Salut tout le monde !
Encore une fois cela fait un moment que je ne suis pas passée...
Je vais essayer de ne rien oublier. Depuis la dernière fois j'ai lu :
Perkeros, les notes fantômes :
Emmenés par Axel, leur lead-guitar de 22 ans, les cinq membres de Perkeros donnent tout pour leur groupe avec un objectif : faire enregistrer leur premier album ! Mais, tous les musiciens du monde le savent, le chemin de la gloire est pavé de bien des surprises. Surtout lorsqu’on l’on découvre, comme Axel et sa bande, que la musique peut aussi réveiller de très anciens pouvoirs magiques…
<image>Très classique comme thème mais j'ai bien aimé. Je ne lis pas assez de BD faudrait vraiment que je m'y mettes mais je suis très difficile sur le dessin...
Pourquoi tu danses quand tu marches de Abdourahman A. Waberi :
Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Abdourahman Waberi se souvient du désert mouvant de Djibouti, de la mer Rouge, de la plage de la Siesta, des maisons en tôles d’aluminium de son quartier, de sa solitude immense et des figures qui l’ont marqué à jamais : Papa-la-Tige qui vendait des bibelots aux touristes, sa mère Zahra, tremblante, dure, silencieuse, sa grand-mère surnommée Cochise en hommage au chef indien parce qu’elle régnait sur la famille, la bonne Ladane, dont il était amoureux en secret. Il raconte le drame, ce moment qui a tout bouleversé, le combat qu’il a engagé ensuite et qui a fait de lui un homme qui sait le prix de la poésie, du silence, de la liberté, un homme qui danse toujours.
<image>Titre de la rentrée littéraire. J'ai bien aimé mais sans plus. C'est un beau roman sur la transmission.
Simili love d'Antoine Jacquier
2040. Dans un monde socialement fracturé, Foogle décrète la Grande lumière, rendant publiques les données personnelles de chacun. Dépourvus d’intimité, les gens s’isolent et vivent avec des androïdes facilitateurs de vie. De plus en plus nombreux, les pauvres sont chassés des centres, et perdent tous leurs droits. Après des années de dépression et de solitude, un écrivain quinquagénaire tombe fou amoureux de son androïde et rompt avec son statut protégé…
Cette magnifique anticipation littéraire qui résonne avec la puissance des réseaux et notre actualité sociale, est aussi un très beau roman universel sur le choix de qui nous décidons d’être et comment aimer l’autre.
<image>C'est classé en SF mais pour moi cela n'en est pas vraiment...un peu attendu, pas beaucoup d'originalité, dans le filon écolo et contre l'hyperconnectivité. Vive le retour à la terre !
Meurtre dans un jardin indien de Vikas Swarup :
Une aventure pleine de suspense et d'émotion au coeur de l'Inde d'aujourd'hui. Playboy millionnaire, l'ignoble Vivek " Vicky " Rai est tué lors de sa propre garden-party. Six convives sont suspectés : un bureaucrate possédé par l'esprit de Gandhi ; l'actrice la plus glamour de Bollywood, fan de Nietzsche ; un tout petit aborigène très doué pour l'effraction ; un gamin des rues voleur de portables au physique de jeune premier ; un Monsieur catastrophe texan sous protection judiciaire ; et le must du politicien corrompu, le propre père de la victime.
Des palaces de Delhi aux bidonvilles de Mehrauli, des repaires terroristes du Cachemire aux cabanes des îles Andaman, des berges du Gange aux tapis rouges des premières de Bombay, entre soif de justice, vengeances, manigances politiques, quête d'un totem perdu ou d'une fiancée par correspondance, tous les chemins semblent mener au jardin du crime. Mais qui a tué Vicky ?
<image>Je l'ai emprunté à la biblio en audiobook et franchement l'audio vaut VRAIMENT le détour. C'est lu d'une façon magistrale. Le roman est déjà bon mais la lecture (pour une fois) ne fait qu'ajouter. Vraiment j'ai adoré !
Dans la toile du temps d'Adrian Tchaikovsky
La Terre est au plus mal... Ses derniers habitants n'ont plus qu'un seul espoir : coloniser le "Monde de Kern" , une planète lointaine, spécialement terraformée pour l'espèce humaine. Mais sur ce "monde vert" paradisiaque, tout ne s'est pas déroulé comme les scientifiques s'y attendaient. Une autre espèce que celle qui était prévue, aidée par un nanovirus, s'est parfaitement adaptée à ce nouvel environnement et elle n'a pas du tout l'intention de laisser sa place. Le choc de deux civilisations aussi différentes que possible semble inévitable. Qui seront donc les héritiers de l'ancienne Terre ? Qui sortira vainqueur du piège tendu par la toile du temps ?
Premier roman de l'auteur paru en France, Dans la toile du temps s'inscrit dans la lignée du cycle de L'Elévation de David Brin. Il nous fait découvrir l'évolution d'une civilisation radicalement autre et sa confrontation inévitable avec l'espèce humaine. Le roman a reçu le prix Arthur C. Clarke en 2016.
<image>Un mélange de space opéra, hard SF et post apo. J'ai vraiment adoré. C'est un excellent auteur ui vaut le détour !
Je ne sais plus si je vous ai parlé de celui là :
La langue et le couteau de Jeong Huyn Kwon :
Le couteau n’ôte pas la vie, il se fait obéir !
Le couteau, c’est le sabre, celui de Yamada Otozô, commandant en chef de l’armée d’occupation japonaise en Mandchourie en 1945, face à l’armée russe tapie comme un ours dans la neige.
La langue, c’est le goût de la cuisine porté à son paroxysme comme une œuvre d’art par Chen, cuisinier génial et révolutionnaire chinois dont le champ de bataille est un simple billot de bois.
Entre l’officier gourmet et le cuisinier rebelle, une lutte à mort s’engage dont la clé est l’art de préparer les plats. Car il y a d’autres manières de faire la guerre qu’avec des fusils et des sabres.
Ruses, périls et gourmandise sont au menu de ce roman palpitant dont l’héroïne est la cuisine.
<image>C'est un roman de la rentrée littéraire aussi. J'ai moyennement aimé même si le roman est bien écrit et bien pensé. C'est assez violent, même quand on parle de cuisine...
Je m’arrête là pour le moment car je dois partir au travail. J'essaierais de rattraper mon retard cette semaine :p