[Aslam, Nadeem] La vaine attente

 
    • EloDesigns

      Magicien des lignes

      Hors ligne

      #1 17 Janvier 2011 23:31:55

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      Synopsis:

      2005, Afghanistan, près de la frontière pakistanaise. Marcus Caldwell s’est installé là quarante ans plus tôt par amour pour sa femme dont il a eu une fille, Zameen, qu’il désespère de retrouver. Vers cette maison se réfugient des êtres esseulés, victimes de l’autoritarisme d’une doctrine suffocante. Récit à tiroirs avec de nombreux retours en arrière.

      Mon avis:

      J’ai toujours aimé les récits de guerre donc quand j’ai vu ce livre je me suis empressé de postuler. La couverture est très belle et reflète  parfaitement l’histoire. Le début de ce livre est particulièrement long avec énormément d’explication sur la guerre entre URSS/Afghanistan et Etats-Unis/Afghanistan. J’ai essayer de tenir bon et de lire le livre jusqu’au bout mais autant vous prévenir, ce livre m’a demandé une concentration et un calme absolu. Le langage est soutenue et parsemé d’extrait de Coran, de poésie, etc… Quand nous entrons enfin dans le vif de l’action, nous faisons connaissance avec Marcus qui cherche désespérément sa fille Zameen et le fils de cette dernière, Bizhad. Marcus est un homme seul effondré par la mort de sa femme et qui survit grâce à l’espoir de retrouver un jour sa fille et son petit fils. Puis vient David, employé par la CIA il a croisé le chemin de Zameen et aidera Marcus dans ses recherches. Lara entre a son tour dans l’histoire comme une jeune femme russe à la recherche de son frère, soldats russe disparu pendant la guerre et qui lui aussi aurait croisé le chemin de Zameen. En enfin Casa, extrémiste du djihad, qui se retrouvent avec ceux qu’il appelle les infidèles malgré lui et chez qui il se sentira en sécurité. Quand a Dunia, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de m’attarder sur elle et il reste je pense une part d’ombre sur son but et sa personnalité. L’histoire se déroule au coeurs des guerres entres clans et autres pays, le récit est parfois apocalyptiques, d’une violence inouïe mais également remplie de poésie et de tendresse. La fin du récit est étonnante puisque je ne m’attendait pas du tout à cela, on est loin du prévisible mais le tout reste très crédible et très poignant.

      Malgré des longueurs et le besoin d’une grande concentration pour cette lecture, je suis plutôt satisfaite c’est un livre qui tient ses promesses et nous parle de la guerre entre violence et poésie.