[Nouvelles] Publication régulière de textes - Ernaut de Jérusalem

 
  • Invité

    Invité

    #31 22 Avril 2012 22:19:51

    vivement que j'ai le temps d'aller voir tout ça alors! Pour ma part je me suis lancée un défi aussi dans le roman que je suis en train d'écrire: les personnages ont perdus leur imagination, et j'essaye d'utiliser dans les dialogues (au moins) un vocabulaire "neutre" ou "a-imaginatif" ... et bien dans la langue française c'est difficile! (sans tomber dans la notice d'utilisation)

    Fan de Tolkien levez la main o/
  • Yann Kervran

    Livraddictien débutant

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    #32 23 Avril 2012 16:16:20

    Intéressant comme cadre formel. Personnellement j'aime bien aussi délimiter le travail, le réguler. Cela stimule l'imagination je trouve.
  • Invité

    Invité

    #33 23 Avril 2012 22:03:22

    Pour mes premiers romans, j'ouvrais word et je laissais les mots couler, mais je me suis vite rendue compte que réfléchir un peu avant et organiser un petit peu le scénario aidé à créer des scènes très intéressantes, et se donner quelques contraintes aussi. Cependant que j'en ai trop ou que tout est décidé à l'avance, alors ça ne me plaît plus d'écrire, parce que je ne découvre rien.
    Je ne sais pas comment tu fais pour tes romans policiers, mais je suppose que c'est le genre d'intrigue qui demande beaucoup de réflexion et d'organisation !
  • Yann Kervran

    Livraddictien débutant

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    #34 24 Avril 2012 06:48:33

    Lors de rencontres avec des lecteurs, on m'a déjà comparé à un général d'armée prussienne ^^. En outre, comme mon ambition est également de faire découvrir la société médiévale moyen orientale, il me faut aussi planifier la façon dont cela sera inséré et s'organiser autour de la documentation existante et les possibilités par rapport à la réalité. Parfois une idée que j'avais eu pour l'intrigue est impossible pour des raisons documentaires. Un gros travail en amont est donc essentiel.
    Mais en fait quand je parlais de contraintes, je parlais plus de se fixer des limites littéraires et pas sur le fond, de se définir des exercices, pour contraindre l'écriture dans un cadre. Par exemple, s'obliger à écrire un texte divisé de façon stricte, avec des longueurs obligées, un rapport ou comme tu le fais avec une limite d'emploi. C'est pour ça que j'aime bien écrire mes petites chansons, faire de l'octosyllabe avec des termes archaïques tout en s'efforçant de donner l'image d'un culture populaire passée, cela oblige à aller chercher des ressources en soi, à esquisser de nouvelles pistes...
    C'est un peu comme le piano, ce n'est pas en répétant toujours les mêmes morceaux qu'on progresse, il faut faire des gammes. De plus, nous avons la chance qu'avec l'écriture, ce puisse être des moments également passionnants.
  • Invité

    Invité

    #35 24 Avril 2012 09:06:31

    ". Par exemple, s'obliger à écrire un texte divisé de façon stricte, avec des longueurs obligées, un rapport ou comme tu le fais avec une limite d'emploi. "
    J'avais compris cette partie là aussi, mais j'en suis à ma première expérience de "cadre" donc ^^

    La comparaison à un général d'armée prussienne? Pourquoi? (sympa comme surnom d'auteur !)
  • Yann Kervran

    Livraddictien débutant

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    #36 24 Avril 2012 11:58:41

    Parce que j'explique souvent que je fais un plan très détaillé (plus de 30 pages parfois), que je réalise des schémas des déplacements, l'emplacement géographique des protagonistes, des plans des bâtiments...
    J'ai toujours en tête Simenon qui disait que lorsqu'on croisait un personnage secondaire dans un de ses récits, il lui fallait être capable de dire si la porte ouvrait à droite ou à gauche quand il rentrait chez lui. Du coup je prépare plus que mes besoins réels de narration, mais cela donne de l'épaisseur à ce que je garderai.
    En travaillant ainsi, comme une pré-production audiovisuelle, je n'ai plus à me soucier du fond quand je rédige, je peux me focaliser sur la forme. Bien évidemment, il est toujours nécessaire de faire des ajustements en cours de route, la narration nous entraînant parfois de-ci de-là, mais au moins j'ai un stock de matériau à travailler pour cela.
  • Invité

    Invité

    #37 24 Avril 2012 13:48:40

    " la narration nous entraînant parfois de-ci de-là" ce n'est que trop vrai!

    Pour ma part justement, je m'astreins à faire des schémas narratifs de pas plus de deux pages, après c'est trop et je me sens trop guidée. Par contre, j'aime découvrir des détails de mon monde (l'histoire se passe en général sur un monde qui n'est pas le notre) ou sur les personnages, j'ai un classeur plein de fiches perso, notes techniques, les langues etc... et les cartes... les arbres généalogiques... merci Tolkien pour tout ça :)

    Dernière modification par wensaïlie (24 Avril 2012 13:49:03)

  • Yann Kervran

    Livraddictien débutant

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    #38 24 Avril 2012 14:24:17

    Ça commence par un classeur...^^
  • Invité

    Invité

    #39 24 Avril 2012 16:29:45

    ...

    un de mes rêves est de dessiner le plan entier du palais où se passe mon roman mais ... j'ai pas assez de place sur mon mur pour afficher le début du tiers du quart du plan...
    en fait on croit que les auteurs n'ont besoin de pas grand chose pour vivre, mais il nous faut des salles immenses pour entreposer toutes nos notes et nos archives! ^^ (pour l'instant les miennes tiennent heureusement sur les étagères au dessus de mon bureau)
  • Yann Kervran

    Livraddictien débutant

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    #40 24 Avril 2012 17:08:10

    Pour les plans, je les colle sur de l'isorel et les suspends à des tringles à rideau pour les faire coulisser les uns devant les autres.