#1 25 Janvier 2014 17:47:07
<image>Titre : Le Père Goriot
Auteur : Balzac
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Classiques
Résumé :
Rastignac est un jeune provincial qui cherche à s'insérer dans la société parisienne. Il lui manque les manières et l'argent. Pour parvenir, il côtoie les femmes du monde, mais reste attaché à son voisin de la pension Vauquer, le père Goriot, vieillard malheureux abandonné de ses filles. Vautrin, forçat évadé, Marsay, politicien ambitieux, et Rubempré, écrivain talentueux, sont animés du même désir de pouvoir. Ils apprennent, chacun à leur manière, les complicités et les alliances indispensables dans une société gouvernée par les intérêts. Seules figures du désintéressement : le père Goriot, vaincu par son amour paternel, et Mme de Beauséant, abandonnée du Tout-Paris. La passion bout dans cette maison comme dans une cocotte-minute, les pages se tournent toutes seules ; c'est que chaque palier de la pension Vauquer est devenu, un étage de ce que Balzac vient de concevoir : La Comédie humaine.
Mon avis :
C'est la deuxième lecture que j'a faite de cette oeuvre. La première fois, j'avais bien aimé mais sans plus, cette fois-ci j'ai mieux apprécié. C'était presque un coup de coeur parce que je pense qu'un jour, je le relirai.
Je me suis plus attachée aux personnages, notamment celui d'Eugène de Rastignac qui est le personnage que l'on suit tout au long du roman. Malgré son envie de réussire dans la société, il a un coeur, ne se laisse pas avoir par la corruption de Vautrin. Il est présent pour le Père Goriot et est presque le seul qui le comprend et qui s'intéresse à lui. Ce dernier personnage m'a d'ailleurs beaucoup ému et j'avais des fois envie de secouer ses filles, notamment pour le dernier bal. Même si ce sont surtout les fautes des maris de Delphine de Nucingen et de Anastasie de Restaud, elles ont quand même leur part d'égoïsme. J'ai quand même préféré Delphine à Anastasie.
J'ai détesté le personnage de Mme Vauquer qui est vénal. Elle ne pense qu'à son argent même quand les pires drames se passent sous son toit, elle ne pense qu'à sa pension et non à l'être humain.
L'indifférence et la corruption habitent la maison Vauquer et la dernière scène qui se situe à l'intérieur de la pension m'a vraiment choquée. J'avais envie de tous les taper (pourtant, je ne suis pas une fille violente, croyez-moi siouplait^^). Je n'en dis pas plus sur ce passage pour ceux qui n'auraient pas lu et je trouve pas le bouton spoiler^^.
Ce classique est vraiment à lire. A ma deuxième lecture, je l'ai vraiment redécouvert.
Ce roman montre l'indifférence qui peut exister dans une société. Les personnages vivent dans la même pension depuis des années, ils se côtoient tous les jours et pourtant, ils n'y a pas d'entre-aide. Chacun ne pense qu'à soi.
Ça a été une très bonne lecture et qui m'a donné envie de lire d'autres œuvres de La Comédie Humaine.
Dernière modification par sophix42 (25 Janvier 2014 18:15:00)