#3 30 Mars 2021 14:39:35
J'ai enfin terminé un gros pavé cubain de plus de 800 pages. Il s'agit de l'homme qui aimait les chiens de Léonardo Padura.
<image>Le résumé : En 2004, Iván, écrivain frustré et responsable d’un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. « L’homme qui aimait les chiens » lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l’assassin de Trotski qu’il semble connaître intimement. Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovich Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, devenus les acteurs de l’un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. De la Révolution russe à la guerre d’Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu’à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Ivan y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine. Dans une écriture puissante, Leonardo Padura raconte, à travers ses personnages ambigus et convaincants, l’histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba.
Avis : Ce fut une lecture dense et instructive.
Dense car 800 pages avec une plume très littéraire et en plus c'est écrit petit. Et également par le fait qu'il faut être très concentré à la lecture car c'est remplie d'information et il y a beaucoup de descriptions ce qui à mon sens plombe un peu trop le rythme de lecture.
Instructive car j'ai appris beaucoup de choses sur Léon Trotski (après ce n'était pas dur car je ne connaissais que de nom et savais juste qu'il fut assassiné), la politique russe, le communise en Espagne et le fonctionnement de tout ça.
Pour la petite histoire ce livre m'avait été offert par ma petite soeur amatrice de la culture sud américaine et surtout de Cuba.
Je l'ai donc lu en tout confiance et bien m'en a pris car comme je l'ai dis plus haut ce fut une bonne lecture. J'ai appris plein de choses et le fait que Léonardo Padura alterne les chapitres avec des protagonistes différents donne un souffle à ce récit complexe plein de ramifications.
De plus l'auteur a une jolie plume et distille quelques touches d'humour à ce récit qui fait du bien entre la politique et désarroi de la famille Trotski.
Bref un livre à lire bien au calme avec du café à porté de main car il faut tout de même bien s'accrocher.
Dernière modification par Laurent49 (30 Mars 2021 14:40:19)