#1660 29 Mai 2021 15:30:36
Allo les silencieux!
J'achève les sirènes de Bagdad et je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais trop, mais je n'ai pas vraiment accroché, je crois que je ne suis pas parvenu a mattacher au personnage principal et même si j'ai remarqué certaines réflexions, jai eu le sentiment que c'était moins profond. En essayant de trouver pourquoi j'appréciais moins, j'ai eu la pensée que la plume était sec, oui sec et non sèche pour me signifier a quel point elle ne transpirais pas. Ce n'est pas que ce n'est pas fluide, mais c'est vraiment la sensation qu'ici la plume ne vibre pas, qu'elle est SEC. Donc dur a expliquer, mais c'est vraiment le ressenti que j'ai et comme il me reste très peu de pages, je ne crois pas que ça relèvera le tout, même si j'ai plus apprécié cette troisième partie que les précédentes.
Et pour prendre une pause de ménage au cours de la semaine, j'ai entamé Normal de Jean-Philippe Lehoux. Et j'ai prolongé ma pause parce que ça me plaisait bien. Et cette fois, j'ai tenté de m'arrêter pour les silences vu, même si je sais que ça n'a pas le même impact que se cesser d'entendre parler. Et depuis que je vous ai parlé de cet auteur, j'ai vu une entrevue où il parle qu'il a choisit le théâtre entre autres parce qu'il trouve qu'il manque quelque chose ailleurs et qu'il donne des pièges/indications au comédiens. Bon comme dans Napoléon voyage, c'est autobiographique ici, mais a la lecture, j'ai pu voir par la mise en page comment le rythme peut se faire et ça aide a beaucoup mieux imaginer la scène, surtout que la prémisse était d'aller passer ses vacances dans une ville banale (pi le hasard, auquel je crois avoir contribué un peu, a voulu qu'elle s'appelle Normal) et que malgré cette banalité, même si je n'en suis qu'à la moitié, j'ai pu remarqué déjà certains passages qui font du bien moralement et qui, puisque je me disais que sur bien des points on se ressemble, réussisse a trouver encore plus écho, surtout en cette période. Je suis lâche pour aller chercher l'exemplaire, donc vous n'aurez pas le choix de le lire pour avoir les bons mots, mais j'ai remarqué un passage où il questionne sur le pourquoi il faut toujours être fort et un autre où, implicitement, il nous rappelle que on n'est jamais devant rien, le fait d'être face a l'absence de quelque chose, ce n'est pas être devant rien. Bref, j'aime beaucoup!
Pour ces deux là, peut être que je vais terminer dans l'avant-midi, et j'ignore exactement sur quoi mon dévolu se jettera après, mais je sais que les envies ne manquent pas