#22 06 Novembre 2009 02:37:40
" PS : Je n'ai pas jeté mon exemplaire du Jeune berger qui chante dans la vallée de l'humiliation au public. Je l'ai jeté à mon professeur de diction. Je visais ses pieds, mais j'ai manqué ma cible. " p.15
:lol:
" Je trouvais incroyable à l'époque - et encore aujourd'hui - qu'une si grande partie de la clientèle qui traîne dans les librairies ne sache pas vraiment ce qu'elle cherche, mais vienne juste jeter un oeil aux étagères avec l'espoir de tomber sur un livre qui répondra à son attente. Puis, quand ils sont assez futés pour ne pas croire au baratin de l'éditeur, ils vous posent les trois fameuses questions : 1. De quoi ça parle? 2. Vous l'avez lu? 3. C'est bien?" p.28
Absolument d'accord! Les pires sont les lecteurs occasionnels qui ne lisent que pendant les vacances d'été, les lecteurs-plage qui lisent le dernier machin parce que ça fera bien de dire à la rentrée qu'on a pas fait que bronzer et lire "les articles hautement sociologiques du Cosmo".
" Les hommes sont plus intéressants dans les livres qu'ils ne le sont en réalité ." p.79
C'est pas faux :lol: Ils sont où les Darcy, les Rochester, les Edward Cullen? =D
" Ma ferme me donne beaucoup de travail et je n'avais pas de temps à gaspiller à lire des choses que des personnes qui n'ont jamais existé n'ont jamais faites." p.109
L'argument anti-lecture par excellence qui, bien que je ne le partage pas, m'a beaucoup fait rire!
" Quand mon fils Ian est mort aux côtés de son père, à El-Alamein, les gens qui me présentaient leurs condoléances ajoutaient souvent : "La vie continue", pour me réconforter.
Quelle bêtise, me disais-je. Bien sûr que non elle ne continue pas. C'est la mort qui continue. Ian est mort et il sera encore mort demain, l'année prochaine, à jamais. La mort est sans fin mais peut-être y aura-t-il une fin à la tristesse." p.159
Le passage qui m'a sans doute le plus émue et qui est selon moi un passage clé du roman.
Tous les personnages ont perdu un proche et bien que la vie suive son cours et que tous aient recommencé à rire, les disparus restent fort présents dans les esprits et les coeurs.