Bonjour à toutes et à tous !! :) Un petit retour sur mes dernières lectures.
<image>Nana s'extirpe de la misère de ses parents (le couple Lantier) en devenant courtisane. J'ai eu un peu de mal à cerner Nana et son soi-disant désintérêt de l'argent. Cependant, on lui sent un désir de vengeance vis-à-vis de son origine sociale en croquant un à un ses amants. J'ai aimé ce personnage durant les trois premiers quarts du roman : elle est drôle, un peu naïve, et a bon fond. Elle est vraiment attendrissante. Mais peu à peu elle devient une femme extrêmement capricieuse et perverse. Une vraie prédatrice. La description de Nana que Fauchery fait vers le milieu du roman et que j'avais trouvée moche et injuste s'avère finalement être très juste à la fin du livre. Malheureusement, c'est cette vie de caprices et de coucheries qui la conduira à sa déchéance en emportant, avant cela, celle des autres. Elle détruit des héritages, des honneurs, des familles puis elle-même. Comme dans Germinal et Au Bonheur des Dames, on voit des fortunes qui se font et se défont en un rien de temps, sauf que cette fois-ci, ça n'a rien plus rien à voir avec le capitalisme. Je suis toujours aussi fan de l'écriture crue et provocatrice de Zola. Avec Nana l'auteur a voulu montrer la décadence de cette petite bourgeoisie de la fin du Second-Empire qu'il déteste tant.
Conclusion : j'ai aimé mais sans plus. Moins bon que Germinal et Au Bonheur des dames. Par contre j'ai beaucoup ri, l'humour est au rendez-vous !
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Résumé : Les oiseaux sont des créatures étonnamment intelligentes. Certaines espèces rivalisent avec les primates, et parfois même avec l'Homme, dans la perception de leur environnement et l'élaboration de solutions techniques complexes. L'intelligence sociale des oiseaux est tout aussi impressionnante. Ils trompent, manipulent, écoutent à la dérobée ou savent exercer un chantage sur leurs parents. Ils se font des présents et s embrassent pour se consoler, s'alertent mutuellement d'un danger et convoquent des témoins lors de la mort d un pair. Ils peuvent même ressentir du chagrin. D'une écriture vivante et admirablement documentée, Le Génie des oiseaux célèbre les exploits de ces créatures singulières et farouchement intelligentes.
Avis : Ce livre fait parti de mon petit coup de cœur de l'année ! :heart: Faut savoir qu'à la base j'ai une passion pour l'ornithologie. Mais ce livre est susceptible de plaire à tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la nature. Je l'ai trouvé vraiment passionnant. Après lecture, il se trouve que « cervelle de moineau » ou « tête de linotte » sont plutôt de beaux compliments ! Jennifer Ackerman partage dans ce livre des expériences scientifiques mais aussi des anecdotes personnelles. Le livre est divisé en plusieurs chapitres mettant tous en avant des capacités exceptionnelles : la faculté de sentir l'arrivée des tempêtes, la navigation du pigeon voyageur, l'expertise technique du corbeau calédonien, la mémoire prodigieuse de la mésange charbonnière ou encore l'incroyable adaptation du moineau domestique qui a su conquérir le globe entier (à l'exception de l'Antarctique). Une lecture passionnante qui nous fait découvrir que les oiseaux ne sont pas si éloignés de l'Homme sur certains points. Par exemple, tout ne relève pas de l'instinct comme on aurait tendance à le penser : l'apprentissage occupe une très grande place dans la vie de certaines espèces. De même que l'on pourrait parler de « culture » en ce qui concerne l'amélioration cumulative de la technologie des outils. Le livre soulève aussi des questions intéressantes en montrant par exemple qu'il faut arrêter de rapporter absolument tout à l'Homme : « Si l'une des espèces que vous utilisez dans votre expérience échoue à chaque test que vous lui proposez, le problème vient peut-être de vous, chercheur, et non de l'animal. Vous n'avez sans doute pas compris ce qui est pertinent aux yeux d'un oiseau, la manière dont il perçoit le monde. » Certains peuvent regretter le manque d'illustrations mais ça ne m'a pas tant gênée que ça. Le livre fait écho à plusieurs vidéos que j'avais visionnées sur le net et c'est sympa d'avoir des études plus approfondies dessus. La fluidité de l'écriture rend la lecture facile malgré un jargon scientifique auquel je ne suis pas du tout habituée. L'auteure fait preuve de prudence pour ne pas tomber dans l'anthropomorphisme. J'ai trouvé également intéressant que la fin du bouquin parle du réchauffement climatique et de ses conséquences sur les oiseaux.
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Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus. Que dire ? Un début très prometteur, j'aimais beaucoup le ton donné par l'auteur. Mais disons qu'arrivée aux 3/4 du livre j'ai commencé à le trouver malaisant. Le personnage devient vraiment un sale merdeux. Et j'ai détesté toutes les scènes avec Madeleine. Bref, j'en ressors assez déçue.
Là je suis en train de lire Michel Strogoff de Jules Verne ! :) Et vu que mon emploi du temps me permettra de m'investir dans une grosse oeuvre prochainement, il est fort probable que j'attaque ensuite Guerre et Paix. =)
Bonne soirée à toutes et à tous !