[Un joueur de poker - Spécial, avril 2010] Les personnages

  • evertkhorus

    Cajoleur de couvertures

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    #31 28 Avril 2010 20:05:20

    Encore une fois, je ne crois pas que sa femme soit vraiment comme ça. Après tout, la seule image que l'on a d'elle c'est à travers les yeux d'Antoine, un point de vue absolument pas subjectif... A mon avis, il a tout exagéré!
  • baba

    Admin développeur

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    #32 28 Avril 2010 20:36:05

    evertkhorus a écrit

    C'est vrai j'avais oublié ce point-là... enfin il faut avouer qu'il boit, va voir des prostituées et dépense des fortunes tous les soirs... je comprends le coup du détective et de partir. Après ne plus le laisser voir l'enfant c'est un peu dur, mais je comprends.


    Les prostituées, c'est bien après. Quand sa femme le quitte, il me semble qu'il n'a couché qu'une fois chez Louis. J'ai été aussi un peu choqué mais le coup du détective privé alors qu'elle sait où il va, c'est louche. Bref, je ne reviendrais pas là dessus, je vois qu'on peut avoir 2 avis totalement différents sur un personnage, c'est marrant :) C'est p-e le but de cette fausse biographie aussi. Un peu comme dans le partenariat "Les Accomodements Raisonnables" où on pouvait trouvé le héros antipathique car il trompait sa femme à l'étranger.

    J'ai pas trouvé Antoine si mou dans sa vie sinon. Au début oui. Mais après, outre les moments qu'ils passent au bureau et chez lui (mais qui ne sont pas décrits), il rayonne lors de ses sessions d'entrainement avec Louis ou dans la salle de Paris (l'AFP ? je sais plus, pas le bouquin sous les yeux). Son esprit bouillonne à tout maitriser. Son investissement à la fin est digne d'un schizophrène, c'était fun. Même Isabelle le comprend (on a son point de vue à elle tiens - pas de sa femme par contre).

    J'ai adoré Louis et Isabelle. J'ai trouvé dommage que Louis finisse aussi bêtement. D'un autre côté, c'est aussi un signe du destin pour Antoine. ça met un peu de pression sur l'histoire. Perso, je me suis dit "si Louis meurt comme ça, on peut s'attendre à tout pour Antoine". C'est un peu comme quand dans un film, on a un truc surprenant dès le début. Après, on flippe avec un rien car on se dit que tout peut arriver (accident de voiture, un tueur qui arrive... bref les outils classique pour un rebondissement).

    Finalement, quand on compte, y a pas tellement de personnages aussi. A part Antoine, Louis, Isabelle, Pascale et son fils, j'en vois pas d'autres. P-e que pour un premier roman, l'auteur a voulu limiter les personnages pour bien se concentrer sur la psychologie de ceux-là. Techniquement, Pascale et le fils sont même à exclure. On a 75% d'Antoine et 25% de Louis puis Isabelle.

  • Lexounet

    Chouchou des imprimeurs

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    #33 28 Avril 2010 20:38:49

    J'aimerais bien être aussi "mou" que lui avec un esprit aussi vif quand il s'agit de repousser ses limites et de ne pas flancher dans cette guerre psychologique.
  • Nathalie

    Ex-Team

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    #34 28 Avril 2010 20:43:26

    Belle analyse, baba !  :)
  • Lexounet

    Chouchou des imprimeurs

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    #35 28 Avril 2010 20:46:28

    C'est le détail de l'histoire qui m'a parut dans l'excès de dramaturgie la mort de Louis. Je ne sais pas si c'était utile d'en faire un truc si glauque.
  • valérie

    Lecteur assidu

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    #36 28 Avril 2010 21:35:41

    Je n'ai pas du tout aimé Antoine. Pourtant, j'aime moi aussi le héros qui ne sont pas trop lisses. Mais pour moi, il est pitoyable, jamais à la hauteur. D'ailleurs, au moment crucial, alors qu'il s'est préparé pendant 7 ans, il échoue parce qu'il n'est pas capable de regarder ce qui se passe autour de lui. Il est centré sur lui-même. Je n'ai pas non plus aimé Pascale parce que je pense que la vision que nous avons d'elle est faussée par les yeux d'Antoine. Et je n'ai pas aimé Louis qui initie Antoine aux prostituées et lui fait miroiter ce que lui n'a pas réussi. Et qu'Antoine ne réussira pas non plus. Seule Isabelle a trouvé grâce à mes yeux, par son humanité.
  • Lexounet

    Chouchou des imprimeurs

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    #37 28 Avril 2010 21:41:22

    Pourtant Isabelle agit d'une façon quasi robotique. Ancune émotion ne transparait sauf quand on en apprend plus... et c'est exactement le même principe pour lui. C'est elle aussi qui entrave Antoine quand elle désire qu'ils se cantonnent simplement à dépouiller les riches. Lui cherche un but, il cherche à être plus fort et à être le meilleur. Il est largement à la hauteur dans son apprentissage. C'est pas donné à tout le monde d'être numéro deux mondial de Poker hein.
    Et puis, pourquoi les personnages de romans seraient toujours supérieurs aux autres? C'est un homme, ni plus ni moins.