La terre invisible
Hubert Mingarelli2019

Synopsis

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FAIBLE

En 1945, dans une ville d’Allemagne occupée par les alliés, un photographe de guerre anglais qui a suivi la défaite allemande ne parvient pas à rentrer chez lui en Angleterre. Il est sans mot devant les images de la libération d’un camp de concentration à laquelle il a assisté.

Il est logé dans le même hôtel que le colonel qui commandait le régiment qui a libéré le camp. Ayant vu les mêmes choses qui les ont marqués, ils sont devenus des sortes d’amis. Un soir, le photographe expose son idée de partir à travers l’Allemagne pour photographier les gens devant leur maison. Il espère ainsi peut-être découvrir qui sont ceux qui ont permis l’existence de ces camps. Le colonel met à sa disposition une voiture et un chauffeur de son régiment. C’est un très jeune soldat qui vient d’arriver et qui n’a rien vu de la guerre.

Le photographe et son jeune chauffeur partent au hasard sur les routes. Le premier est hanté par ce qu’il a vu, et le second est hanté par des évènements plus intimes survenus chez lui en Angleterre. Le roman est ce voyage.

1 édition pour ce livre

2019 Editions Buchet / Chastel

Française Langue française | 192 pages | Sortie : 15 août 2019 | ISBN : 9782283032244

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4 chroniques de blogueurs

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3 commentaires

  • Alex-Mot-à-Mots Le 21 Août 2019 à 19:07
    Ce roman est donc l’histoire d’une errance avec entre les deux hommes des secrets que le photographe tente de percer : celui de son chauffeur, celui des allemands qui ont laissé faire. Mais le photographe et son chauffeur ne croisent que des gens simples qui se sont débrouillés comme ils ont pu à la fin de la guerre. Je retiendrai de cette lecture cette incompréhension, cette absence de sens.
  • Waterlyly Le 23 Septembre 2019 à 16:40
    Un véritable roman d’ambiance, sur les dommages psychologiques des guerres, sur ces blessures invisibles, qui sont pourtant si difficiles à refermer. Un style contemplatif mais sans lourdeur. Une très belle découverte.
  • Cannetille Le 26 Mars 2020 à 11:14
    Hubert Mingarelli construit son récit sans jamais sortir du non-dit, ne nous renvoyant l’atroce réalité que sous la forme d’un reflet dans le regard des protagonistes témoins. Ne nous est donné à voir ici que l’effet, ou l’absence d’effet, sur ceux qui ont vu. Ce jeu de miroir, qui m’a fait penser à la manière d’approcher les Gorgones de la mythologie grecque, confère retenue et sobriété au roman.

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