J'ai un peu délaissé ce coin, car prise dans la réfection de ma chambre, du sol au plafond...
Lecture lente aussi en général, parce que vraiment très fatiguée par les heures dans la poussière, les enduits, le plâtre, puis la peinture, puis le parquet en bois brut à poser, puis poncer, puis traiter.
Bref, heureuse que ce soit presque fini.
Dans l'intervalle, quatre livres :
Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique de Balli Kaur Jaswal. J'ai découvert cette vie en diaspora des Sikhes de Londres. Je ne connaissais pas cette religion sous ce jour, finalement pas si éloigné de celle des Lalas ( hindouistes ). Les Sikhs que je connais sont bien loin de cet univers et dépeignent un monde et une philosophie bien plus évolués que ce que j'ai lu dans le roman. Ce fut très instructif. J'ai bien aimé les différentes protagonistes du livre, leur univers coquin, mais aussi toutes ces vies de femmes, forcées par leur culture de se marier, qui finissent parfois par être heureuses, ou bien qui se persuadent qu'elles le sont. La frontière est parfois fine. C'est un livre plein de sensibilité.
Le dernier thriller norvégien de Luc Chomarat- Abandonné en cours de route parce que je m'ennuyais et trouvais l'humour lourdingue. J'ai laissé tomber quand j'ai compris ce qui se tramait, vers 15% du livre. J'avais déjà du mal à sourire alors que le livre est sensé être drôle, alors la suite s'annonçait vraiment trop lourde pour moi. je peux me contraindre à lire un livre auquel j,ai du mal à accrocher, parce que ça arrive par la suite que la sauce prenne. Mais en matière d'humour, je laisse tomber. C'est trop terrible quand on a envie de tuer l'auteur.
Une autre saison comme le printemps de Pierre Pelot. J'aime bien Pierre Pelot, ses histoires, souvent mélancoliques, presque toujours fantastiques. Là encore, à la frontière du polar et du fantastique, je me suis laissée porter par l'histoire. C'est bizarre comme en refermant certains livres comme celui-ci, on reste dans l'univers et on continue d'y penser, longtemps après.
Et
Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes. Un sacré chouette roman policier. Une atmosphère lourde d,enlèvement d'enfants. Des faux-semblants, des fausses pistes, quasiment pas d'indices. Je ne veux rien dévoiler, mais c'est sacrément bien foutu et on a tendance à ne pas lâcher le livre, et à écourter ses nuits pour connaître la fin.
Enfin, un livre qui m'attirait pour me détendre. Un peu de sorcellerie, de la mythologie.
Descendance, de Marion Laurent. Je l'ai lu rapidement mais je n'ai pas accroché. J'ai attendu longtemps que ça décolle niveau sorcellerie mais en fait, on en parle à la fin. Le fait de vouloir ménager le suspense n,a absolument pas marché avec moi, surtout que l'action était davantage tournée vers les différentes romances que j'ai trouvées peu réalistes. En une seconde, tout se joue, des coups de foudre à tous les étages... Vraiment pas ma tasse de thé, même en me replaçant dans une peau de grande ado ( mes filles ont à peu près les âges des héroïnes ). J'ai par contre bien aimé la description du système Harvard, les maisons, etc...