembre. J'ai entre mes mains une édition de 1966 (parce c'est ce qu'il y avait a ma bibliothèque. Les pages ont été dorées vers le haut, mais c'est à moitié arraché. Il y a certaines pages en carton rose avec une image collée dessus (collée, oui). C'est toujours agréable d'avoir un vieux livre en bon état en sa possession.

    Dernière modification par Saloria (11 Novembre 2015 03:48:01)

  • Anouchka

    Enfileur de mots

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    #15 11 Novembre 2015 12:24:28

    J'ai adoré Les Hauts de Hurlevent et suis curieuse de savoir ce que tu en penseras.
    Bonnes lectures!
  • vuhj

    Tourneur de pages compulsif

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    #16 11 Novembre 2015 12:33:12

    Je suis aussi en train de lire Les Hauts de Hurlevent pour le book club ^^
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #17 17 Novembre 2015 22:12:12

    Petite pause dans la lecture des Hauts de Hurlevent, d'Emily Brontë. J'en suis environs au tiers et je trouve la lecture un peu pénible. Peut-être à cause du style de narration, je ne sais pas trop.

    Bref, j'ai finalement retrouvé Le livre qui fait dire oui, une oeuvre collective sur les raisons pour lesquelles le Québec devrait devenir un pays indépendant. On me l'a donné à l'unique condition de le transmettre à une autre personne par la suite (J'ai compris pourquoi en lisant la citation qui accompagne souvent le début d'un livre : "Ce film livre appartient à tout le monde, il doit circuler, comme une bouteille à la mer. Volez-le, copiez-le, distribuez-le !" - Pierre Falardeau). La personne en question à qui je doit le remettre étant déjà choisie, mais ne la connaissant pas, j'espère la voir demain soir et donc pouvoir lui remettre à ce moment-là.

    Si vous êtes Français, je vous conseille d'arrêter votre lecture de ce post maintenant, mais c'est à votre guise.
    Bref, l'idée de faire du Québec un pays me plait bien, mais n'étant pas suffisamment informée sur le sujet pour avoir une opinion réelle, je me devait de lire ce livret. En ouvrant le livre, j'ai faillit le refermer car j'y ai découvert qu'il s'agissait d'une oeuvre d'Option nationale, et je ne tient pas ce parti politique dans mon coeur. Si certains volets m'ont semblé n'être que de la propagande en apportant des arguments de piètre valeur, les premiers chapitres m'ont pourtant convaincus.

    Je ne suis pas d'accord qu'avoir notre propre pays améliorerait la situation des autochtones. Oui, il y a des failles dans le gouvernement canadien, mais je suis persuadée que le gouvernement québécois, même en possession de meilleurs moyens, ne mettrais pas d'efforts réels pour changer la situation des amérindiens. Peut-être ai-je tort, et je suis tout à fait d'accord pour dire que les Premières Nations ont besoin de meilleures ressources (Avez-vous déjà mis les pieds dans une réserve ? Moi oui, à quelques reprises. Une de mes amies a également travaillé dans l'une des réserves durant plus d'un an, temps plein. Leur situation est loin d'être belle), mais je doute qu'un gouvernement québécois en pleine possession du pouvoir y mettrais ses priorités.

    Et pour vous résumer la situation que dépeint Mme Martinova-Croteau sur les Québécois anglais : Ces derniers, lors d'élections provinciales, votent généralement pour bloquer les souverainistes, et non pour les autres enjeux. Si le Québec devient officiellement un pays, ils cesseraient de ne voter QUE Libéral pour cette raison, mais plutôt en fonction de tous les enjeux politiques qui les intéresse. (Bon, on ne parle pas de vote libéral dans le livre, mais pour de vrai, pourquoi Couillard est Premier ministre avec un gouvernement majoritaire ? Parce que les gens ont eu peur de l'indépendance quand Marois a commencé a en parler. Quand les gens votent contre un pays, ils votent Libéral) Pour en revenir aux Québécois anglais, je trouve que cet argument est un peu hypocrite. Ceux-là ne veulent pas d'un pays, donc on va faire un pays ?

    Ceci dit, les autres chapitres m'ont convaincue. On y parle d'un impact économique important malgré la péréquation, de décisions internationales que le Canada décide pour nous, et même à l'intérieur de la province. J'y ai appris que le Canada verse des fond aux universités alors que l'éducation est gérée par le provincial. Que depuis plusieurs années, le Canada augmente les fonds qu'ils versent à ces universités pour la recherche, mais diminuent le financement de l'enseignement (de 13% à 1% depuis 1980). Mais pourquoi j'ai jamais entendu parler de ça durant le printemps 2012 ?!? On blâmais alors Québec qui voulais hausser les frais de scolarité, mais personne n'a jamais pointé Ottawa qui, pourtant, a eu un impact important sur cette crise, même si ça s'est fait  à travers plusieurs années.

    Bref, c'était pas mal mon opinion. Je tient juste à dire que je ne suis pas méticuleusement la politique. Si vous trouvez que quelque chose cloche, dites-moi-le. C'est à force de discussions  avec des gens aux opinions divergentes que j'arrive à comprendre ce qui se déroule en politique.

    Je vous laisse avec un petit extrait, qui se trouve à être en fait une partie de la conclusion :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Pour nous défaire du sentiment d'impuissance qu'alimentent nos institutions politiques en crise, pour s'arracher à la désillusion et à l'arasement de l'espoir, il faut donner sa chance au désir et choisir l'action. Il nous faut opposer quelque chose à cet horizon déprimant. Chaque étudiant et chaque travailleur, chaque parent et chaque citoyen, chaque femme et chaque homme peuvent contribuer à bâtir notre pays. Nous oublions, dans le flot du quotidien, que chacun de nous est une force tranquille qu'il ne suffit qu'à mettre en marche. Chaque personne que vous ferez changer d'avis, chaque compatriote à qui vous aurez inspiré le goût de la liberté nous rapprocheront de notre but et nourriront l'espoir. Ensemble et organisés, nous sommes plus forts que le statu quo.



    (Il me semble que j'en ai gros à dire pour un livret d'une centaine de pages...)

    Dernière modification par Saloria (17 Novembre 2015 22:12:28)

  • vuhj

    Tourneur de pages compulsif

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    #18 17 Novembre 2015 22:15:31

    J'ai aussi eu du mal avec Les Hauts de Hurlevent, jusqu'à la moitié environ. Ensuite ça a été un peu mieux et la fin était très bien par contre ! :)
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #19 17 Novembre 2015 22:33:54

    Merci pour l'encouragement, alors !
    Je trouve déjà que c'est un peu moins pire où j'en suis. Les chapitres sont un peu plus court, ça aide. Chose sûre, je ne dois absolument penser à rien d'autre que le livre, tout me distrait si facilement durant cette lecture.
  • Saloria

    Apprenti Lecteur

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    #20 27 Novembre 2015 05:24:10

    Hourra ! J'ai finalement réussi à terminer Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë ! Malgré la lecture difficile, je suis heureuse d'avoir pu lire ce classique de la littérature anglaise. Il s'agit d'un récit plutôt pessimiste, malgré sa fin heureuse très inattendue. On passe de malheur en malheur provoqués par un personnage rongé par la haine et la jalousie. Nécessairement, il n'y a rien de bon qui peut en résulter. Je suis toutefois impressionnée par le réalisme du caractère de chacun des personnages du roman, et j'admet avoir eu un petit coup de coeur sur la petite Cathy.

    Également, je n'ai pas particulièrement apprécié la narration qui s'alterne entre deux personnages, ce qui a contribuer à me perdre au fil des pages dans ma lecture.

    Voici un petit extrait qui, évidemment, parle de livres :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    "Ma femme de charge ne se lasse pas de m'entretenir de vous et de faire votre éloge. Et elle sera très déçue si je reviens sans un mot de vous et si je n'ai rien à lui apprendre de vous, sinon que vous avez lu sa lettre et que vous n'avez rien dit."
    Elle parut surprise par mes paroles et demanda :
    "Est-ce qu'Ellen vous aime ?
    - Oui, beaucoup, répondis-je sans hésiter.
    - Vous lui direz, poursuivit-elle, que j'aurais bien aimé répondre à sa lettre, mais que je n'ai rien pour écrire, même pas un livre dont je puisse arracher une page.
    - Aucun livre ! m'écriais-je. Comment pouvez-vous vivre ici sans livres ? si vous me permettez cette question. Malgré une bibliothèque bien fournie, je m'ennuie souvent à la Grange. Si on me prenait mes livres, je serais au désespoir !
    - Quand j'en avais, je n'arrêtais pas de lire, dit Catherine, mais M. Heathcliff ne lit jamais; aussi s'est-il mis en tête de détruire mes livres. Je n'en ai pas vu depuis des semaines. Sauf une fois où j'ai fouillé dans le fonds de théologie de Joseph, à sa grande indignation; et une autre fois, Hareton, où je suis tombée sur une réserve cachée dans votre chambre... des latins et des grecs, des contes et des poésies. tous de vieux amis... Je les avais apportés de la Grange et vous les avez amassés tout comme une pie amasse des cuillères en argent, simplement pour le plaisir de voler. Ils ne vous servent à rien, ou bien que vous les avez cachés avec la mauvaise pensée que, puisque vous ne pouviez pas en jouir, personne d'autre n'aurait ce plaisir. Peut-être est-ce vous qui avez conseillé à M. Heathcliff de me priver de mes trésors. Mais presque tous sont inscrits dans mon cerveau et gravés dans mon coeur, et de ceux-ci vous ne pouvez pas m'en priver."
    Earnshaw devint cramoisi en entendant sa cousine révéler ses acquisitions littéraires et balbutia un démenti indigné de ses accusations.
    "M. Hareton désire accroître ses connaissances, dis-je en venant à son secours. Ce n'est pas de la jalousie que lui inspire votre savoir, mais l'envie de faire aussi bien. Dans quelques années, il sera très savant !
    - Et en attendant, il veut que je devienne un âne ! répondit Catherine. Oui je l'ai surpris à essayer d'épeler et de lire tout seul, et il dit de jolies sottises ! Je voudrais bien que vous répétiez l'histoire de Chevy Chase comme vous l'avez lu hier... C'était extrêmement drôle. Je vous ai entendu... et je vous ai entendu tourner les pages du dictionnaire pour chercher les mots difficiles et jurer parce que vous n'arriviez pas à lire les explications."
    Le jeune homme trouvait visiblement trop injuste d'être raillé pour son ignorance et d'être raillé également quand il essayait d'y remédier. Je partageais ses sentiments et, me rappelant l'anecdote de Mme Dean sur ses premiers efforts pour sortir des ténèbres où il avait été élevé, j'observai :
    "Mais, madame Heathcliff, nous avons tous débuté, et nous avons tous lutté et trébuché sur le seuil, et si nos maîtres nous avaient méprisés au lieu de nous aider, nous serions encore en train de buter et de trébucher."



    J'ai débuté Journal d'un vampire, tome 7, de L. J. Smith, lecture beaucoup plus légère, avant d'embarquer dans mes lectures de Noël.

    Dernière modification par Saloria (27 Novembre 2015 05:26:07)