Synopsis
La parole féminine a longtemps été maudite. Pour oser écrire " je ", les femmes ont donc dû vaincre des obstacles intimement liés à leur condition dans la société.
A l'aube des temps modernes, les premières à prendre la parole furent Christine de Pizan, Marguerite de Navarre puis Mme de Sévigné, ouvrant l'espace où une écriture féminine sera possible. Plus tard, conscientes des problèmes de leurs contemporains, Mme Roland, Flora Tristan et même George Sand ont défini l'engagement au féminin à travers une écriture de l'action et de la revendication. A l'inverse, c'est non à la condition de la femme citoyenne mais à celle de la femme artiste que s'attachèrent Mme de Staël et Colette, qui toutes deux, à des époques différentes, eurent à souffrir des préjugés auxquels était confronté leur sexe... C'est contre ces préjugés que s'est insurgée très jeune Simone de Beauvoir : elle créa les conditions de possibilité d'une autre conception de la femme. Issues de cette nouvelle pensée, Marguerite Duras vit dans la féminité la transgression, Marguerite Yourcenar une simple qualité de l'être humain. Enfin, de nos jours, Annie Ernaux déplace la question de la féminité du terrain des disputes partisanes vers celui d'une sociologie capable de penser les femmes telles qu'en elles-mêmes : dans leur insaisissable originalité.
A l'aube des temps modernes, les premières à prendre la parole furent Christine de Pizan, Marguerite de Navarre puis Mme de Sévigné, ouvrant l'espace où une écriture féminine sera possible. Plus tard, conscientes des problèmes de leurs contemporains, Mme Roland, Flora Tristan et même George Sand ont défini l'engagement au féminin à travers une écriture de l'action et de la revendication. A l'inverse, c'est non à la condition de la femme citoyenne mais à celle de la femme artiste que s'attachèrent Mme de Staël et Colette, qui toutes deux, à des époques différentes, eurent à souffrir des préjugés auxquels était confronté leur sexe... C'est contre ces préjugés que s'est insurgée très jeune Simone de Beauvoir : elle créa les conditions de possibilité d'une autre conception de la femme. Issues de cette nouvelle pensée, Marguerite Duras vit dans la féminité la transgression, Marguerite Yourcenar une simple qualité de l'être humain. Enfin, de nos jours, Annie Ernaux déplace la question de la féminité du terrain des disputes partisanes vers celui d'une sociologie capable de penser les femmes telles qu'en elles-mêmes : dans leur insaisissable originalité.
Moyenne
18.0
1 vote
TRES BON
1 édition pour ce livre
2012 Editions Ellipses
431 pages
1er février 2012
ISBN : 2729872167
Qui a lu ce livre ?
Aucun membre n'a lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
11 membres veulent lire ce livre
1 membre possède ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Aucun commentaire pour le moment.