#10 27 Février 2013 22:48:58
Les écrits de Jc Mourlevat bénéficient chez moi d'un énorme niveau de sympathie.
J'ai aimé "la rivière à l'envers" qui est une véritable oeuvre poétique et je ne m'en détâche pas alors que " le combat d'hiver" ne m'a pas trop inspiré.
Dans "Terrienne" comme dans "un combat d'hiver", il manque un petit quelque chose dans la narration, je ne sais pas trop quoi. J'ai le sentiment que l'auteur n'ose pas aller au bout de ses idées. Il se freine, se flagelle (pourquoi éliminer des personnages clés si vite!). Il reste dans le superficiel.
Ceci dit ceux qui ont aimé le "combat d'hiver", dévoreront "terrienne".
Anne se semblait pas risquer grand chose dans ce monde. On lui dit simplement de partir. Pourquoi ne pas la mettre dehors, l'expulser si elle est si répugnante?
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le mot truie répété à plusieurs reprises est peut-être l'acte le plus violent et osé du livre
Campagne est comme un cauchemar, le lecteur sait qu'il va se réveiller et qu'il ne peut finalement rien lui arriver de grave. Est ce que ce n'est pas un peu ça l'ambiance du conte que tu as cru reconnaitre Manie?
personnellement, je n'ai pas vu barbe bleue mais maintenant que tu le dis...
Dernière modification par Gentiane (27 Février 2013 22:59:21)