Besoin d'avis sincères

 
    • Manatee

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #1 13 Mai 2016 14:36:12

      Bonjour,

      Je vous explique plus ou moins brièvement :

      J'ai commencer l'écriture de ce "livre" il y a pas mal d'années (quasi 8 ans en fait O_o). J'étais à fond pendant un bout de temps, et puis j'ai arrêter quand ma fille est née, et je m'y suis replongée de rares fois jusqu'à ce qu'elle entre en maternelle. après je me suis relue, corrigée et j'ai avancer un peu puis le frangin de ma grande est arrivé! Et rebelotte j'ai fait une pause.

      Aujourd'hui, depuis quelques mois je me suis replongée dans mes écrits. Ma vision à changée, j'ai re écrit, corrigé, changer d'optique. Mais ya un truc qui coince, je ne sans pas, je me focalise trop et je n'arrive plus à laisser tout sortir instinctivement, je me force à essayer "d'écrire bien".

      Je n'ai à la base pas confiance en moi, et j'ai l'impression que ce que j'ai écrit c'est nul pour tout dire. Ce qui m'embête un peu car ça me plombe et j'ai écrit  168 pages tout de même.

      Pour couronner le tout, je n'ai dans mon entourage pas vraiment de gens qui aiment lire, donc personne qui pourrait avoir l'envie de me lire et avoir un avis critique...

      J'aimerais donc bien avoir vos avis, si cela ne vous dérange pas, d'au moins le premier chapitre, voir ce que ça donne.


      Voici donc :

      1

          Peu à peu ses membres se dégourdirent, de petits picotements commencèrent à parcourir ses membres, c’est ainsi qu’elle émergea d'un sommeil morne et sans rêve. Les yeux fermés, elle ressentit  un contact inhabituel sur sa peau, caressant doucement la texture du bout de ses doigts engourdis, elle devina une surface inégale, froide et bosselée, parsemée de petits grains mobiles, comme un résidu de sable ou de terre. Elle prit vaguement conscience que quelque chose n'allait pas : elle aurait dû sentir la douceur des draps sous ses doigts, le poids et la chaleur de l’édredon sur son corps. Chaleur qui était à présent remplacée par une fraîcheur humide qui ne tarderait pas à se transformer en froid glacial si elle restait immobile.
             Craignant qu’une lumière trop vive ne lui saute aux yeux, elle entrouvrit prudemment les paupières, la pénombre semblait envahir l’espace, il faisait peut-être encore nuit. Avec appréhension, elle ouvrit ses yeux en grand, ce qui propulsa l’adrénaline dans mes veines. Que se passait-il ? Elle ne voyait plus rien ! Paniquée, Elle ouvrait et fermait les paupières de manière convulsive, frottais énergiquement ses yeux,  espérant naïvement que la lumière se ferait d’elle-même ; que ses yeux, s’habituant au noir, lui permettraient de distinguer quelque  chose, mais en vain. Devant elle, s’étalait un noir intense et brut qui l’enveloppait toute entière. Une obscurité presque palpable tant elle était omniprésente et oppressante. Apeurée, elle referma les yeux, paupières crispées. Le noir elle en  avait toujours été terrifiée, elle était achluophobe, ça peut paraître drôle comme ça mais c’est assez handicapant. Une douleur intense martelait ses tempes au rythme des pulsations saccadées de son cœur. Serrant les poings et ramenant ses bras bien serrés sur sa poitrine, protection futile mais rassurante, elle patienta  quelques minutes, le temps de se calmer. Dans sa tête se bousculaient des milliers de questions, se disputaient d’innombrables hypothèses, se jouaient des scénarios tous plus terrifiants les uns que les autres.
      Elle s’intima au calme, à faire le vide, mais comment faire quand les questions s’imposent d’elles-mêmes ? Comment était-elle arrivée ici ? Où était-elle d’ailleurs ? Qui l’avait emmenée ici ?  Et  pire que tout : qu’allait-on lui faire subir ? La peur prit possession de son corps, des tremblements intenses et incontrôlables la parcouraient des pieds à la tête, son cœur pulsait de plus en plus rapidement le sang dans ses veines, amplifiant ce martèlement insupportable au creux de son crâne. Elle n’arrivait plus à penser correctement, ses idées et ses sens s’embrouillaient.
             Elle devait réellement réussir à faire le vide si elle ne voulait pas perdre complètement l’esprit. Elle voulu hurler pour évacuer toute son angoisse, mais une boule douloureuse s’était logée dans sa gorge et ne lui permis d’émettre qu’un petit cri minable,  un gémissement peine audible. Elle se sentait pitoyable, elle n’avait même pas la force, la volonté, de pousser un simple cri, d’appeler à l’aide. Ses bras resserrèrent encore un peu plus leur étreinte autour de sa poitrine, elle sentait chacun de mes muscles se crisper sous les tremblements. Se reprendre, absolument, il ne s’agissait pas juste d’une option. Il devait y avoir une explication simple à ce qui lui arrivait,  hors de la trame sordide qu’elle s’imaginait. Comment pouvait-on en si peu de temps se mettre dans un état si proche de l’hystérie ? Elle prit de longues inspirations, avalant et rejetant l’air dans un semblant de calme, cachée derrière ses paupières toujours hermétiquement fermées. Repoussant tant bien que mal les images d’une vieille cave, d’un pervers psychopathe, de viol, de torture, de mort. Penser rationnellement, ne pas s’affoler pour rien. Elle reprit un semblant de contrôle, ses tremblements semblaient moins vifs, son cœur ralentissait un peu la cadence. Elle prit une grande goulée d’air et la souffla lentement entre ses lèvres. Enfin, tout doucement Elle ouvrit de nouveau les yeux.
             Le noir était toujours là, évidemment, elle se força à affronter le vide insondable qui l’entourait. Le problème n’était pas l’obscurité elle-même,  mais plutôt ce qu’elle permettait de cacher. Tout pouvait  vous tomber dessus sans prévenir, les choses les plus horribles pouvaient se tapir à quelques centimètre de vous sans même que je vous ne vous en rendiez compte, sans même que vous ne puissiez les voir. Et si là maintenant quelque chose la scrutait, l’observait et se délectait de son angoisse ? Et si on lui agrippait la jambe pour l’attirer on ne sait où et me faire on ne sait quoi ? Les tremblements se réapproprièrent peu à peu son corps, elle tenta de les ignorer et de regagner un semblant de calme malgré ses sueurs froides et sa peau couverte de chair de poule. Maladroitement, elle se  releva, les jambes à moitié pliées, le buste recroquevillé, guettant le moindre bruit ou mouvement extérieur aux siens. A contre cœur, elle ôta un bras de sa poitrine, le tendant droit devant elle, balayant de vide tout autour en de grands gestes maladroits. Elle cherchait frénétiquement un mur auquel s’appuyer, une garantie de savoir qu’au moins, rien ne lui sauterait dessus par derrière. Elle prit sur elle, se raccrochant à cet espoir : une fois le mur trouvé, elle pourrait souffler, se détendre un peu, Elle aurait un soutient en quelque sorte. Mais rester ainsi debout dans cet océan d’obscurité la rendait folle, Elle recommença à perdre pied, ses tremblements redoublèrent d’intensité, elle avait du mal à garder le bras tendu devant elle. Les larmes commencèrent à picoter ses yeux, sa bouche se tordit en une grimace de souffrance. Sans crier garde son bras réintégra sa place de pseudo bouclier sur sa poitrine, ses jambes cédèrent sous elle et elle se retrouva brutalement étalée à terre. Ses genoux s’égratignèrent sur le sol piqueté de sable, mais elle n’en sentit rien, rongée par une douleur plus vive encore, celle irrationnelle de la peur. D’un clignement de paupière, ses larmes roulèrent doucement sur ses joues avant de s’écraser au sol, se penchant en avant, la tête enfouie dans les genoux elle se laissa aller aux larmes.
              Combien de minutes s’écoulèrent avant que ses yeux cessent de piquer, elle n’en savait rien. Elle essuya ses joues du dos de la main, les grains de sable dont elles étaient couvertes lui brûlèrent la peau tel du papier de verre. Pleurer ainsi lui avait fait du bien néanmoins, elle avait réussi à évacuer par les larmes ce qu’elle n’avait pas pu sortir par le cri, elle était désormais plus apte à réfléchir à la situation, pouvait désormais tenter de se remémorer les événements de la veille.


      Merci beaucoup de m'avoir consacré un peu de votre temps!

    • Mansuz

      Amant des romans

      Hors ligne

      #2 13 Mai 2016 16:05:48

      Première phrase -> Répétitions de membres ;) Tu peux le :pan:

      Sinon le reste est good, j'ai envie de savoir la suite !

      Elle, elle et elle ? Elle n'a pas de prénom ?
    • Invité

      Invité

      #3 13 Mai 2016 16:28:26

      Pour ma part, ça débute bien, je trouve l'ambiance intéressante et bien rendue mais le passage est trop long ; l'action ne démarre pas. C'est personnel mais j'aurai entrecoupé cette scène avec les souvenirs qui s'annoncent à la fin de l'extrait. Ceci est une question de point de vue, bien sûr.
      Ce qui me gêne plus, ce sont les inattentions et fautes (majuscules, ponctuation, accords) qui perturbent la lecture. Exemples :

      Paniquée, Elle ouvrait
      elle ouvrit ses yeux en grand, ce qui propulsa l’adrénaline dans mes veines
      Elle ouvrait et fermait les paupières de manière convulsive, frottais
      elle sentait chacun de mes muscles
      Elle voulu hurler

      Bref, il y en a pas mal de ce style, je ne vais pas tout détailler.

      Ne te décourage surtout pas car à force de lire et relire on loupe plein de choses, c'est pareil pour moi. Je crois qu'il y a une rubrique sur Livraddict avec des bénévoles qui pourraient t'aider à dénicher ce genre de coquilles.
    • Manatee

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #4 14 Mai 2016 10:59:38

      Merci beaucoup!!

      A force de se relire on ne voit même plus les coquilles et répétitions, oui c'est tout le soucis ! Je pense le sortir sur papier à un moment donner pour y voir plus clair à ce niveau.

      Les accords sont des oublis, je suis passée plusieurs fois de la première à la troisième personne, je n'arrivais pas à me décider .

      Elle à un prénom, on le découvre dans les chapitres suivants =D