[Vargas, Fred] L'Homme à l'envers

Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. A Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.

Je me suis prise la fin en pleine poire. Je n'ai absoluement rien vu venir. L'auteur sait "endormir" la vigilance du lecteur pour lui faire des révélations coup de poing.

Une étrange histoire de loup garou qui sème la terreur dans le Mercantour c'est tout ce qu'il faut pour éveiller la curiosité du commissaire Adamsberg et si en plus la femme qu'il aime lui demande d'intervenir, il n'y a qu'un pas que le commissaire va franchir.

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Depuis le temps que j'entends parler de cet auteur, il serait peut-être temps que je lise quelque chose... cela dit, les histoires de loup garou, ce n'est pas forcément ce que je préfère.

Voilà Nathalie a parfaitement résumé la situation

ah c'est vrai qu'il faut au moins lui accordé ça à Fred Vargas, la fin était pas mal du tout. ça rattrape un peu le roman.

J'ai découvert Vargas avec L'homme aux cercles bleus qui, si je ne m'abuse, est la première enquête d'Adamsberg.

Je viens de commencer L'homme à l'envers, et effectivement, je ne suis pas fan du début, principalement parce qu'Adamsberg y est pour l'instant ultra secondaire (ça va changer, j'imagine). Et c'est pour lui que j'ai adoré Fred Vargas, pour cette narration un peu éthérée, ce personnage s'échappe à lui-même comme au lecteur. J'aime sa façon de penser, ses idées qui s'enchaînent un peu comme des poussières qui volettent dans le vent. L'intrigue n'est effectivement pas aussi prenante que dans un polar d'action, les indices et l'enquête n'est pas aussi offerte au lecteur, mais pas surtout par le prisme d'Adamsberg et de ses intuitions mystérieuses. J'ai vraiment adoré son premier roman, donc je suis très confiant pour ce second opus.

En revanche, je dois avouer que le thème des loups ne m'intéresse pas beaucoup, je n'accroche pas trop. Je suis plutôt urbain, on va dire ! Mais j'attends de voir comment les choses se mettent en place, je pense que je serai agréablement surpris.