Journal d'une femme de chambre / Le journal d'une femme de chambreOctave Mirbeau1966

Un chef d'oeuve absolu ! On n'a rien fait de mieux en cette fin de XIXème siècle. Tout y est : un style éblouissant, le sens de l'observation sociologique et psychologique ... Mirbeau c'est le style De Balzac avec l'art de l'analyse psychologique de Proust. Un de mes livres de chevet avec le Nain Jaune de P. Jardin (le père pas le fils !)

L’extase ! Ou comment mourir de rire et de plaisir, plongé dans un cul de basse fosse.
Un style MONSTRUEUX qui colle parfaitement au vice abyssal des domestiques et de l’aristocratie de la Belle Époque. C’est divinement laid et délicieusement cruel !
3 niveaux de lecture : les frasques de Célestine, la satire (satyre) sociale de l'époque, et l’antisémitisme ambiant autour du procès de Dreyfus...

Un livre méchant et violent, cynique. Je trouve que l'auteur force le trait. Cela reste facile à lire, mais très excessif.

Rien d'exceptionnel. L'auteur critique très bien la bourgeoisie crasseuse du 19e siècle mais l'intrigue est plate comme un trottoir. Ce livre ne mène à rien et la lecture n'avait rien d'incroyable ou de mémorable. Bof, pour un premier Mirbeau.

Une très bonne lecture, touchante, drôle, cruelle, cynique et réaliste de la vie des maîtres et domestiques à la fin du 19e. Célestine est un personnage lucide et impertinent dont j'ai adoré suivre les pensées. On y découvre l'intimité la plus crasse, les mesquineries les plus viles, la violence, l'antisémitisme, la maltraitance animale. Un roman cru, et une belle découverte que Mirbeau!