#1 08 Septembre 2018 20:55:37
Kikou à tous,
Petit texte de ma création donc. Pour resituer le contexte, cette petite histoire fait partie d'une sorte de bible qui expliquerai la "religion" qui sera présente dans mon roman. Il y en a donc d'autres dans cette bible, ainsi que la description des déesse, ect.
Alors qu’il marchait sur ce qui avait été une grande avenue, Christophe, un jeune homme d’environs 16 ans, entendit un hurlement de terreur venant d’un de ses bâtiments à moitié écroulé. Curieux mais aussi inquiet, il décida d’aller voir et entra dans ce bâtiment discrètement.
En passant dans un énorme hall envahis par les lierres et la verdure, il compris de qui venait le cri de terreur et pourquoi : une dizaine d’hommes maltraitaient une fille qui devait avoir à peu près son âge. Ils la tripotaient, la giflaient et rigolaient, content de leur méfaits.
Christophe, aussi révolté que terrorisé, sortis le poignard qu’il avait à la hanche mais se demanda comment il pourrait s’y prendre. Il n’était pas un grand combattant et était seul face à cette dizaines de malfrats. Et pourtant, il ne pouvait se résoudre à faire demi-tour, comme si de rien n’était. Il ferma momentanément les yeux et fit une courte prière pour se donner du courage « Ah toi déesse de la guerre, puisse tu m’aider à libérer cette pauvre fille... ». Et sans plus réfléchir, il sortis de sa cachette en criant bien fort « Bande de fumiers, éloignez-vous de cette fille ou je tue le premier que j’approcherais! ».
D’abord surpris, la dizaine d’hommes, voyants le jeune homme seul, se mit à rire de plus belle « Et ben v’la un gars qui a des couilles ! Ça me ferait presque mal de l’égorger ! ».
Chris continua à avancé malgré la terreur qui le rongeait et les hommes se déplacèrent de manière à l’entourer complètement. Quand il vis que la fille n’était plus vraiment en danger car il était désormais la seul cible des malfrats, la peur prit le dessus sur sa colère et il prit conscience de la situation désespérée dans laquelle il s’était mit. Alors que les malfrats se rapprochaient lentement pour faire durer leur plaisir, un hennissement se fit entendre et un cheval noir fit son entrée dans l’énorme hall. Le cheval, monté par une belle femme noire, chargea le groupe de malfrats et en renversa un ou deux au passage. La femme stoppa alors son destrier et sauta au sol, une épée dans une main, et un étrange objet dans l’autre.
Sans hésiter, elle fonça sur un malfrat qu’elle décapita d’un coup d’épée alors que l’objet de son autre main, pointé sur un autre, fit entendre un bruit assourdissant ; la cervelle de l’autre homme explosa sous les yeux ahuris des autres. Dans sa lancée, la guerrière ouvrit la gorge d’un autre bandits et abattis un quatrième de son arme étrange puis, se tourna vers les 5 hommes restants, qui n’en menaient pas large. Elle s’adressa alors à eux d’une belle voix grave mais chargée de colère :
- Votre comportement envers cette pauvre fille et ce jeune homme courageux était ignoble. Je suis celle que l’on appelle Guerre et je suis venue mettre un terme à votre misérable existence ! »
Les malfrats, frappé par la terreur et l’ahurissement, firent ce que tout lâche de leur espèces feraient dans ces cas là : il tentèrent de fuirent. Mais la guerrière, rapide comme l’éclair, décima le petit groupe à coup d’épée en achevant le dernier avec son arme étrange.
Chris avait assisté à tout la scène dans un état second, incapable de bouger d’un centimètre. La guerrière s’approcha alors de lui et lui parla de sa belle voix grave :
- Ton courage est ton altruisme sont exemplaire Christophe. Grace à toi, une jeune fille à échappée à l’enfer et ces malfrats ne feront plus de mal à personne.
- Vous… Vous êtes vraiment la déesse de la guerre ?
- En douterai-tu ? – demanda-t-elle avec amusement.
- Hé bien, j’avoue que je ne pensais pas que vous étiez… Enfin…
- Réelle ?
- Voilà. Vous comprenez, c’est difficile à croire que…
- T’inquiète donc pas. Tu as bien fait de demander mon aide. N’oublie pas ce qui viens de se passer et garde ton courage et ton sens de l’honneur, il te mènera loin si tu ne dévie pas de ce chemin... »
Sur ces paroles, la guerrière remonta sur son destrier, prononça un mot que Chris ne comprit pas et le cheval partit au galop. Quelques secondes plus tard, la cavalière avait disparu.
Chris, encore sous le choc de la rencontre, se dirigea vers la fille qui était restée là où les malfrats l’avaient laissés. Il l’aida à se relever et celle-ci fondit en larme dans ses bras, autant de gratitude que de douleur. Il la laissa pleurer tout son saoul puis, une fois calmée, lui proposa de la raccompagné, au cas-où d’autres bandits traîneraient dans le coin...