Stéphane Beauverger

 
    • GiZeus

      Néophyte de la lecture

      Hors ligne

      #1 17 Septembre 2010 14:50:50

      Voici une biographie réalisée par mes soins en compulsant les infos que le sieur a lâché sur un thread d'actuSF, où les habitués étaient invités à lui poser toutes sortes de questions sur ses réalisations antérieures et projets à venir, mais également sur sa vie sexuelle qu'il assure débridée. Et pour qu'on ne m'accuse pas de plagiat, je spécifie que je l'ai avant tout renseignée sur un autre site communautaire : livres fantastiques.



      Stéphane Beauverger, auteur français des littératures de l'Imaginaire, et notamment de science-fiction, est né en Bretagne, le 29 Juin 1969. Son enfance fut marquée par les déménagements incessants, trimballé de caserne en gendarmeries au gré des affectations paternelles. Ces migrations régulières font qu'il eut un parcours scolaire assez éparpillé. Néanmoins, il considère que sa commune de naissance comme Morlaix (Finistère), où il considère avoir sa conscience d'esprit réfractaire, autonome et séparatiste, après s'y être installé en 1976.

      Il décide dans un premier temps de s'orienter dans la branche journalistique, et part pour cela étudier à l'école de journalisme de Bordeaux. Là-bas il rencontrera Pierre Christin, son professeur d'écriture, mais dont la contribution à ses élèves portera également sur la fiction. Il lui enseigne également les principes de la narration et la rigueur, et lui affirme que rien n'est plus compliqué que de faire du comique, assertion que Stéphane Beauverger a cru jusqu'au moment d'écrire une scène érotique/pornographique quelques années plus tard.

      Pierre Christin compte parmi les personnes les plus importantes dans la vie de Stéphane Beauverger. Il fut le premier à lui faire comprendre qu'il pourrait devenir un écrivain reconnu, pour peu qu'il s'y consacre sérieusement. Deux après être sorti de l'école de journalisme, Beauverger envoya son premier manuscrit à Christin, qu'il démonta entièrement. Il avait pour titre Domes, et se passait dans un univers cyberpunk. Des dires même de l'auteur, ce premier essai n'avait "aucun intérêt". Mais en le remaniant, et en le "cannibalisant", il vit le jour sous le nom de Chromozone.

      L'homme avoue lire de la science-fiction depuis "tout petit". Jean-Marc Ligny, Laurent Genefort, Ayerdhal, Richard Canal et Berthelot, entre autres, représentent pour lui des lectures de longue date. En dehors de la science-fiction, il admet ne pas lire de romans de genre, privilégiant des essais et des ouvrages de référence en vue d'une documentation pour des projets en cours ou à venir.

      Son arrivée aux éditions La Volte est due au hasard. Son premier roman, Chromozone, est paru chez les Escogriffes en 2003, une micro-structure. Il s'agissait, pour les membres des Esco', issus de différents métiers du livre, de donner vie à un roman "dans les conditions du réel". Au terme de l'expérience, quand il s'est avéré que c'était épuisant et que l'expérience ne serait pas renouvelée dans les mêmes conditions, Louis-Antoine Dujardin - le "boss" des Escogriffes - a contacté un repreneur afin que l'ouvrage ne meurt pas. C'est en la personne de Mathias Echenay, fondateur des éditions La Volte, que le roman trouva grâce, et que furent publiés la suite de la trilogie et Le Déchronologue.

      Afin d'illustrer la confiance du fondateur de La Volte, il faut noter qu'il ne demanda pas à lire une ligne du projet pendant les deux ans que dura l'élaboration du roman. Tout au plus demanda-t-il une version plus fournie, qui expliciterait plus en détails les événements survenus dans Le Déchronologue, mais pencha pour la version d'origine, qui entretient un flou volontaire.

      Stéphane Beauverger vit du métier de scénariste de jeux vidéos depuis 1996, date à partir de laquelle il commença à travailler chez Ubisoft, entreprise française alors montante dans l'industrie vidéoludique. Il est depuis passé par d'autres boîtes, comme Wanadoo, Vivendi Universal, Blizzard, et a joué un rôle ponctuel dans certains progets annexes pour le cinéma ou la télévision. On notera également une incursion peu concluante dans le monde de la bande dessinée, avec Necrolympia (Panini, 2005) et Quartier M (Dupuis, 2007).

      De son aveu, la musique joue un rôle essentiel dans sa vie. Il lui arrive plus souvent d'être transporté par un flot musical qu'un texte. Il estime que la poésie est la forme d'écriture qui se rapproche le plus de la musique, mais ne s'est jamais essayé à l'exercice poétique.