La bienfaitriceElizabeth Von Arnim2013

On dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions… l’héroïne de ce roman écrit à la toute fin de l’époque victorienne est étonnement moderne dans ses opinions et ses aspirations. Avec son projet philanthropique et son désir de faire du bien, elle attire toute notre sympathie même si on est conscient de ses faiblesses... Et quelle gallérie de personnages secondaire qu’on adore détester !

Ma première rencontre avec Elizabeth Von Arnim est couronnée d’un véritable succès. J’ai adoré découvrir son fin style parfaitement maîtrisé, fortement actuel et moderne, à l’image de son héroïne fière et indépendante, largement en avance sur son temps.

Une lecture qui m'a laissé pour le moins perplexe. Entre un personnage féminin très naïf et presque crédule et une fin mauvaise puisque la demoiselle finit tout de même par se marier, je n'ai pas compris le message du livre : où est la dénonciation d'une société assez patriarcale, où est la valorisation d'une femme indépendante et émancipée ? Pour moi, le propos manque cruellement de profondeur.

Je découvre l'auteur avec ce titre et j'y reviendrais sûrement. Une héroïne en quête d'indépendance mais un peu naïve, des personnages hauts en couleurs qu'on aime ou qu'on déteste et des rebondissements intéressant. D'après la préface, Elizabeth von Arnim elle-même semble avoir eu une vie trépidante et intègre à ses œuvres des parties de sa vie privée. Une très bonne découverte donc.