[Suivi lecture] honha

Sans teasing cette fois-ci, un retour sur les lectures qui m'ont plu et celles pour lesquelles je reste pour le moins dubitatif.

+ Le fusil de chasse, de Y. Inoué. Il s'agit d'un court roman épistolaire, composé de trois lettres écrites à un homme et envoyées, dans l'ordre, par la fille de sa maîtresse, sa femme et enfin sa maîtresse. Ce qui m'a séduit, c'est le calme, le caractère posé des lettres en dépit de la gravité des situations. Quelque chose de très japonais, du moins dans l'imaginaire que je me fais du Japon.

+ Le songe d'une nuit d'été m'a réconcilié avec Shakespeare. Il faut dire aussi que j'avais si peu adhéré à Roméo et Juliette que je ne pouvais pas tomber plus bas. C'est une édition bilingue que j'ai pu dégoter dans une braderie, ce qui je pense est un plus. Une belle écriture, de très beaux passages, de l'humour, un petit côté foufou qui ne m'a pas déplu. Bref, un bon moment de lecture !

+ Maus qu'on ne présente plus je suppose. J'en avais beaucoup entendu, en bien. J'ai franchi le pas et je ne le regrette absolument pas. Une très belle BD, tant sur la forme que sur le fond.

- Je serai moins dur avec Essence. Je n'ai pas adhéré, mais je n'ai pas détesté. Ce n'était tout simplement pas pour moi, sans que cela ne constitue un jugement négatif. Pour reprendre la thématique de la BD, je pense que j'ai été laissé sur le bord de la route dès les premières pages. Je lance l'appel du 15 juin : si une personne a lu cette BD et a compris le dénouement, je suis également preneur d'une explication :D

Je mets ensuite - Le Député et - Alcoolique dans le même panier.

Suivra ensuite A la colonie pénitentiaire.

+ Ces derniers temps, je suis revenu aux fondamentaux. Et quand on parle de fondamentaux, Zweig est implicite :D . J'ai découvert le Zweig-homme de théâtre avec Légende d'une vie. J'ai à nouveau été conquis par le monsieur. Je suis fasciné par l'aisance qu'il a de passer d'un style littéraire à un autre (nouvelle, roman, théâtre, biographie) avec une qualité d'écriture, de réflexion, d'analyse, constante.
J'ai poursuivi la lecture de ses nouvelles avec le recueil "Destruction d'un coeur", composé de trois nouvelles : Destruction d'un coeur, La gouvernante et Le jeu dangereux. La quatrième de couverture regroupe ces nouvelles sous l'angle d'un rapport entre générations, c'est effectivement un bon résumé. Le talent de Zweig fait le reste ! Les deux premières nouvelles m'ont séduit. La dernière, moins, mais elle n'a pas été lue au même moment : j'en déduirai davantage que ce n'est pas une lecture d'hôpital :lol: .
J'ai enfin lu deux biographies : sur Freud et Nietzsche. Il ne faut pas se tromper de sujet pour éviter d'être déçu : dans ses deux biographies, Zweig s'intéresse bien plus à la personnalité de Freud et de Nietzsche qu'à leurs travaux en tant que tels. Lorsqu'ils sont abordés, c'est davantage à titre incident, en écho aux personnages. Deux belles biographies, relativement courtes, mais denses, et toujours magnifiquement travaillées.

Je ferme la parenthèse Zweig : @Aealo, lequel t'a moins enthousiasmé ?
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+ Le fusil de chasse, de Y. Inoué. Il s'agit d'un court roman épistolaire, composé de trois lettres écrites à un homme et envoyées, dans l'ordre, par la fille de sa maîtresse, sa femme et enfin sa maîtresse. Ce qui m'a séduit, c'est le calme, le caractère posé des lettres en dépit de la gravité des situations. Quelque chose de très japonais, du moins dans l'imaginaire que je me fais du Japon.
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En ce moment, c'est Kafka qui a les honneurs : Verdict est entamé. Suivra ensuite A la colonie pénitentiaire.