[Le Cercle Littéraire - Novembre 09] Style

Discussion fermée
  • Frankie

    Englouti sous les livres

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    #11 04 Novembre 2009 19:54:47

    J'ai bien aimé le style narratif et, comme Jess, j'avais l'impression de lire quelque chose qui ne m'était pas adressé et c'était charmant ! ^^ J'aimais bien que les personnages se répondent. En revanche, l'auteur aurait dû vraiment adopter un style différent pour certains personnages. On sent qu'il y a un effort à ce niveau-là mais les personnages ne se démarquent pas assez par leur style, ils parlent tous plus ou moins comme Juliet ! =D

    Mais comme Fée, j'ai eu un peu de mal à faire connaissance avec les personnages, je n'arrivais pas retenir leurs noms !

    Dernière modification par Frankie (04 Novembre 2009 19:56:09)

  • Fée Bourbonnaise

    Mécène des éditeurs

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    #12 04 Novembre 2009 19:56:57

    C'est un reproche que j'ai fais aussi Frankie. Les personnages, Juliet et les éplucheurs de patates, ne sont pas du même milieu (sans dire que ces derniers sont des idiots). Le vocabulaire et la syntaxe auraient du être différents.
  • JessLivraddict

    Administrateur

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    #13 04 Novembre 2009 19:57:53

    J'avoue que j'ai eu du mal au début : Sydney que je prenais pour une fille (ben oui, dans Melrose Place, Sydney est une fille :P), la soeur de Sydney, Sophie (car au début, on dit pas que c sa soeur !),...

    Mais une fois que l'action s'est mise en place, j'ai pas eu trop de mal, tout se goupillait bien sans que la multitude de personnages ne gâchent ma lecture !
  • Nathalie

    Ex-Team

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    #14 04 Novembre 2009 20:03:27

    Fée Bourbonnaise a écrit

    C'est un reproche que j'ai fais aussi Frankie. Les personnages, Juliet et les éplucheurs de patates, ne sont pas du même milieu (sans dire que ces derniers sont des idiots). Le vocabulaire et la syntaxe auraient du être différents.


    En anglais, j'ai senti une certaine différence, je pense. Ils écrivent tous dans le style un peu formel des lettres avant l'e-mail, mais il y a de toutes petites nuances - je dis ça sans certitude, il se pourrait que je l'ai imaginé en apprenant à connaître les personnages, je devrais relire le livre dans cette optique... Dawsey m'a semblé écrire posément, des phrases très correctes. Amelia aussi, mais avec un peu plus de chaleur et une pointe d'humour très "english". Isola fait des phrases très courtes et simples, comme son caractère. Et Juliet est beaucoup plus spontanée, avec plein de points d'exclamation, des entrées en matière sans introduction, des lettres d'une ligne, ce genre de choses que les autres ne font pas.

  • Emma666

    Petit joueur sur les mots

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    #15 04 Novembre 2009 20:04:17

    Je me disais quand même, qu'ils écrivaient tous super bien !
    Bon je n'aime pas le style épistolaire (sauf dans les liaisons dangereuses), mais on peut le remercier pour un truc, c'est qu'on peut s'arrêter plus facilement de lire !
    En ce moment, je suis dans un bouquin où les chapitres font entre 40 et 50 pages, alors c'est toujours coton de se dire : "encore un chapitre !"
  • Fée Bourbonnaise

    Mécène des éditeurs

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    #16 04 Novembre 2009 20:04:35

    Ceci-dit, Nath, j'en ai peut-être pas lu assez.
  • JessLivraddict

    Administrateur

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    #17 04 Novembre 2009 20:06:16

    Je n'ai pas ressenti ça du tout... Par contre, comme Nath, je sentais leur caractère ressortir dans les lettres...

    J'avais d'ailleurs donné des petits adjectifs aux correspondants : Dawsey, le taciturne (faut le ressentir ça, dans les lettres ^^, Isola, l'excentrique, Amélia, la voix de la sagesse et l'autre mégère, bien sûr !
  • baba

    Admin développeur

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    #18 04 Novembre 2009 20:06:16

    Je confondais déjà Juliet et Sidney alors bon... :angel:

    Et c'est vrai que les paysans qui écrivent comme Juliet écrivaine, c'est pas top. J'avais pas remarqué à la lecture mais maintenant que vous le dites ! Encore un point noir.
  • El Jc

    Guide touristique des librairies

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    #19 04 Novembre 2009 20:37:47

    La forme épistolaire ne m'a jamais posée de soucis lorsqu'elle était bien maniée, ce qui pour moi est le cas ici. S'agissant donc principalement de faits rapportés et de confidences rédigées par les auteurs des lettres en question, cela implique pour moi dès le début que les actions, même si elles sont présentes seront moins fortes et moins présentes que lors d'une narration en prose quelque soit le temps utilisé par le narrateur.

    Nous sommes ici dans un recueil de lettres, forme assez intimiste de récit qui se prête particulièrement mal à l'action. Les actions décrites dans d'autres romans épistolaires comme le Dracula de Stoker par exemple le sont si ma mémmoire est bonne lors de passages de journaux intimes et non de courriers. Dans un journal intime le rédacteur prends des notes pour son usage personnel, ce qui a mon sens est plus propice au rendu de certaines phases d'actions qu'une lettre adressée à un tiers.

    L'alternance de lettres d'une longueur relative et de lettres courtes ou de télégramme joue ici le rôle de tempo dans la lecture et amène (avec succès me semble t'il) des variations plaisantes de rythmes.

    Je ne jugerai pas du style de chaque personnage n'ayant lu que la version Française et donc forcément tronquée (si peu soit elle) par le travail du traducteur. J4attendrai pour ma part d'avoir l'ouvrage en VO dnas les mains pour juger d bien fonder de ce qui apparait dans la version Française, et que vous petes nombreux tout comme moi à avoir relevé, à savoir le peu de différence de style dans l'écriture des personnages pourtant issus de classes sociales et d'éducation différentes
  • Gloire Abgrall

    Livraddictien débutant

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    #20 04 Novembre 2009 20:41:17

    Bon, en ce qui concerne le style, vu que j'ai essayé de le lire en anglais et que je suis loin de masteriser ;-) la langue de Shakespeare, je ne suis pas sûre de moi à 100%...  J'avais donc lu les premières pages du roman en français à la librairie et le style m'avait paru plat, sans aucun apport à la prose contemporaine ni humour pour le sauver.  Je n'aurais donc même pas acheté le bouquin si je n'avais pas trouvé de version de poche en anglais.
    Je n'ai pas trouvé la version anglaise trop difficile, malgré mon pauvre niveau intermédiaire (mais j'ai un amoureux qui me sert de dictionnaire parlant, c'est pratique).  La syntaxe est simple et je peux suivre le fil de l'histoire même si le sens de certains mots m'échappe.
    Le hic : même en anglais, j'ai ressenti l'effort de faire "vieillot"...  J'ai comparé avec un roman de Jane Austen en anglais : c'était plus frais, tonique, de son temps et - en même temps, sans que ce soit paradoxal à mon sens - plus moderne. 
    D'habitude, j'apprécie la forme épistolaire, qui permet une juxtaposition des points de vue et des voix...  Je n'ai pas vu de grandes différences entre les personnages, mis à part mon préféré, Eben.  Les petites nuances étaient, encore une fois, trop artificielles à mon goût.