[Illimité] Challenge Un mot, des titres

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Le résumé m'avait donné envie et... je suis très mitigée sur ce livre, et plutôt en négatif.

Il y a tout de même des choses que j'ai aimé dans ce roman. Par exemple, j'adore le principe du livre, les compagnies ferroviaires qui prennent le contrôle et dirigent tout après la « fin » du monde. L'histoire des Hommes Roux est aussi intéressante, bien que j’aie trouvé que le roman était parfois un peu trop concentré sur leurs attributs physiques. Je trouve le livre bien rythmé, entre action et histoire.

Je n'ai pas trop accroché aux personnages, même s'ils ne m'étaient pas antipathiques. Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, pas même au personnage principal, Lien Rag. Je trouvais qu'on ne ressentait pas beaucoup d'émotions, qu'on était trop éloigné d'eux, le texte était froid, le ton neutre. Honnêtement, je me fichais un peu de ce qu'il pouvait leur arriver. Dans le tome 2, il y a de nouveaux personnages mais deux d'entre eux disparaissent rapidement (dont un qui allait probablement m'insupporter).

J’ai trouvé que les transitions dans le texte étaient abruptes. On passait d'un passage à un autre sans réelle transition, et j'avais du mal à comprendre combien de temps s'était passé entre les deux passages.

Je trouvais parfois le texte trop cru lors des descriptions des physiques (que ce soient les Hommes et Femmes Roux ou les autres personnages). 
Il y a eu quelques romances dans le livre mais... c'était pas crédible. Il y a Floa, qui a apparemment une beauté et sensualité incroyable que tous les hommes ne peuvent s'empêcher de la vouloir et de coucher avec elle.

L'histoire entre Floa et Lien est superficielle. Par la suite, j’ai compris que c’était une relation d’intérêt, pour elle et pour lui, donc le traitement est plutôt logique. Puis, il y a Yeuse. Et là… Lien Rage l’a croisée en tout est pour tout trois ou quatre fois dans les deux romans, et le voilà amoureux d’elle, et elle de lui.
Il y avait des bons moments, certains qui me faisaient penser « Ah, ça devient intéressant » avant de retomber comme un soufflet au fromage sorti trop tôt du four, et en règle générale, j’ai eu du mal à apprécier les deux tomes.

Surtout que dans cette édition, il y avait tellement de coquilles et une mauvaise mise en page parfois, c’était à se taper la tête contre le mur. Par exemple, le personnage de Père Pierre (Tome 1) devient Frère Pierre (Tome 2), le personnage de Harl Mern, devient Hari ou Hart en fonction des pages, les Iakoutes (i majuscule), eux, deviennent lakoutes (L minuscule).

C’est vraiment dommage, car j'aime beaucoup le thème des romans mais je ne pense pas lire la suite.

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En bref, une dystopie jeunesse plutôt classique et une ré-écriture de conte qui n'en a que le nom...
Le schéma de l'intrigue est plutôt classique avec une héroïne qui va affronter un univers futuriste et des révélations sur son passé, une pseudo-romance adolescente et des enjeux assez pauvres. D'autant plus que c'est un one-shot et que le futur élaboré par l'auteure est assez peu développé dans l'ensemble.
Néanmoins, le style a le mérite d'être entraînant et les 400 pages se lisent très vite, mais je ne suis clairement pas la cible visée.
Il y a tout de même un certain potentiel lorsqu'on s'attarde sur quelques passages, notamment sur l'enfance de Rose, la distorsion de la vision d'un enfant qui aime ses parents et leur fait confiance par rapport aux faits réels ainsi qu'à la frontière entre protection et maltraitance... Le personnage d'Otto est également très intéressant, plutôt bien exploité, mais plus comme un objet pour développer Rose que comme une entité à part entière, c'est dommage, car il ouvrait une porte supplémentaire sur la question du progrès scientifique, de l'éthique et de la propriété intellectuelle.

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Avis complet : https://www.instagram.com/p/CLUkNLUHPx6/