<image>A propos du livre : Titre : Le petite fille qui aimait la lumière
Auteur : Cyril Massarotto
Editions : Pocket
ISBN : 978-2-266-22987-6
Nombre de pages : 283
Quatrième de couverture : Barricadé dans sa maison au coeur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.
L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : "Lumière", elle qui a si peur du noir.
Alors, le vieillard parle, il raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.J'ai ouvert le livre en début de soirée et ne l'ai refermé qu'au milieu de la nuit, après l'avoir terminé. Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire, par l'écriture simple et légère de Cyril Massarotto et surtout par les émotions, car dès le début le vieillard s'interroge au sujet de la petite fille qui gît devant sa fenêtre. Doit-il tenter le tout pour le tout et sortir afin de la sauver ? Faire comme si de rien n'était ? Mais, si c'était arrivé à Lisa... et de là, hop, c'est parti, le suspens est lancé : qui est Lisa ? Qui sont les autres ? Pourquoi la petite fille s'est-elle trouvée là ? Qu'est-ce que "le monde d'en dessous" ? Quel sort a frappé cette ville et ses occupants ? Viendra-t-on jamais les délivrer ? Leur offrir la liberté qu'ils attendent depuis huit ans ?
L'auteur nous offre, au coeur de cette histoire, deux personnages totalement différents, que tout oppose : un vieil homme bougon, rattrappé trop tôt à son goût par l'âge et qui a ses petites habitudes. Une petite fille qui ne peut pas parler, ne sachant rien prononcer d'autre que le mot "Lumière", mais pleine d'entrain, de joie et au coeur débordant d'amour.
Au fur et à mesure de l'histoire, ils se complètent, comme si chacun apportait à l'autre ce qui lui manquait. Cette petite fille m'a vraiment touchée, surtout son rapport à l'amour et son affection pour Monsieur Papi. En définitive, même si c'était lui l'adulte, il avait beaucoup de leçons à retenir de Lumière, ainsi qu'il avait nommé la petite fille.
Régulièrement, le roman nous replonge dans le passé du vieil homme, et ainsi on apprend plus sur sa vie "d'avant", des souvenirs douloureux qui m'ont donné plus d'une fois les larmes aux yeux, mais parfaitement placés pour comprendre le fin mot de l'histoire au fil des chapitres.
La fin m'a énormément touchée, je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais je ne m'attendais vraiment pas à ça, je ne parle pas de la toute fin, de la dernière page, car ça, on va dire que je l'avais vu venir, non je parle de la scène juste avant, avec le cadeau... .
L'auteur ne précise pas à quelle époque se déroule cette histoire, ni de quelle guerre il s'agit, mais en le lisant, j'ai souvent pensé à la Shoah et à Anne Frank qui se cachait aussi. Les rafles, les "maisons nettoyées", tout ça laissait à penser que les autres étaient des sortes de SS dont le dessein était d'éliminer tout le monde... mais je me trompe peut-être hein ? A vous de lire le livre et de vous faire votre propre opinion ;) .
En bref, un livre à lire absolument si vous aimez la force des sentiments, les émotions, les leçons de vie et les romans légers, simples à lire mais tellement riches! Merci monsieur Massarotto d'avoir conquéri mon coeur une seconde fois!