Bien, bien, bien, la rentrée de janvier est bel et bien là mais certaines pépites de l'automne n'ayant pas encore reçues le succès qu'elles méritent, je me jette à l'eau pour vous parler de ce qui est pour moi la plus belle surprise d'août/septembre/octobre 2013. Rien que ça.
<image>Résumé :
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès.
Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d’identité ou d’âme sœur, et trouve un réconfort non négligeable dans l’idée de venir en aide à autrui.
Jusqu’au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
Difficile de résister à un filon qui promet d’être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.
Je signale au passage que ce livre est actuellement noté 20/20 dans Bibliomania (comment ça, "il n'y a que 3 votants" ? :D).
Pour tout dire, ce livre est parfaitement inclassable.
Littérature contemporaine, enquête, roman psychologique drôle et cynique... Tout est là, saupoudré d'un suspense terrible (dans tous les sens du terme). Refermer ce bouquin s'avère bien difficile et toutes les certitudes vacillent à chaque page.
Maria Ernestam, repérée en 2011 avec
Les Oreilles de Buster, séduit par son humour noir et une lecture si actuelle des Gens. Avec un grand G. Voilà donc un livre à dévorer d'urgence, loin des récits introspectifs et dépressifs que l'on nous sert à tour de bras dans les maisons de littérature "sérieuse" (et oui messieurs, dames, il existe des textes plus respectables que d'autres...).
Et quelque part, j'espère bien lire des avis contradictoires car je ne suis toujours pas sure que la perfection littéraire existe mais maintenant il me faut des preuves... ;)