[Tallote, Jacques] Alberg

 
    • Avalon

      Super-Livraddictienne

      Hors ligne

      #1 19 Mars 2010 13:20:12

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      Plutôt que de partir pour l'Afrique en quête d'un hypothétique emploi, Thomas s'installe à Besançon, où son père possède une maison inoccupée. Dans la boutique du rez-de-chaussée, désertée par le chapelier Alberg, une étrange découverte l'attend : «Ils étaient dix, sanglés d'un solide ruban. Dix ans de vie. Dix épais agendas de commerce in-octavo recouverts de toile noire.»
      Rédigés par Alberg, disparu deux ans plus tôt, ces carnets sont remplis de poèmes et d'aphorismes obscurs. Très vite, ils entraînent le jeune homme dans un labyrinthe dont il ne soupçonne pas l'étendue. Avec Lucie, qui n'est d'abord pour lui qu'«un pull mohair couleur de feuille de gui», Thomas tente d'en trouver l'issue. Qui donc était Alberg, débarqué un jour d'Argentine? Est-il retourné vivre là-bas? Et, surtout, comme se fait-il que ses écrits bouleversent la vie de ceux qui les lisent?
      Deux poissons d'or, un jeu de marelle, la veuve d'un médecin colonial, un barrage colossal ou encore des tickets du tramway de Trieste sont certains des indices qui jalonnent Alberg. Un premier roman construit comme une partie d'échecs, où le roi et la dame mènent la danse, et où le fou n'est pas celui qu'on croit...

      Après avoir fini sa lecture, je ne saurais dire si ce livre m'a plu ou m'a déplu. En effet, par certains aspects, j'ai beaucoup apprécié l'histoire alors que par d'autres, j'ai moins bien aimé.
      Un des premiers aspects qui m'a le plus plu est qu'on se demande s'il n'y a pas un peu de fantastique dans ce roman. En effet, les écritures du chapelier Alberg m'apparaissaient comme étant des petites "prophéties" car elles coïncidaient étrangement avec la réalité. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Lucie. Elle est lumineuse et bien plus active que Thomas. Elle est d'ailleurs un peu sa bouée de sauvetage à laquelle il s'accroche comme un naufragé désespéré.
      Quant au personnage de Thomas, il m'a un peu énervé car il est passif, il se laisse emporter, ... La fin est la partie du livre qui m'a le plus déçue car elle ne répondait pas à toutes les questions que je m'étais posée durant ma lecture et dont la plus importante est: qui est Alberg ?
      Elle nous laisse donc un peu sur notre faim avec l'impression que l'auteur ne savait pas comment terminer son roman.