#13 03 Octobre 2017 17:28:20
[Update lecture]
J'en ai fait un récemment, mais je voulais en faire un aujourd'hui, et pour cause : j'ai fini la première partie de Sans famille. Ce qui représente ~45% du roman. Je vais donc faire une mini chronique de mi-lecture, histoire de ne pas me perdre plus tard.
Attention, possible spoil
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Rémi. Jeune garçon. Trop jeune, assurément, pour toutes les aventures qu'il subit plus qu'il ne les vit.
Rémi. Jeune garçon. Habitué, tristement, à l'abandon forcé, aux séparations brutales et difficiles, aux violences de la vie et à l'humour douteux du destin. Rémi qui, de foyer en vagabondages, va chercher sa place, se chercher une famille, de l'amour. L'amour de sa nourrice, mère par substitution dans ses premières années de vie, à qui il est arraché pour le meilleur, probablement, pour le pire, assurément. L'amour pour Vitalis, son maître, un père aux heures où se relâche le contrôle de soi. Cet homme qui fera traverser la France et apprendre la vie : le froid, la faim, les joies et les peines, le rationnement d'un pain qui n'est pas assuré le lendemain, le deuil d'amis partis trop tôt et trop soudainement. L'amour d'Arthur, garçon de son âge à qui la vie a joué de drôles de tours également, et de sa mère, Dame anglaise. Famille d'accueil pour un temps seulement, foyer provisoire mais aimant pour le temps qui leur est donné. L'amour d'une famille, une vraie. Pendant plusieurs années. Père, frères et sœurs, accueillant sous leur toit et à leur table le jeune saltimbanque, coureur de chemins, gagnant le sou par ses talents d'artiste de rue. La fatalité, encore, toujours qui viendra le frappé. Car partout où il se sentira aimé, partout où il se créera une famille, un coup du sort le ramènera à la dure réalité du jeune homme orphelin et seule qu'il est.
Enfin, seul, il ne l'est pas vraiment. Capi, compagnon d'infortune depuis le premier pas hors de son village d'adoption. Le seul à avoir vécu, survécu, au froid, à la faim, à la tristesse des séparations, et des deuils.
Capi et Rémi, à nouveau sur les routes, plus seuls que jamais, mais avec un but, une philosophie nouvelle.
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Voilà pour ma mini chronique / résumé. Bonne soirée ~